La Finlande reprend son aide à l’Unrwa
Quelque 10% des fonds finlandais seront alloués à la gestion des risques, a précisé le ministre du Commerce extérieur et du développement Ville Tavio
La Finlande a annoncé vendredi qu’elle allait reprendre son financement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), près de deux mois après l’avoir suspendu à l’instar d’une quinzaine de pays.
« L’amélioration de la gestion des risques au sein de l’UNRWA, c’est-à-dire la prévention des fautes professionnelles, et la mise en place d’une surveillance étroite, nous donne des garanties suffisantes à ce stade pour reprendre l’aide », a déclaré dans un communiqué le ministre du Commerce extérieur et du développement Ville Tavio.
Quelque 10 % des fonds finlandais seront alloués à la gestion des risques, a précisé le ministre. Chaque année, le pays nordique verse cinq millions d’euros à cette agence.
L’UNRWA est au centre d’une controverse depuis qu’Israël a accusé fin janvier 12 de ses quelque 13 000 employés à Gaza d’être impliqués dans l’attaque meurtrière perpétrée le 7 octobre par le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas sur le sol israélien.
Une quinzaine de pays, notamment les Etats-Unis, avaient suspendu fin janvier l’équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023 par l’UNRWA. Depuis, plusieurs pays ont repris leurs versements.
La guerre à Gaza a éclaté lorsque le Hamas a envoyé 3 000 terroristes armés en Israël, le 7 octobre, pour mener une attaque brutale au cours de laquelle ils ont tué près de 1 200 personnes. Les terroristes ont également pris en otage 253 personnes, pour la plupart des civils, et les ont emmenées à Gaza.
Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Plus de 31 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé dirigé par les terroristes du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza. L’armée israélienne affirme avoir tué plus de 13 000 membres du groupe terroriste à Gaza, en plus d’un millier de terroristes à l’intérieur d’Israël le 7 octobre et dans les jours qui ont suivi l’assaut.
Selon l’ONU, la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza sont menacés par la famine, une allégation rejetée par Israël et par la Maison-Blanche.