Le ministère de l’Environnement met en garde contre les chenilles urticantes
Ces insectes ont des poils susceptibles d'entraîner des irritations de l'épiderme, des yeux ou de la gorge, et des relations allergiques ; ils descendent des arbres au printemps
Sue Surkes est la journaliste spécialisée dans l'environnement du Times of Israel.
Elles peuvent paraître inoffensives mais le ministère de la Protection environnementale a demandé, lundi, aux Israéliens de ne pas toucher des chenilles processionnaires si d’aventure ils venaient à en rencontrer.
Ces chenilles, qui se transforment à terme en papillons, possèdent une protéine urticante dans leurs poils.
Cette protéine est susceptible de causer des irritations de la peau, de la gorge ou des yeux, et elle peut même entraîner des réactions allergiques.
Ces chenilles sont appelées « processionnaires » parce qu’elles se déplacent en nombre, les unes derrière les autres, peut-être pour amener les prédateurs à les prendre pour des serpents.
Elles abandonnent leur cocon dans les pins, au début du printemps, puis elles se déplacent jusqu’à ce qu’elles trouvent un endroit où elle pourront s’enterrer et se métamorphoser.
Le ministère a conseillé à tous ceux qui croiseront ces chenilles urticantes en procession de ne pas intervenir, de ne pas les toucher et de ne pas les détruire, sous peine qu’elles ne diffusent leur poison dans l’air.
Si des cocons sont observés aux abords des crèches ou dans des lieux publics, les autorités locales doivent en être averties de manière à ce qu’elles puissent les localiser et aller les détruire à l’automne, a ajouté le ministère.
S’il n’y a aucun moyen de conserver les enfants ou autre public vulnérable à l’écart des cocons, un expert doit être appelé en renfort pour les enlever à la main.