Le Hamas dément avoir rejeté la proposition d’échange de prisonniers
Un responsable du groupe terroriste déclare qu’Israël essaie juste de « calmer la colère » des familles des soldats morts
Le Hamas a démenti mercredi avoir rejeté une proposition israélienne concernant la libération de 18 Palestiniens et de restitution de 19 corps saisis pendant la guerre à Gaza en 2014 en échange des corps de deux soldats israéliens tombés au cours de ce conflit de 50 jours.
Ils ont également dénigré la proposition israélienne de transférer deux Israéliens ayant traversé la frontière à Gaza de leur plein gré et qui seraient détenus par le Hamas en échange de dizaines de Gazaouis ayant été arrêtés après avoir passé la frontière illégalement.
Un responsable du Hamas a informé le quotidien turc Milliyet que la déclaration mardi du négociateur en chef pour la libération des otages israéliens, Lior Lotan, qui annonçait l’échec de cet échange « n’était donc pas à prendre en considération », a rapporté la radio publique israélienne.
Lotan a déclaré mardi que le Hamas avait refusé une proposition israélienne d’échanger « les captifs et les dépouilles [des terroristes] de l’organisation de l’opération Bordure protectrice » contre les restes de deux soldats israéliens tués pendant la guerre de Gaza de 2014 et détenus par le groupe terroriste, Hadar Goldin et Oron Shaul, a annoncé la Deuxième chaîne.
Selon le reportage, Lotan a également précisé qu’Israël avait proposé de libérer les Gazaouis qui ont traversé la frontière avec Israël et ont ensuite été arrêtés en échange de la libération des Israéliens qui sont entrés dans la bande de Gaza et qui sont soupçonnés d’être détenus par le Hamas, Avraham Mengistu et Hisham al-Sayed.
Les dépouilles des soldats de Tsahal, Hadar Goldin et Oron Shaul, tués pendant la guerre de Gaza de 2014, sont retenus par le Hamas. Le groupe terroriste a également admis qu’Avraham Mengistu, 29 ans, et un citoyen israélien bédouin, Hisham al-Sayed, sont emprisonnés à Gaza.
La famille Mengistu s’est déclarée « déçue » d’avoir appris par les médias et non par des responsables du gouvernement que des négociations étaient en cours, a annoncé la Dixième chaîne.
« Le fait que nous apprenions par la presse que des négociations ont lieu est dérangeant et décevant, c’est une insulte faite aux familles en souffrance », ont-ils déclaré, selon la Dixième chaîne.