Le faiseur de roi Avigdor Liberman est sorti de son « château » de l’implantation de Nokdim et a promis de ne pas laisser Israël se diriger vers une troisième élection mais qu’il ne perdra pas de temps en marchandages.
Liberman a établi ses exigences – le service militaire pour les ultra-orthodoxes, les transports publics pendant Shabbat, des programmes éducatifs dans les établissements ultra-orthodoxes, entre autres mesures – et a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de parler aux autres chefs de partis s’ils ne se conformaient pas à ses pré-conditions.
Mais il a adoucit le ton à l’égard de la droite, décrivant les partis ultra-orthodoxes comme des « rivaux politiques, pas des ennemis » et s’est dit ouvert à siéger dans un gouvernement sous les auspices de Benjamin Netanyahu.
Il a estimé que la formation d’un gouvernement d’unité avec les partis arabes était une idée « absurde ».
« Ne perdez pas votre temps. Nous devons travailler sur la seule option viable aussi vite que possible », a-t-il dit, en référence à la formation d’une gouvernement d’unité, qu’il considère comme « la seule option possible ».
Liberman a ajouté que le président Reuven Rivlin devrait prendre un rôle « plus actif » dans la formation du gouvernement semblant le tenir responsable pour ces deuxièmes élections, que beaucoup attribuent à l’intransigeance de Liberman.
Il s’est également dit déçu du discours de la nuit de mardi à mercredi de Benny Gantz, déplorant le fait qu’il n’ait pas abordé les questions de laïcité.
Avigdor Liberman, dirigeant du parti nationaliste israélien Yisrael Beyteinu, prononce un discours devant le siège électoral du parti à Jérusalem, le 17 septembre 2019. (Crédit : JALAA MAREY / AFP)