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Les troupes de Tsahal opérant dans la zone tampon syrienne essuient des tirs

Aucun blessé côté israélien ; un groupe a priori affilié au régime d'Assad revendique ces tirs et déclare avoir lancé des opérations contre Tsahal et les nouveaux dirigeants syriens

Des troupes de l'unité d'élite Shaldag de l'armée de l'air israélienne au sommet du côté syrien du mont Hermon, sur une photo publiée le 12 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)
Des troupes de l'unité d'élite Shaldag de l'armée de l'air israélienne au sommet du côté syrien du mont Hermon, sur une photo publiée le 12 décembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Les troupes de l’armée israélienne opérant dans une zone tampon dans le sud de la Syrie ont essuyé des tirs vendredi soir, selon Tsahal. Il s’agit du premier incident de ce type depuis que les troupes israéliennes se sont déployées dans la zone tampon à la frontière entre Israël et la Syrie, à la suite de la chute du régime du dictateur syrien Bashar el-Assad le mois dernier.

L’armée a déclaré que les soldats ont riposté en direction de la source de la fusillade.

Aucun blessé israélien n’a été signalé, selon Tsahal.

Il s’agit du premier incident de ce type depuis que les troupes israéliennes se sont déployées dans la zone tampon à la frontière entre Israël et la Syrie, à la suite de la chute du régime Assad le mois dernier. Israël avait alors décrit cette mesure comme temporaire, destinée à empêcher des acteurs hostiles d’utiliser la vacance du pouvoir pour prendre le contrôle du territoire stratégique et menacer l’État hébreu.

Samedi matin, la « Résistance syrienne », un groupe affilié à l’ancien régime syrien, a revendiqué l’attaque, a rapporté un média libanais affilié au groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

Le groupe a annoncé qu’il « a commencé ses opérations contre l’ennemi israélien parallèlement aux opérations contre les gangs terroristes d’al-Jolani », en utilisant le nom de guerre du nouveau dirigeant syrien, Ahmed al-Sharaa.

Une affiche déchirée montrant le défunt président syrien Hafez Assad et son fils le dictateur syrien déchu Bashar el-Assad, qui ont été placés à l’entrée du célèbre centre de détention de sécurité appelé Palestine Branch, à Damas, en Syrie, le 14 décembre 2024. (Crédit : Hussein Malla/AP)

Selon le média Al-Akhbar, le groupe a également déclaré que « la Résistance syrienne ne permettra pas à Israël d’occuper notre terre. Nous lui tendrons des embuscades précises et des attaques surprises, ainsi qu’aux gangs d’al-Jolani ».

Tsahal a déclaré la veille que les soldats avaient riposté à la source de la fusillade et qu’il n’y avait pas eu de blessés israéliens.

Mercredi, les nouvelles autorités syriennes ont demandé le retrait d’Israël du territoire syrien lors d’entretiens avec le chef de la force d’observation des Nations unies, ont rapporté les médias d’État.

Lors de la réunion de Jean-Pierre Lacroix avec les ministres syriens des Affaires étrangères et de la Défense, « il a été confirmé que la Syrie était prête à coopérer pleinement avec les Nations unies », a déclaré l’agence de presse officielle SANA.

Le dirigeant de facto de la Syrie, Ahmad al-Sharaa, anciennement connu sous le nom d’Abu Mohammed al-Jolani, dans le palais présidentiel de Damas, le 28 décembre 2024. (Crédit : Mosaab Elshamy/AP)

La Syrie est également prête à redéployer des forces sur le Golan, conformément à un accord de 1974 établissant une zone tampon, « à condition que les troupes israéliennes se retirent immédiatement », a ajouté SANA.

Israël a repris la majeure partie du Golan sur la Syrie au cours de la Guerre des Six Jours de 1967, avant laquelle plusieurs armées arabes avaient planifié une invasion d’Israël. Jérusalem a annexé la région en 1981, une décision qui n’a été reconnue que par les États-Unis. La zone tampon contrôlée par l’ONU était destinée à séparer les forces israéliennes et syriennes.

Les forces loyales au gouvernement Assad ont abandonné leurs positions dans le sud de la Syrie avant même que les groupes rebelles islamistes n’atteignent Damas, ce qui a conduit le Premier ministre Benjamin Netanyahu à déclarer qu’il y avait un « vide à la frontière d’Israël ».

L’ONU considère que la prise de contrôle de la zone tampon par Israël constitue une violation de l’accord de désengagement de 1974. Israël affirme que l’accord est tombé en désuétude car l’une des parties n’est plus en mesure de le mettre en œuvre.

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