Les Pays-Bas suspendent l’aide au groupe employant des terroristes palestiniens
La ministre néerlandaise du Commerce extérieur a informé le Parlement que l'organisation basée à Ramallah utilisait la subvention pour payer les salaires de terroristes
Le gouvernement néerlandais a déclaré lundi qu’il suspendait ses contributions à une organisation palestinienne qui avait utilisé les subventions pour payer des salaires à des terroristes présumés.
Le bureau de Sigrid Kaag, ministre néerlandaise du Commerce extérieur et de la Coopération au développement, a déclaré lundi au Parlement que l’Union des comités de travail agricole, basée à Ramallah, a utilisé l’argent pour payer les salaires de deux hommes détenus par Israël qui sont en procès pour le meurtre de Rina Shnerb, 17 ans, le 23 août 2019, lors d’un attentat à la bombe dans une source près de Dolev, blessant également son père le rabbin Eitan Shnerb et son frère Dvir.
Samer Arbid et Abdul Razeq Farraj seraient membres de l’organisation terroriste du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) et auraient travaillé pour l’Union des comités de travail agricole parallèlement à leur implication présumée dans ce groupe terroriste.
Kaag a annoncé la suspension du financement tout en répondant à une question parlementaire du Parti de la liberté, de l’Union chrétienne et du Parti politique réformé.
Les informations concernant les deux suspects proviennent de recherches effectuées par le groupe Monitor, une ONG basée en Israël, qui examine les activités des organisations non gouvernementales impliquées dans le conflit israélo-palestinien.
Selon l’étude, l’Union des comités de travail agricole a reçu environ 23 millions de dollars de subventions du gouvernement néerlandais depuis 2010.
Ce financement a été suspendu pour une durée indéterminée le 9 juillet en attendant une enquête sur les « liens possibles » entre l’Union des comités de travail agricole et le Front populaire pour la libération de la Palestine, a indiqué un porte-parole du Kaag dans une réponse à la requête.