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Le gouvernement israélien consacre des millions pour s’auto-pirater

Le bureau du contrôleur d'Etat aurait employé des hackers pour tester la sécurité des bases de données du gouvernement, où sont stockées les données personnelles des citoyens

Un programmeur informatique piratant un système sécurisé. (releon8211 via iStock)
Un programmeur informatique piratant un système sécurisé. (releon8211 via iStock)

Le bureau du contrôleur d’Etat israélien a décidé de vérifier les systèmes de sécurité de l’information du gouvernement de manière non conventionnelle, en engageant des dizaines de hackers informatiques pour tenter de pirater les banques de données du pays, a rapporté lundi la Treizième chaîne.

Selon le reportage, le contrôleur Matanyahu Englman a autorisé cet effort dans le but de déterminer si les informations personnelles des citoyens israéliens sont suffisamment sécurisées.

Le projet coûtera des millions de shekels, a rapporté la Treizième chaîne, notant que les hackers devront tous être approuvés par le service de sécurité du Shin Bet.

On ignore pourquoi le bureau du contrôleur d’État doit se charger de cette tâche, étant donné qu’Israël dispose d’une direction nationale du cyber-espace chargée de protéger le cyber-espace israélien, d’un service de renseignement et d’une armée.

Ces informations interviennent dans un contexte marqué par plusieurs tentatives apparentes de piratage des infrastructures civiles, y compris l’approvisionnement en eau, par l’Iran.

Les craintes de nouvelles tentatives iraniennes de cibler Israël ont été renforcées par le récent assassinat du chef du nucléaire iranien, que Téhéran a imputé à Israël.

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