Israël en guerre - Jour 526

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Les partis marginaux d’extrême-droite acceptent les termes de leur liste commune

Itamar Ben Gvir d'Otzma Yehudit prendra la première place sur la liste d'union avec Noam. Pour leur part, les pourparlers avec la Droite unie restent dans l'impasse

Illustration : Les membres du parti Otzma Yehudit Michael Ben Ari, au centre, Itamar Ben Gvir, à droite, et  Baruch Marzel, à gauche,  pendant une conférence de presse en réponse à la décision de la Cour suprême de rejeter la candidature de Ben Ari lors des élections à la Knesset à Jérusalem, le 17 mars 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Illustration : Les membres du parti Otzma Yehudit Michael Ben Ari, au centre, Itamar Ben Gvir, à droite, et Baruch Marzel, à gauche, pendant une conférence de presse en réponse à la décision de la Cour suprême de rejeter la candidature de Ben Ari lors des élections à la Knesset à Jérusalem, le 17 mars 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Les partis d’extrême-droite Otzma Yehudit et Noam ont annoncé mercredi avoir trouvé un accord pour se présenter ensemble aux prochaines élections à la Knesset.

Selon les termes de cet accord, les deux formations se présenteront sous la forme d’un « bloc technique » plutôt que sous celle d’une faction unie. La première place, sur la liste commune, sera occupée par Itamar Ben Gvir d’Otzma Yehudit tandis que les deuxième et troisième places reviendront à des représentants de Noam. Baruch Marzel, d’Otzma Yehudit, prendra la quatrième place.

Le pacte a été soumis pour approbation aux rabbins.

Un sondage de la Douzième chaîne diffusé mardi a indiqué qu’Otzma Yehudit et Noam recevraient 1,2 % et 0,3 % respectivement des suffrages – ce qui n’est pas suffisant pour atteindre le seuil électoral permettant l’entrée au Parlement, qui est fixé à 3,25 %.

Des panneaux d’affichage du parti Noam sur les autoroutes de Tel Aviv qui disent « Israël choisit d’être normal ». (Autorisation)

Otzma Yehudit, dont les leaders sont les disciples auto-proclamés de feu le rabbin extrémiste Meir Kahane et Noam, qui fait campagne sur la lutte contre l’acceptation des LGBT, avaient annoncé dimanche avoir convenu de se présenter sur une liste commune.

Cette annonce avait été faite alors que le président de l’Union des partis de droite, Rafi Peretz, avait déclaré avoir accepté de donner à la responsable du parti HaYamin HaHadash, Ayelet Shaked, la première place sur la liste de la droite en vue des élections du 17 septembre.

La fusion entre les deux factions a été finalisée lundi et la nouvelle alliance s’appellera la Droite unie.

Otzma Yehudit s’était présenté sous les couleurs de l’Union des partis de droite au cours du dernier scrutin, dans le cadre d’une alliance qui avait été négociée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Cette alliance s’était rompue parce que Peretz avait été dans l’incapacité d’honorer les engagements contenus dans ce pacte électoral.

La formation extrémiste négocie depuis une éventuelle association avec l’Union des partis de droite et Ayelet Shaked a fait savoir au début de la semaine qu’elle s’efforçait de l’intégrer dans la Droite unie, même si les parties restent en désaccord sur la place que pourrait occuper Ben Gvir.

S’exprimant sur les ondes de la radio militaire, mercredi, Ben Gvir a attribué la responsabilité des pourparlers dans l’impasse à Naftali Bennett, numéro deux de HaYamin HaHadash.

« Il y a quelqu’un qui veut mettre des bâtons dans les roues de Shaked », a-t-il affirmé.

Il a également clamé que l’inclusion d’Otzma Yehudit dans la Droite unie « sauverait la droite ».

(De gauche à droite) Ayelet Shaked, Naftali Bennett, Bezalel Smotrich et Rafi Peretz annonçant une fusion entre partis de droite religieuse, le 29 juillet 2019. (Autorisation)

Alors que la date butoir de dépôt des listes électorales pour les partis est fixée à jeudi, Netanyahu pousse la Droite unie à intégrer Otzma Yehudit dans ses rangs, affirmant que les suffrages de droite risquent de se perdre si la faction échoue à entrer à la Knesset.

La Droite unie a rejeté cette initiative, appelant le parti du Premier ministre, le Likud, à réserver une place sur sa liste à Ben Gvir. Le Likud a refusé.

Lors du dernier scrutin, le Likud avait accepté de placer un député de l’Union des partis de droite sur sa liste dans le cadre de l’accord de fusion de l’Union avec Otzma Yehudit.

Jacob Magid a contribué à cet article.

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