Israël en guerre - Jour 435

Rechercher

L’ambassadeur d’Israël en France dénonce une décision « clairement anti-israélienne » de la CPI

Invité sur France Info, Joshua Zarka appelle la France à ne pas appliquer le mandat d’arrêt

L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, au micro de France inter, le 1er octobre 2024. (Capture d'écran YouTube / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
L'ambassadeur d'Israël en France, Joshua Zarka, au micro de France inter, le 1er octobre 2024. (Capture d'écran YouTube / utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

« C’est une décision entièrement arbitraire », a déclaré Joshua Zarka, ambassadeur d’Israël en France, ce 22 novembre, en réaction à la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’émettre un mandat d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.

C’est la première fois que la CPI émet de tels mandats à l’encontre de dirigeants d’un pays démocratique, une mesure sans précédent qui les expose à un risque de détention dans une grande partie du monde.

Les trois juges de la Chambre préliminaire I de la CPI ont rendu cette décision à l’unanimité, accusant les deux dirigeants de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre prétendument commis dans le cadre de la guerre actuelle contre le Hamas à Gaza. Pour Zarka, cette décision est « clairement anti-israélienne ».

« Nous avons été attaqués par une organisation terroriste et génocidaire, dont l’objectif était de tuer le plus grand nombre possible d’Israéliens et de Juifs. Nous nous défendons de la meilleure façon possible, sans provoquer de famine ni cibler les civils. Et dans cette défense, la Cour pénale internationale essaie de nous empêcher d’agir », s’est insurgé l’ambassadeur. Il a également exhorté Emmanuel Macron à « suivre l’exemple donné par le président américain et d’autres » en refusant d’appliquer la décision de la CPI.

La Cour pénale internationale (CPI), à La Haye, aux Pays-Bas. (Crédit : Oliver de la Haye/iStock)

Le ministère des Affaires étrangères français a lui réagi dans un communiqué « Il ne s’agit pas d’un jugement, mais de la formalisation d’une accusation ». Le Quai d’Orsay ajoute que « la France prend acte de cette décision. Fidèle à son engagement de longue date en soutien à la justice internationale, elle rappelle son attachement au travail indépendant de la Cour, conformément au Statut de Rome ».

Jeudi soir, l’ancien Premier ministre français Manuel Valls avait également réagi sur l’application de ce mandat d’arrêt. Interrogé sur LCI sur la question « Si Nétanyahu est sur le sol français, faut-il l’arrêter ? », il a répondu sans équivoque : « Si j’étais Premier ministre, non. Clairement non. »

L’ancien responsable socialiste a justifié sa position en rappelant que, bien que la France soit signataire du traité de Rome, il estime nécessaire de réviser les règles de la justice internationale. « Cette décision est purement politique », a-t-il conclu.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.