La mère du mannequin Bar Refaeli bénéficie d’une libération anticipée
Tzipi Refaeli a purgé la moitié de sa peine pour fraude fiscale ; initialement condamnée à 16 mois, elle sera libérée le 22 mai
La mère de Bar Refaeli, Tzipi Refaeli, a bénéficié mardi d’une libération anticipée de prison par la commission de libération conditionnelle de l’administration pénitentiaire israélienne, sur recommandation du bureau du procureur général.
Mme Refaeli a purgé sept mois dans la prison pour femmes de Neve Tirtza, à Ramle, pour fraude fiscale. Condamnée à l’origine à 16 mois de détention, Mme Refaeli sera libérée le 22 mai.
Après sa libération, elle devra suivre un programme de réhabilitation, où elle rencontrera un travailleur social une fois par semaine et participera à un groupe de soutien pour les femmes condamnées pour des délits similaires, a rapporté la Treizième chaîne.
Elle effectuera également des travaux d’intérêt général dans un centre pour enfants handicapés.
Une source du bureau du procureur de l’État a expliqué les raisons de la libération de Refaeli à la Douzième chaîne : « C’est sa première peine de prison, elle a fait preuve d’un très bon comportement en prison et a suivi les procédures de traitement requises. En outre, elle a prévu un programme de réhabilitation. »
Il y a deux mois, Mme Refaeli a déposé une demande de grâce après avoir contracté le coronavirus en janvier. Cette demande a été rejetée par le département des grâces du ministère de la Justice. Sa famille a déclaré qu’elle courait un risque grave en raison de son problème cardiaque.
La mère et la fille ont toutes deux été condamnées en septembre, mettant fin à une longue affaire de fraude fiscale qui avait entaché l’image d’une icône nationale un temps adulée.
Bar Refaeli, 35 ans, a commencé à purger sa peine de neuf mois de travaux d’intérêt général en septembre. Elle a été affectée à l’école Beit Noam de Kiryat Ono, un centre éducatif pour adultes gravement handicapés où ils peuvent continuer à apprendre après que le système d’éducation spéciale financé par l’État cesse de fonctionner à l’âge de 21 ans.
Toutes deux ont été condamnées en juillet pour des délits de fraude fiscale sur des revenus avoisinant les 10 millions de dollars.
Selon un accord de négociation de peine accepté par le tribunal, les deux femmes ont été condamnées à payer chacune une amende de 2,5 millions de NIS en plus des millions d’arriérés d’impôts dus à l’État.