Le patron de Manchester City dénonce les scènes « douloureuses » à Gaza
En acceptant un doctorat honoris causa, Pep Guardiola, s'est ému de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza qui lui "fait mal dans tout le corps"

L’entraîneur du club de football anglais de Manchester City, Pep Guardiola, s’est ému de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza qui lui « fait mal dans tout le corps », a-t-il dit lors d’un discours prononcé à l’occasion de la remise d’un doctorat honorifique à l’université de Manchester.
« Ce que nous voyons à Gaza est tellement douloureux, ça me fait mal dans tout le corps. Que l’on soit clair, ce n’est pas une question d’idéologie. Il ne s’agit pas de dire ‘j’ai raison’ ou ‘tu as tort’. C’est simplement l’amour de la vie, l’attention portée à son voisin », a déclaré le Catalan, honoré lundi soir pour sa fondation Guardiola Sala et sa riche carrière sur le banc du club de football anglais.
« Peut-être que nous pensons, en voyant des garçons et des filles de quatre ans tués par des bombes ou à l’hôpital, […] que ce n’est pas notre problème », a poursuivi l’entraîneur âgé de 54 ans, faisant vraisemblablement référence aux opérations israéliennes dans les centres hospitaliers de Gaza réquisitionnés par les terroristes du Hamas.
« Oui, on peut penser cela, mais soyons prudents. Les enfants d’après seront les nôtres. Désolé, mais quand je vois tous les matins les enfants de Gaza depuis le début de ce cauchemar, je vois mes propres enfants, Maria, Marius et Valentina, et j’ai très peur », a-t-il poursuivi.
« Ce tableau peut sembler très éloigné de notre réalité actuelle. Et vous vous demandez peut-être ce que nous pouvons faire », a-t-il déclaré.
« Cela me rappelle une histoire. Une forêt est en feu. Tous les animaux vivent terrifiés, impuissants. Mais un petit oiseau vole sans relâche vers la mer, transportant des gouttes d’eau dans son petit bec. Un serpent se moque de lui et lui demande : ‘Pourquoi fais-tu cela, mon frère ? Tu n’éteindras jamais le feu.’ Le pauvre oiseau répond : ‘Oui, je le sais.’ ‘Alors pourquoi continues-tu ?’ demande à nouveau le serpent. ‘Je fais simplement mon devoir’, répond l’oiseau pour la dernière fois. L’oiseau sait qu’il n’éteindra pas le feu, mais il refuse de rester sans rien faire. »
⚡️JUST IN:
Pep Guardiola, while receiving an honorary degree from the University of Manchester, gave a powerful speech about Gaza:
"It is so painful what we see in Gaza, it hurts all my body…it is not about ideology but the love of life…It is about refusing to be silent or… pic.twitter.com/s4w9ht8yhK
— Suppressed News. (@SuppressedNws) June 9, 2025
« Dans un monde qui nous répète souvent que nous sommes trop petits pour changer les choses, cette histoire me rappelle que le pouvoir d’un individu ne réside pas dans son importance, mais dans ses choix. Il s’agit d’être présent, de refuser de se taire ou de rester immobile lorsque cela compte le plus », a-t-il ajouté.
Israël est en guerre contre le Hamas depuis le 7 octobre 2023 , date à laquelle quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut des communautés du sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.
Israël a réagi en lançant une campagne militaire dont l’objectif vise à détruire le Hamas, à l’écarter du pouvoir à Gaza et à libérer les otages.
Le ministère de la santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 50 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans les combats jusqu’à présent. Ce bilan, qui ne peut être vérifié et qui ne fait pas la distinction entre terroristes et civils, inclut les quelque 20 000 terroristes qu’Israël affirme avoir tués au combat et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Israël affirme s’efforcer de minimiser les pertes civiles et souligne que le Hamas utilise les Gazaouis comme boucliers humains, en menant ses combats depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.