Excuses d’Amir Ohana auprès des familles endeuillées violemment repoussées à la Knesset
Des familles endeuillées et des proches des otages avaient été violemment empêchés d’accéder à la galerie des visiteurs du plénum de la Knesset au début de la semaine

Le président de la Knesset, Amir Ohana, a présenté ses excuses, vendredi, aux familles endeuillées et aux proches des otages, violemment empêchés d’accéder à la galerie des visiteurs du plénum de la Knesset au début de la semaine.
L’incident s’est produit lundi soir, lorsque des gardes ont eu recours à la force pour bloquer l’accès à la galerie, où se tenait un débat sur les défaillances du 7 octobre et un discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Alors que 40 membres du Conseil d’octobre — qui représente près de 1 500 survivants du 7 octobre, anciens otages et familles de victimes — tentaient de monter vers la galerie, ils ont été bousculés, frappés et attrapés dans une mêlée chaotique. Trois personnes auraient nécessité des soins médicaux à la suite de l’incident.
« Je présente mes excuses les plus sincères aux familles endeuillées et blessées cette semaine à la Knesset », a écrit Ohana sur X. « Cet incident n’aurait jamais dû se produire, et nous veillerons, avec la bonne volonté de toutes les parties, à ce qu’il ne se reproduise plus. »
Il a expliqué que l’accès à la plénière devait parfois être restreint lors de débats sensibles, pour des raisons de sécurité, rappelant un incident survenu plusieurs mois plus tôt, lorsque des manifestants antigouvernementaux avaient frappé à plusieurs reprises sur la vitre de la galerie dans le but de perturber une session.
Il a ajouté que ces coups avaient « fait craindre au chef de la sécurité de la Knesset que la vitre ne se brise et ne tombe dans l’hémicycle, situé plusieurs mètres plus bas, ce qui aurait pu entraîner une véritable catastrophe ».
En conséquence, la décision a été prise de limiter la présence des spectateurs lors de certains débats, et notamment pendant la discussion de lundi sur l’enquête du 7 octobre.
« Cela a créé une situation dans laquelle les membres de la garde de la Knesset ont dû faire face à la colère de dizaines de familles réclamant l’accès à la galerie, sans y être autorisées », a précisé Ohana.
Ohana a indiqué « qu’au moins un » membre de la garde de la Knesset avait subi « une commotion cérébrale et une blessure à l’œil » lors de l’incident, sans toutefois évoquer les blessures subies par les membres des familles endeuillées.
Il a ajouté qu’après avoir demandé au sergent d’armes, Yuval Chen, de désamorcer la situation, les familles avaient finalement été autorisées à entrer.
« Au final, toutes les familles qui le souhaitaient étaient présentes dans la galerie avant les discours du Premier ministre et du chef de l’opposition », a-t-il souligné.
« Je renouvelle mes excuses sincères aux familles concernées et les invite à continuer de venir à la Knesset », a-t-il conclu.
רביעי בבוקר,
קבוצה קטנה של שכנים בשכונת ביצרון מקריאה (כמדי בוקר) את שמות החטופים מתחת לביתו של אמיר אוחנה.
רק שאז קורה משהו בלתי נתפס. ממרפסת ביתו של יו״ר הכנסת יוצא אדם עם דגל הליכוד ומניף אצבע משולשת למקריאים על רקע שמות החטופים.
כן כן. זה החומר האנושי! pic.twitter.com/rN36wMiua7
— Ran Harnevo (@harnevo) March 7, 2025
Dans un incident distinct, le mari d’Ohana, a été filmé en début de semaine en train de faire un geste obscène de la main en direction de manifestants réclamant la libération des derniers otages toujours aux mains du groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
Dans une vidéo enregistrée mercredi et publiée ce matin, on voit Alon Hadad, époux d’Ohana, agiter un drapeau du Likud depuis le balcon de son appartement, puis adresser un doigt d’honneur aux manifestants qui scandent les noms des 59 otages encore captifs.
En réponse à la diffusion de cette vidéo, le bureau d’Ohana a affirmé que ce geste était « dirigé contre un manifestant en particulier, membre du mouvement ‘Frères d’armes’, qui vient délibérément réveiller ses enfants et ceux du quartier avec un mégaphone chaque matin depuis plusieurs semaines ».
Le communiqué accuse ce manifestant non identifié « de proférer régulièrement des insultes à l’encontre de [Hadad] lorsqu’il accompagne ses enfants à l’école ». Ohana a indiqué son intention de déposer une demande d’injonction d’éloignement contre lui.