Les écoles commémorent le 7 octobre, les cérémonies officielles prévues plus tard ce mois-ci
De nombreuses écoles ont organisé de courtes réunions pour rendre hommage aux diplômés ou membres de la communauté tués lors de l'attaque initiale ou des combats qui ont suivi

Les écoles israéliennes ont organisé des programmes, des cours et des activités, lundi matin, pour le premier anniversaire du massacre du 7 octobre, avant les cérémonies officielles prévues fin octobre par le ministère de l’Éducation.
La semaine dernière, le ministère a annoncé l’adoption de plusieurs directives concernant la commémoration de l’attaque le 24e jour du mois juif de Tichri, qui est normalement celui du retour des vacances de Souccot, conformément à la décision prise par le gouvernement en mars pour la journée officielle de commémoration du massacre.
Selon cette décision, c’est parce que le 24 Tichri tombe un samedi cette année que le gouvernement et les établissements scolaires commémoreront officiellement les événements du 7 octobre un jour plus tard, le dimanche 25 Tichri – soit le 27 octobre.
Dans la mesure où la date du 7 octobre est « irrémédiablement gravée dans nos consciences », le ministère a également laissé la possibilité de commémorer le massacre le 7 octobre et « nul doute que de nombreuses écoles le feront aujourd’hui », a déclaré un responsable du ministère au Times of Israel.
Ces directives, qui proposent du matériel pédagogique et des suggestions sur la façon d’aborder ce sujet difficile en fonction de l’âge des élèves, ont été laissées à la libre interprétation de chaque établissement, ce qui explique l’extrême variété des cérémonies de ce lundi.
De nombreuses écoles ont organisé de courtes réunions pour rendre hommage aux diplômés ou membres de la communauté tués lors de l’attaque initiale ou des combats qui ont suivi

Certaines ont publié sur les réseaux sociaux affiches, œuvres d’art et autres créations de leurs élèves pour le 7 octobre, date à laquelle le Hamas s’est introduit dans le sud d’Israël et a tué plus de 1 200 personnes et fait 251 otages à Gaza, ce qui a déclenché la guerre toujours d’actualité entre Israël et le Hamas.
Certains établissements ont utilisé la musique ou la danse lors de leurs cérémonies, comme l’a fait l’école d’art de Yokneam, qui a présenté un spectacle de danse et de mise en mouvement avec notamment des « statues humaines ».
D’autres écoles ont diffusé sur Internet des vidéos en hmmage aux morts. Chacune à leur manière, elles ont parlé du retour attendu des otages lors de ces cérémonies.

À l’école Noam Eliyahu, établissement primaire religieux de Netivot, dans le sud du pays, attaqué par les terroristes le 7 octobre dernier, les enseignants ont prévu des cours ou des activités spéciales pour ce lundi, explique au Times of Israel la directrice Naama Bar Ner, même si la cérémonie de l’école à proprement parler aura lieu à la date officielle, soit le 27 octobre prochain.
« Nous tenons à ne pas faire quelque chose de trop important, parce que beaucoup d’élèves ont peur », poursuit Bar Ner en précisant que « la moitié de l’école » n’est pas venue lundi « de peur qu’il y ait des missiles le 7 octobre ».
Lundi matin, des alertes roquettes se sont déclenchées dans le sud, à Tel Aviv et dans le centre du pays, mais on ignore dans quelle mesure cela a eu des conséquences sur les activités scolaires.
Dans le nord d’Israël, les écoles situées au nord de Haïfa n’ont pas ouvert lundi, conformément aux directives du Commandement du front intérieur.
La rentrée universitaire ne se fera que début novembre, mais nombre d’établissements ont malgré tout organisé des événements en ce lundi 7 octobre.
L’Université Bar-Ilan a ainsi organisé un événement spécial en hommage aux « 57 membres de la communauté Bar-Ilan assassinés ou morts au combat », explique l’université.