Le chef du Hamas indique qu’un échange de prisonniers pourrait être en négociation
Selon Khaled Meshaal, le groupe terroriste travaille “en coulisses” pour garantir la libération de tous les prisonniers palestiniens des prisons israéliennes
Khaled Meshaal, le chef du Hamas, a indiqué samedi que des membres de l’organisation terroriste emprisonnés en Israël seraient bientôt libérés grâce aux efforts discrets du groupe pour garantir leur libération.
« La libération de tous les prisonniers palestiniens des prisons israéliennes [aura lieu] bientôt », a-t-il déclaré pendant une conférence sur le sujet, cité par les médias israéliens.
« Tous les efforts sur la question des prisonniers ne sont pas publics. Les efforts que le Hamas a déployés en coulisses seront visibles dans le futur », a-t-il déclaré.
« Nous nous sommes fixés l’objectif de vider les prisons israéliennes des Palestiniens », a-t-il ajouté selon le quotidien Haaretz.
En février, le Hamas avait confirmé s’être engagé dans des discussions via des intermédiaires pour un possible échange de prisonniers avec Israël, mais avait déclaré que l’accord avait été rejeté, car il ne répondait pas à ses exigences.
Cette confirmation des discussions par le Hamas avait eu lieu alors que les médias israéliens annonçaient qu’Israël cherchait à conclure un accord avec les dirigeants de la bande de Gaza pour assurer la libération de trois Israéliens qui sont entrés de leur propre chef dans le territoire palestinien, Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed, ainsi que Juma Ibrahim Abu Anima, dont la présence dans la bande de Gaza n’a pas été confirmée.
Le Hamas, groupe terroriste qui cherche à détruire Israël, détient également les corps de deux soldats israéliens morts au combat en 2014, Oron Shaul et Hadar Goldin.
Une source haut placée du Hamas avait à l’époque déclaré au Times of Israël que le groupe voulait qu’Israël libère 60 de ses membres qui ont été arrêtés après avoir déjà été libérés dans le cadre d’un échange précédent.
Le Hamas demande qu’Israël libère tous les prisonniers de l’accord Shalit de 2011 qui ont depuis été à nouveau arrêtés en 2014 quand trois adolescents israéliens avaient été enlevés (et tués presque immédiatement) en Cisjordanie, avant que toute négociation ne puisse avoir lieu.
Samedi, Meshaal n’a pas dit quelles conditions avaient changé depuis février, qui permettaient à présent que l’accord soit conclu.
Meshaal a également répété samedi la condition préliminaire aux négociations du groupe terroriste, qui veut que ses membres qui ont été libérés par l’accord Shalit puis arrêtés à nouveau soient encore libérés.
« Si Israël ne remplit pas ses obligations de l’accord Shalit, alors comment tiendra-t-il un [autre] accord », a-t-il déclaré selon la Dixième chaîne.
« Pour toute information concernant les Israéliens capturés, il y aura un prix, les menaces d’Israël n’effraient pas le Hamas. »
Le mois dernier, Mahmoud al-Zahar, responsable du Hamas, avait déclaré que l’assassinat de l’un des cadres de la branche armée du groupe, Mazen Foqaha, dont le groupe terroriste accuse Israël d’être responsable, pourrait nuire aux négociations sur un échange de prisonniers.
Avi Issacharoff a contribué à cet article.