Les Apache de l’armée de l’air restent cloués au sol
L'équipe qui enquête sur l'accident de l’hélicoptère Apache n’a trouvé aucun lien avec le problème de la pale de rotor qui a affecté la flotte de ces hélicoptères en juin
Judah Ari Gross est le correspondant du Times of Israël pour les sujets religieux et les affaires de la Diaspora.
Le chef de l’armée de l’air israélienne a demandé mardi que la flotte d’hélicoptères Apache de l’armée reste au sol, suite à un accident mortel qui a eu lieu au début du mois, jusqu’à ce qu’une enquête complète soit terminée, a annoncé l’armée.
Mardi, l’équipe chargée d’enquêter sur l’accident a soumis un rapport provisoire au commandant général de l’armée de l’air israélienne, Amikam Norkin.
La commission dirigée par un colonel a constaté que, comme cela avait été initialement soupçonné, l’hélicoptère a subi un dysfonctionnement de direction, ce qui a nécessité un atterrissage d’urgence sur une base aérienne, a déclaré l’armée.
Lorsque l’hélicoptère d’attaque est entré en phase d’atterrissage, il s’est écrasé soudainement. Le pilote de l’hélicoptère, l’officier (de réserve) David ‘Dudu’ Zohar a été tué, et son copilote, le lieutenant On, a été gravement blessé.
Le rapport provisoire n’a révélé aucun lien entre le crash et une fissure dans la pale de rotor arrière qui a été découverte sur un hélicoptère Apache en juin et qui a obligé l’armée de l’air à garder l’ensemble de sa flotte au sol pendant trois semaines, a déclaré l’armée.
Après avoir examiné les résultats de l’enquête, Norkin a décidé de garder les Apaches militaires hors service jusqu’à ce qu’une enquête approfondie « soit terminée et que toutes les actions requises pour les rendre pleinement sécurisés soient effectuées », a déclaré l’armée.
Norkin, qui a pris le poste de chef de l’armée de l’air la semaine dernière, a également demandé à la commission d’enquête de partager ses conclusions avec l’armée américaine et Boeing, qui fabrique l’hélicoptère d’attaque Apache.
Les conclusions du rapport provisoire correspondent à celles de l’enquête préliminaires, qui indiquait également un dysfonctionnement de la direction.
Selon l’armée, le problème spécifique qui a affecté l’hélicoptère de Zohar et On, était « rare », et gérer ce problème nécessitait des conditions d’atterrissage spécifiques, notamment avec la présence d’équipes d’intervention d’urgence.
Au lendemain de l’accident, l’une des premières questions soulevées était cette interrogation sur ce même problème de rotor, plus tôt cet été, qui avait obligé la flotte d’Apache de l’armée à rester au sol.