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Les hommages à Raïssi plus discrets que prévu, sur fond de mécontentement civil généralisé

Bien que la télévision d'État affirme qu'une foule nombreuse s'est manifestée à Tabriz pour pleurer le président, certains initiés voient un contraste frappant avec d'autres hommages

Des personnes en deuil portant un portrait du leader suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, marchent dans un cortège funéraire pour le défunt président iranien Ebrahim Raisi et sept membres de son entourage dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, le 21 mai 2024 (Crédit : ATA DADASHI / MOJ News Agency / AFP).
Des personnes en deuil portant un portrait du leader suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, marchent dans un cortège funéraire pour le défunt président iranien Ebrahim Raisi et sept membres de son entourage dans la ville de Tabriz, dans le nord-ouest du pays, le 21 mai 2024 (Crédit : ATA DADASHI / MOJ News Agency / AFP).

Bien que la télévision d’État affirme qu’une foule nombreuse s’est manifestée à Tabriz aujourd’hui pour pleurer le président Ebrahim Raïssi, tué dans un accident d’hélicoptère, certains initiés voient un contraste frappant dans le chagrin public par rapport aux commémorations passées pour la mort d’autres personnalités de haut rang.

Alors que l’Iran a proclamé cinq jours de deuil pour Raïssi, la rhétorique émotionnelle a été très éloignée de celle qui avait accompagné la mort de Qasem Soleimani, un haut commandant des Gardiens de la révolution tué par un missile américain en 2020 en Irak et dont les funérailles ont attiré d’immenses foules de personnes en deuil.

Le décès du président est survenu à un moment où la crise s’aggrave entre le clergé et la société dans son ensemble sur des questions allant du renforcement des contrôles sociaux et politiques aux difficultés économiques.

Les Iraniens gardent un souvenir douloureux de la gestion des manifestations déclenchées par la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune femme irano-kurde en 2022, qui a été réprimée par une violente répression de l’État impliquant des détentions et des exécutions massives.

La colère généralisée de la population face à la dégradation du niveau de vie et à la corruption omniprésente pourrait également inciter de nombreux Iraniens à rester chez eux.

Certains analystes affirment que des millions de personnes ont perdu l’espoir que les religieux au pouvoir en Iran puissent résoudre une crise économique fomentée par une combinaison de sanctions américaines, de mauvaise gestion et de corruption.

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