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L’Autriche présente au débat de la Knesset sur le boycott du Parti de la liberté

L'ancien dirigeant du parti travailliste Amir Peretz intervient après que le ministère israélien des Affaires étrangères s'oppose à la participation de l'ambassadeur Martin Weiss

Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.

Le président israélien Reuven Rivlin (à droite) assiste à une cérémonie en l'honneur du nouvel ambassadeur autrichien en Israël, Martin Weiss, à la résidence du président à Jérusalem, le 1er février 2016. (Issac Harari/Flash90)
Le président israélien Reuven Rivlin (à droite) assiste à une cérémonie en l'honneur du nouvel ambassadeur autrichien en Israël, Martin Weiss, à la résidence du président à Jérusalem, le 1er février 2016. (Issac Harari/Flash90)

L’ambassadeur d’Autriche participera à un débat sur l’interdiction par Israël des contacts officiels avec le Parti de la liberté nationaliste de droite, malgré l’opposition du ministère des Affaires étrangères, suite à l’intervention d’un député de l’Union sioniste, a rapporté dimanche la Dixième chaîne d’information.

Amir Peretz, ancien ministre de la Défense et dirigeant du parti travailliste, actuellement président de la Société d’amitié parlementaire israélo-autrichienne, a déclaré à l’administrateur de la Commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset qu’il avait personnellement invité l’ambassadeur Martin Weiss à prendre part à la discussion et que la position du ministère des Affaires étrangères était inacceptable.

Weiss a confirmé que Peretz l’avait invité au débat de lundi et a dit qu’il était « heureux de l’avoir accepté ».

Avi Dichter (Likud), président de la commission, a déclaré que le débat était de toute façon ouvert. « Toute personne autorisée par les gardes de la Knesset à entrer dans le plénum de la Knesset peut assister à cette réunion », a-t-il dit.

L’ancien chef du parti travailliste Amir Peretz vote dans un centre électoral à Dimona le 4 juillet 2017. (Flash90)

La politique d’Israël depuis les élections autrichiennes de l’année dernière a été de garder le contact avec les ministères de droite nationaliste du Parti de la liberté au niveau de la fonction publique seulement.

En décembre, le chef du parti, Heinz-Christian Strache, a déclaré qu’il espérait que l’interdiction des contacts serait annulée, bien qu’il ait déclaré qu’il « respecte pleinement » la décision de Jérusalem.

Le Parti de la liberté (FPÖ) fait partie de la coalition gouvernementale autrichienne, siégeant au gouvernement avec le Parti populaire du centre-droit du chancelier Sebastian Kurz.

Fondée en 1956, elle est issue de l’éphémère Fédération des Indépendants, lancée après la Seconde Guerre mondiale par d’anciens nazis privés de leur droit de vote. Son premier chef était un ex-officier du Waffen SS et son dernier, avant Strache, était Joerg Haider, le fils controversé d’un ancien dirigeant du parti nazi.

Haider a attiré une publicité négative en faisant l’éloge de la politique de l’emploi « méthodique » du Troisième Reich, en qualifiant les vétérans SS de « personnes respectables » et en décrivant les camps de concentration comme des « camps de punition ». Il est mort dans un accident de voiture en 2008.

Le chancelier autrichien issu du parti populaire conservateur Sebastian Kurz, à gauche, et le vice-chancelier du parti d’extrême-droite de la Liberté Christian Strache lors de la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouvernement à Vienne, le 18 décembre 2017 (Crédit : AFP PHOTO / VLADIMIR SIMICEK)

Sous Strache, aujourd’hui vice-chancelier de l’Autriche, le FPÖ anti-immigration s’est efforcé de prendre ses distances par rapport aux opinions pro-nazis et a également adopté des positions pro-israéliennes fortes.

En décembre, M. Strache a déclaré : « Nous nous efforçons d’établir un contact honnête, durable et amical avec Israël », ajoutant : « Ce sera notre tâche de faire du bon travail chez nous et de convaincre à l’étranger. J’ai bon espoir que nous dissiperons toutes les inquiétudes. »

Il a également déclaré : « Mon parti sera un partenaire essentiel dans la lutte contre l’antisémitisme en Europe », selon un tweet de Martin Weiss.

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