Israël en guerre - Jour 364

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Tsahal a déjoué une infiltration du Hamas par la mer ; plusieurs terroristes tués

Tsahal déclare avoir frappé 400 cibles du Hamas au cours de la journée écoulée * Biden appelle Netanyahu et salue la libération de deux otages * Macron propose une coalition internationale contre le Hamas

  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) rencontrant le président français  Emanuel Macron, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) rencontrant le président français Emanuel Macron, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)
  • Le président français Emmanuel Macron et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)
    Le président français Emmanuel Macron et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)
  • Yocheved Lifshitz (assise) avec ses petits-enfants à l'hôpital Ichilov après sa libération de Gaza, le 23 octobre 2023. (Autorisation)
    Yocheved Lifshitz (assise) avec ses petits-enfants à l'hôpital Ichilov après sa libération de Gaza, le 23 octobre 2023. (Autorisation)
  • Des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)
    Des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)
  • De la fumée s’élevant après une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP Photo)
    De la fumée s’élevant après une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, vue du sud d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Ariel Schalit/AP Photo)
  • Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre) s'adresse aux commandants de la 146e division dans le nord d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
    Le chef d'état-major de Tsahal, le lieutenant-général Herzi Halevi (au centre) s'adresse aux commandants de la 146e division dans le nord d'Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)
  • Des photographies de personnes tuées, disparues ou enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre exposées sur des sièges vides lors d'une exposition sous le slogan « UNIS CONTRE LE TERRORISME », à l'auditorium Smolarz de l'Université de Tel Aviv, le 22 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP Photo)
    Des photographies de personnes tuées, disparues ou enlevées lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre exposées sur des sièges vides lors d'une exposition sous le slogan « UNIS CONTRE LE TERRORISME », à l'auditorium Smolarz de l'Université de Tel Aviv, le 22 octobre 2023. (Crédit : Ohad Zwigenberg/AP Photo)
  • Le président français Emmanuel Macron arrivant en Israël sur fond de guerre contre le Hamas, à l'aéroport Ben Gurion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)
    Le président français Emmanuel Macron arrivant en Israël sur fond de guerre contre le Hamas, à l'aéroport Ben Gurion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)
  • Yocheved Lifshitz, 85 ans, parle aux journalistes à l'hôpital Ichilov à Tel Aviv après avoir été libérée de la captivité du Hamas le 24 octobre 2023 (Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)
    Yocheved Lifshitz, 85 ans, parle aux journalistes à l'hôpital Ichilov à Tel Aviv après avoir été libérée de la captivité du Hamas le 24 octobre 2023 (Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)
  • L'otage libérée Yocheved Lifshitz avec sa famille et le personnel de l'hôpital Ichilov, le 24 octobre 2023. (Crédit : Jenny Yerushalmi)
    L'otage libérée Yocheved Lifshitz avec sa famille et le personnel de l'hôpital Ichilov, le 24 octobre 2023. (Crédit : Jenny Yerushalmi)
  • Extrait d'une vidéo diffusée par le Hamas montrant les otages Yocheved Lifshitz, à gauche, et Nurit Cooper avant leur libération, le 23 octobre 2023. (capture d'écran)
    Extrait d'une vidéo diffusée par le Hamas montrant les otages Yocheved Lifshitz, à gauche, et Nurit Cooper avant leur libération, le 23 octobre 2023. (capture d'écran)
  • Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite), saluant le président français Emmanuel Macron avant une réunion, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)
    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite), saluant le président français Emmanuel Macron avant une réunion, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)
  • Le président Isaac Herzog rencontrant le président français Emanuel Macron, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
    Le président Isaac Herzog rencontrant le président français Emanuel Macron, à la résidence présidentielle, à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Amos Ben-Gershom/GPO)
  • Un convoi de camions de l'armée israélienne transportant des obus de mortier avance sur une route près de la ville méridionale de Sderot, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas COEX / AFP)
    Un convoi de camions de l'armée israélienne transportant des obus de mortier avance sur une route près de la ville méridionale de Sderot, le 23 octobre 2023. (Crédit : Thomas COEX / AFP)

Michael Herzog demande à la Croix-Rouge d’intervenir pour libérer les otages du Hamas

L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Michael Herzog, remet des cartes d'anniversaire pour un garçon israélien retenu en otage à Gaza à deux hauts responsables de la Croix-Rouge internationale dans leur bureau de Washington, le 24 octobre 2023. (Crédit : Ambassade d'Israël aux États-Unis)
L'ambassadeur d'Israël aux États-Unis, Michael Herzog, remet des cartes d'anniversaire pour un garçon israélien retenu en otage à Gaza à deux hauts responsables de la Croix-Rouge internationale dans leur bureau de Washington, le 24 octobre 2023. (Crédit : Ambassade d'Israël aux États-Unis)

L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Herzog, rencontre deux hauts responsables de la Croix-Rouge internationale à Washington et les exhorte ) œuvrer en faveur de la libération des quelque 220 otages qui ont été emmenés à Gaza par des groupes terroristes lors de l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

M. Herzog a également remis aux responsables de la Croix-Rouge des milliers de cartes d’anniversaire envoyées à Ohad Zichri, un jeune Israélien qui a fêté ses neuf ans hier alors qu’il était retenu en otage par le Hamas.

« Je demande à la Croix-Rouge d’agir contre les crimes de guerre du Hamas en ordonnant le retour inconditionnel de tous les otages, en exigeant une visite immédiate de la Croix-Rouge à tous les otages et en remettant les lettres d’anniversaire à Ohad », a déclaré M. Herzog dans un communiqué publié à l’issue de la réunion.

« Je remercie la présidente de la Croix-Rouge des États-Unis, Gail McGovern, et le représentant de la Croix-Rouge internationale aux États-Unis et au Canada, Patrick Hamilton, qui m’ont rencontré aujourd’hui, et je remercie l’organisation de coopérer avec le gouvernement israélien sur cette question humanitaire urgente », ajoute-t-il.

L’armée publie l’enregistrement d’un terroriste se vantant, au téléphone, d’avoir tué des Juifs

Le ministère de la Défense a publié un enregistrement d’un terroriste du Hamas qui a participé à l’attaque du 7 octobre dans le sud d’Israël et qui se vante auprès de ses parents d’avoir massacré 10 Juifs, avec des sous-titres en anglais.

L’enregistrement a apparemment été réalisé à l’aide du téléphone de l’une de ses victimes.

Dans l’appel, l’homme raconte avec enthousiasme à ses parents qu’il se trouve à Mefalsim, un kibboutz proche de la frontière de Gaza, et qu’il a tué à lui seul 10 Juifs. On entend ses parents le féliciter.

L’enregistrement a été diffusé plus tôt dans la journée au Conseil de sécurité des Nations unies par le ministre des Affaires étrangères, M. Eli Cohen.

Chikli « like » un post accusant une militante anti-refonte de complicité avec le Hamas

Le ministre des Affaires de la diaspora, Amichai Chikli, a « liké » une publication sur X dans laquelle on peut lire que l’activiste anti-refonte judiciaire Shikma Bressler a contribué à l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui a fait plus de 1 400 morts dans le sud d’Israël.

Hier, Shikma Bressler a écrit sur Twitter qu’il n’y a pratiquement personne en Israël qui fasse confiance au Premier ministre Benjamin Netanyahu et que le manque de leadership en Israël représente un danger pour l’État.

Le compte X de Chikli a mis un « like » sur une publication de Tamir Morag, un journaliste de la Quatorzième chaîne, alignée à droite, qui a partagé une capture d’écran du tweet de Bressler avec le commentaire suivant : « Quoi que vous fassiez, disiez ou criiez : vous vivrez à jamais avec la marque de Caïn pour votre contribution au terrible massacre dans la bande de Gaza ».

S’adressant à Bressler, Morag écrit : « Nous avons prévenu en temps réel que vous et vos amis allaient déclencher la guerre contre le peuple d’Israël », mais les militants anti-refonte ont refusé d’écouter. Morag suggérait par là que le Hamas s’est senti encouragé à lancer une attaque d’une telle ampleur en raison des luttes intestines israéliennes.

Les opposants à la refonte judiciaire reprochent essentiellement à Netanyahu d’être à l’origine de ces ruptures sociétales et reprochent au gouvernement d’avoir lancé des réformes fondamentales aussi controversées alors qu’elles ne bénéficiaient pas d’un large soutien de la part de l’opinion publique.

Chikli a également « liké » une autre publication qui critique la réponse de Bressler à l’assaut du Hamas.

Israël Katz veut traduire le Hamas en justice comme les nazis et appliquer la peine de mort

Le ministre de l'Énergie, Israël Katz, s'exprimant lors d'une conférence à Tel Aviv, le 13 mars 2023. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Le ministre de l'Énergie, Israël Katz, s'exprimant lors d'une conférence à Tel Aviv, le 13 mars 2023. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Le ministre de l’Energie, Israël Katz, demande la création d’une cour martiale qui fonctionnerait conformément à la loi israélienne sur la poursuite des nazis et des collaborateurs, afin de traduire en justice les terroristes capturés vivants lors de l’assaut du Hamas sur le sud d’Israël, le 7 octobre dernier.

Une telle loi permettrait à Israël d’exécuter ceux qu’il a arrêté. La loi israélienne n’autorise la peine capitale qu’en vertu de la Loi nazie et dans le cadre d’une cour martiale pour trahison.

Dans une lettre adressée au ministre de la Justice Yariv Levin, M. Katz affirme que l’extension d’une loi destinée aux nazis aux terroristes responsables des massacres n’est pas une mesure excessive.

« Les actes de ces ignobles misérables du Hamas, qui ont coupé des têtes et des membres, torturé, brûlé, violé, ne sont pas moins graves que ceux des nazis », écrit M. Katz, qui demande à M. Levin d’agir rapidement pour mettre en place un tribunal chargé de les juger dans les plus brefs délais.

MBS à Biden : la normalisation des relations avec Israël peut reprendre après la guerre

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, à droite, accueillant le président américain, Joe Biden à son arrivée au palais Al-Salam à Jeddah, en Arabie saoudite, le 15 juillet 2022. (Crédit : Bandar Aljaloud/Palais royal saoudien via AP)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, à droite, accueillant le président américain, Joe Biden à son arrivée au palais Al-Salam à Jeddah, en Arabie saoudite, le 15 juillet 2022. (Crédit : Bandar Aljaloud/Palais royal saoudien via AP)

Le président américain Joe Biden et le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman (MBS) se sont mis d’accord pour  » poursuivre  » les négociations qui étaient en cours pour normaliser les liens entre Israël et l’Arabie saoudite avant le déclenchement de la guerre de Gaza, indique la Maison Blanche dans un compte-rendu de l’appel téléphonique que les deux dirigeants ont tenu plus tôt dans la journée.

M. Biden et MBS « ont affirmé l’importance d’œuvrer en faveur d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens dès que la crise s’apaisera, en s’appuyant sur les travaux déjà en cours entre l’Arabie saoudite et les États-Unis au cours des derniers mois », indique le communiqué de la Maison-Blanche.

Les représentants de Joe Biden ont reconnu que l’effort de normalisation n’était plus la priorité immédiate des États-Unis et d’Israël, qui s’efforcent de réagir à l’attaque du Hamas du 7 octobre. Cependant, la Maison Blanche insiste sur le fait qu’elle reste attachée à cet objectif et a suggéré que l’une des raisons du massacre du Hamas était d’essayer de contrecarrer cet effort.

M. Biden, mais surtout MBS , ont « salué les efforts déployés pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas et ont appelé à leur libération immédiate », selon le communiqué.

Les deux dirigeants ont également salué la récente livraison d’aide humanitaire à Gaza, tout en reconnaissant la nécessité d’une assistance supplémentaire.

M. Biden a salué « la contribution de 100 millions de dollars du Conseil de coopération du Golfe pour soutenir ces efforts humanitaires, et a discuté du déboursement de 100 millions de dollars des États-Unis pour soutenir la réponse ».

« Les deux dirigeants se sont mis d’accord sur la poursuite d’efforts diplomatiques plus larges pour maintenir la stabilité dans la région et empêcher le conflit de s’étendre », indique la Maison Blanche, ajoutant que M. Biden a affirmé le soutien des États-Unis à la défense de ses alliés dans la région contre les attaques terroristes.

Des camions d’aide humanitaire arrivent à Gaza

Le Croissant-Rouge palestinien indique que huit camions d’aide sont entrés à Gaza. Il s’agit de la première livraison depuis plus de 24 heures.

Les camions transportent de l’eau, de la nourriture et des médicaments.

Le porte-parole du ministère de la santé du Hamas, Ashraf al-Qudra, déclare à Al-Jazeera que d’ici quelques heures, la bande de Gaza pourrait ne plus être en mesure de fournir de services médicaux.

« Nous avons atteint le stade de l’effondrement complet », affirme-t-il en demandant du carburant et des produits médicaux. Israël a déclaré qu’il n’autoriserait pas l’entrée de carburant dans la bande de Gaza, car il pourrait être volé par le Hamas et détourné à des fins terroristes.

L’UNRWA a également déclaré qu’elle ne serait plus en mesure de fournir des services si aucun carburant n’arrivait dans la bande de Gaza.

Fin de l’alerte à Netiv Haasara

Le commandement du front intérieur lève l’alerte pour les résidents de Netiv Ha’asara, déclarant que « l’incident a été traité », sans donner de détails.

Les quelques résidents qui se trouveraient encore dans le kibboutz situé à la frontière de Gaza sont informés qu’ils peuvent quitter leur domicile librement.

Une alerte à l’infiltration reste en place pour les kibboutz voisins de Zikim et Karmia. On ne sait pas si les évènements sont liés.

Macron est arrivé à Amman

Le président français Emmnauel Macron est arrivé mardi soir à Amman, troisième étape de son voyage dans la région destiné à marquer la solidarité de la France avec Israël, après l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre, a constaté une journaliste de l’AFP.

Le chef de l’Etat français est arrivé à 22H30 (19H30 GMT) en provenance d’Israël, où il a rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyahu et des familles de victimes franco-israéliennes frappées par l’attaque.

Il a ensuite rencontré en Cisjordanie le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Le Qatar dit avoir « bon espoir » de faire libérer des otages du Hamas

Montage de photos d'otages détenus à Gaza par le Hamas après l'invasion de 2 500 terroristes en Israël, le 7 octobre 2023, au cours de laquelle 1 400 personnes ont été massacrées et quelque 220 capturées. (Crédit : Kidnapped From Israel / Dede Bandaid, Nitzan Mintz et Tal Huber. Conçu par Shira Gershoni et Yotam Kellner)
Montage de photos d'otages détenus à Gaza par le Hamas après l'invasion de 2 500 terroristes en Israël, le 7 octobre 2023, au cours de laquelle 1 400 personnes ont été massacrées et quelque 220 capturées. (Crédit : Kidnapped From Israel / Dede Bandaid, Nitzan Mintz et Tal Huber. Conçu par Shira Gershoni et Yotam Kellner)

Les négociateurs du Qatar, impliqués dans les efforts visant à libérer les otages pris par le Hamas lors de son attaque contre Israël, ont « bon espoir » de parvenir à d’autres libérations, selon le ministère de Affaires étrangères.

Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, a déclaré mardi que les négociateurs qataris avaient « bon espoir d’obtenir d’autres libérations » grâce aux pourparlers en cours avec Israël et le Hamas.

Doha a obtenu la libération de quatre otages : deux Américaines vendredi et deux Israéliennes lundi.

Il y a eu « plus d’ouverture sur la volonté politique entre les deux parties » après la libération des deux Israéliennes, a-t-il dit à l’AFP.

Il a néanmoins mis en garde contre l’escalade de la violence dans la bande de Gaza et les difficultés logistiques pour faire sortir les otages.

Le Qatar accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012.

Le porte-parole du ministère a assuré que le bureau du groupe terroriste palestinien communiquait « efficacement » avec ses membres dans la bande de Gaza en vue de la libération des otages.

L’émirat fournit depuis des années une aide financière à la bande de Gaza, coordonnée selon lui avec Israël, les Nations unies et les Etats-Unis.

L’alerte infiltration retentit à Netiv Haasara

Des alarmes d’infiltration ont été déclenchées à Netiv Haasara, un kibboutz situé juste au nord de Gaza, après que des alarmes aient été déclenchées à Zikim et Karmia.

Les habitants ont été évacués, mais toute personne se trouvant sur place est priée d’entrer dans une pièce sécurisée et de s’y confiner, porte verouillée.

L’armée israélienne n’a fait aucun commentaire, mais des images ont montré plus tôt des fusées éclairantes tirées pour illuminer la zone côtière dans le cadre de la recherche de suspects.

Un producteur de CNN documente la vie de sa famille, de Gaza à Khan Younis

CNN diffuse des images compilées par son producteur Ibrahim Dahman, basé à Gaza, qui a documenté l’expérience de sa famille en essayant de fuir les combats à Gaza.

Ibrahim Dahman et sa famille ont quitté la ville de Gaza pour Khan Younis à conformément à la directive israélienne demandant aux habitants de Gaza d’évacuer la partie nord de la bande de Gaza.

« Nous allons mourir aujourd’hui ? C’est ce que mon fils me demande depuis que nous avons quitté la ville de Gaza », relate Dahman.

« La vie à Khan Younis est difficile. Nous sommes hébergés avec au moins 150 autres familles déplacées du nord, et nous mangeons le strict minimum pour survivre », explique-t-il en montrant des images d’enfants dormant à même le sol dans une pièce non meublée.

« Nous passons notre temps à regarder les frappes aériennes et à remplir le réservoir d’eau. C’est comme boire de l’eau des toilettes – nos enfants boivent de l’eau des toilettes », ajoute-t-il.

Du carburant est nécessaire pour alimenter les usines de désalinisation de Gaza, mais Israël n’en a pas autorisé l’entrée, affirmant qu’il serait détourné par le Hamas, qui en déjà volé à l’ONU.

Il explique qu’il a tenté d’atteindre le point de passage de Rafah pour fuir vers l’Égypte au cours du week-end, comme des centaines d’autres détenteurs de passeports étrangers, mais qu’il a été refoulé. Selon les États-Unis, le Hamas a empêché les habitants de Gaza détenteurs de passeports étrangers d’emprunter ce point de passage.

« Nous avons fait demi-tour, évitant le chaos, en espérant que demain sera meilleur qu’aujourd’hui », explique-t-il.

Dahman montre des images qu’il a prises d’une frappe aérienne israélienne à distance, dans lesquelles il demande à son jeune fils s’il a peur. Le petit garçon répond par la négative.

« Mais je peux voir la peur dans ses yeux – la même que dans les miens.

Nouvelle alerte à l’infiltration à Zikim après une attaque par la mer

Une alerte à l’infiltration retentit à Zikim et Karmia pour la deuxième fois ce soir, quelques heures après que Tsahal a déclaré avoir arrêté un groupe de terroristes du Hamas qui tentaient de pénétrer en Israël par la mer.

Les habitants des deux kibboutzim ont été évacués avec le reste de la région frontalière de Gaza après le 7 octobre.

L’armée israélienne a déclaré plus tôt qu’elle continuait à quadriller le secteur à la recherche d’éventuels terroristes qui auraient pu échapper à la première intervention de forces israéliennes sur la plage de Zikim, juste au nord de Gaza.

Retour à la normale pour la plupart des écoles dès mercredi

Les écoles de la majeure partie d’Israël pourront ouvrir comme d’habitude à partir de demain, y compris à Jérusalem, Tel Aviv et Haïfa, selon les nouvelles directives données aujourd’hui par le Commandement du front intérieur. Auparavant, dans ces régions, les écoles fonctionnaient en partie en présentiel et en partie en télé-enseignement, en fonction de l’accès aux abris et du personnel disponible.

La directive s’applique aux écoles de la maternelle à la terminale dans « la majeure partie du pays », mais exclut le Néguev occidental, Ashkelon, Ashdod et d’autres zones autour de Gaza, où l’enseignement en présentiel est toujours interdit. D’autres régions, comme la frontière avec le Liban, le Golan et le centre du Néguev, continueront d’autoriser l’enseignement en personne dans des conditions dites de sécurité, conjuguées à l’enseignement à distance.

Cette dernière directive n’est techniquement en vigueur que jusqu’au jeudi 26 octobre à 18 heures.

La municipalité de Jérusalem a annoncé que les écoles seraient ouvertes demain, et à Tel Aviv, la municipalité a déclaré que, jusqu’à la fin de la semaine, elle n’autoriserait l’ouverture que des écoles bénéficiant d’une protection adéquate pour tous les élèves.

Selon un rapport publié aujourd’hui par Ynet, environ une école sur cinq dans le pays ne dispose pas d’abris anti-atomiques adéquats pour tous les élèves et le personnel.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas il y a plusieurs semaines, le ministère de l’Education, en collaboration avec le Commandement du Front intérieur, a publié une série de déclarations mettant en œuvre des activités d’enseignement à distance et/ou en présentiel dans différentes régions du pays en utilisant un système de code couleur qui a changé au fur et à mesure de l’évolution de la situation en matière de sécurité.

L’ensemble du système éducatif souffre toujours d’une pénurie de personnel causée par l’appel massif des réservistes de l’armée israélienne, et doit faire face à des dizaines de milliers d’élèves déplacés, qui ont été évacués des communautés autour de Gaza et le long de la frontière libanaise.

Allemagne: un islamiste soupçonné d’avoir planifié un attentat contre un rassemblement pro-Israël

La police allemande a arrêté un islamiste, déjà condamné, car il est soupçonné d’avoir planifié un attentat contre un rassemblement pro-Israël.

L’homme a été arrêté par la police à Essen, dans le nord-ouest de l’Allemagne, selon Der Spiegel, qui rapporte qu’il avait accès à un camion et qu’il aurait pu chercher à l’utiliser pour commettre un attentat à la voiture bélier.

Selon le journal, l’homme avait cherché en ligne les détails sur lesévénements pro-Israël, mais on ne sait pas encore s’il avait choisi une cible. La police d’Essen a indiqué dans un communiqué qu’elle avait arrêté un homme dans la ville voisine de Duisberg après avoir perquisitionné son appartement sur la base d’un renseignement.

Selon Der Speigel, l’information provenait d’un service de renseignement étranger, et l’homme était depuis longtemps une cible de surveillance en raison d’avertissements antérieurs le concernant.

Un cessez-le-feu à Gaza « ne bénéficierait qu’au Hamas », martèle la Maison Blanche

Un cessez-le-feu dans la bande de Gaza « ne bénéficierait qu’au Hamas », a répété mardi la Maison Blanche, à l’heure où Israël multiplie les frappes aériennes contre ce groupe islamiste palestinien auteur d’une attaque sans précédent en sol israélien.

« Un cessez-le-feu à ce stade-ci ne bénéficierait qu’au Hamas », a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, qui a prévenu que la situation allait encore s’empirer pour les civils.

Le Hamas rejette la résolution de l’ONU soumise par les Etats-Unis

Dans une déclaration, le Hamas rejette la résolution rédigée par les Etats-Unis qui doit être discutée aujourd’hui au Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon une copie obtenue par le Times of Israel, la résolution condamne le Hamas, exige la libération immédiate de tous les otages et reconnaît le droit d’Israël à l’autodéfense, mais appelle également à une pause humanitaire, au respect des lois internationales sur la protection des civils et à l’accès immédiat de l’aide humanitaire à Gaza.

Le groupe terroriste affirme que la résolution est « une extension de la couverture politique » que les États-Unis fournissent à Israël, et que les amendements apportés jusqu’à présent au texte « ne respectent pas le niveau minimum de justice ».

Le Hamas demande également aux États membres du Conseil de sécurité de forcer Israël à mettre fin à son attaque contre Gaza, à ouvrir les points de passage frontaliers et à faciliter l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Aucune aide n’est entrée à Gaza mardi, selon les États-Unis

Le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré qu’aucun camion n’avait pu entrer à Gaza avec de l’aide humanitaire aujourd’hui, après trois jours consécutifs au cours 60 camions ont été autorisés à entrer dans l’enclave par l’Égypte.

En début de semaine, l’envoyé américain David Satterfield a déclaré qu’il y aurait un « flux continu » d’aide humanitaire dans la bande de Gaza après qu’Israël a bloqué toute entrée d’aide pendant les deux premières semaines de la guerre, craignant qu’elle ne soit détournée vers le Hamas.

Lorsqu’on lui demande si les États-Unis se préparent à l’éventualité d’une évacuation massive de citoyens américains au cas où la guerre s’étendrait, M. Kirby refuse d’entrer dans les détails, mais admet qu’il « serait imprudent et irresponsable de ne pas avoir des gens qui réfléchissent à un large éventail d’éventualités et de possibilités, et les évacuations sont certainement l’une d’entre elles ».

Il ajoute que les États-Unis ne fixent aucune ligne rouge à Israël en ce qui concerne la manière dont il mène ses opérations militaires à Gaza, tout en soulignant l’importance de protéger les civils.

EN DIRECT : Manifestation pour le retour des otages devant l’ONU à New York

Des membres des familles des otages pris et détenus par le Hamas, des dignitaires israéliens et de grandes organisations juives se sont réunis pour demander la libération immédiate des otages.

La manifestation se tient sur la place Dag Hammarskjold, devant le siège des Nations unies.

Les forces navales recherchent d’autres plongeurs du Hamas après leur attaque maritime

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les forces de la marine continuaient de rechercher d’autres terroristes potentiels qui ont tenté ce mardi soir de s’infiltrer en Israël depuis la bande de Gaza via la mer.

Hagari a affirmé que les forces de la Marine – y compris des commandos navals – avaient repéré la cellule terroriste du Hamas entrant en mer depuis un tunnel.

Les forces navales ont ouvert le feu sur les plongeurs du Hamas, les tuant, « et sont actuellement en train de s’assurer qu’il n’y a plus de membres de la cellule en mer », a-t-il dit.

Le Hamas a revendiqué la responsabilité de cette tentative d’attaque maritime et affirmé que ses membres avaient affronté les forces israéliennes après avoir apparemment réussi à s’infiltrer en Israël.

Les médias ont suggéré qu’au moins quatre terroristes avaient été tués. D’autres articles évaluent ce nombre à neuf.

La Maison Blanche réitère son opposition au cessez-le-feu, mais pas à la pause humanitaire

John Kirby, porte-parole du département de la Défense des États-Unis, a réitéré la position actuelle de l’administration Biden contre un cessez-le-feu dans la guerre à Gaza.

Cette remarque intervient après que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé la communauté internationale à envisager des « pauses humanitaires » dans les combats à Gaza afin de mieux protéger les civils.

« Un cessez-le-feu dès maintenant ne profitera qu’au Hamas », a déclaré Kirby lors d’un point presse.

Kirby a précisé que les pauses humanitaires étaient « des outils… pour des périodes temporaires. Ce n’est pas la même chose qu’un cessez-le-feu ».

Lundi, un porte-parole du Département d’État a déclaré que la suspension des frappes contre le Hamas permettrait à l’organisation terroriste de retrouver des forces.

L’armée refuse d’autoriser l’entrée de carburant à Gaza

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que le carburant n’entrerait pas à Gaza, après des informations selon lesquelles le Hamas aurait conditionné la libération de 50 binationaux qu’il détient en otage à l’autorisation par Israël d’autoriser l’entrée de carburant dans la zone.

« Le carburant n’entrera pas dans la bande de Gaza. Le Hamas en a besoin pour son infrastructure opérationnelle », a déclaré Hagari.

Deux roquettes tirées depuis la Syrie selon Tsahal

L’armée israélienne a affirmé que deux roquettes avaient été lancées depuis la Syrie vers le nord d’Israël, déclenchant l’alarme dans les communautés du plateau du Golan, à Neot Golan, Bnei Yehuda et Givat Yoav.

Les deux projectiles ont atterri dans des zones ouvertes selon l’armée.

L’armée israélienne a affirmé répondre par des tirs d’artillerie sur la source des tirs en Syrie.

La porte-parole de la Maison Blanche durcit ses commentaires sur l’antisémitisme après des critiques

La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a ouvert sa conférence de presse d’aujourd’hui en clarifiant une réponse qu’elle avait donnée hier et qui semblait minimiser la recrudescence des attaques antisémites depuis le déclenchement de la guerre à Gaza.

Interrogée sur le degré d’inquiétude de la Maison Blanche quant à la possibilité d’une augmentation de l’antisémitisme en raison de la guerre, Jean-Pierre avait déclaré lundi : « Nous n’avons vu aucune menace crédible… Mais voyez plutôt : les musulmans et ceux perçus comme musulmans ont subi un nombre disproportionné d’attaques motivées par la haine. »

Après avoir été critiquée pour ces propos, Jean-Pierre a tweeté quelques heures plus tard : « Pour être claire : le président et notre équipe sont très préoccupés par la montée de l’antisémitisme, en particulier après l’horrible attaque terroriste du Hamas en Israël. »

Mais l’attachée de presse est allée plus loin dans ses dernières remarques en ouverture du point de presse d’aujourd’hui.

« Lorsque les Juifs sont ciblés en raison de leurs croyances ou de leur identité, lorsqu’Israël est pointé du doigt à cause de la haine anti-juive, c’est de l’antisémitisme et c’est inacceptable. Il n’y a pas de place pour l’antisémitisme, point final », a-t-elle dit.

« C’est important pour le président, c’est important pour moi personnellement et pour tout le monde dans l’administration, suite aux attaques terroristes du Hamas en Israël, qui ont été les plus meurtrières pour les Juifs depuis la Shoah. Le président a été cohérent et clair : nous devons tous faire notre part et dénoncer avec force l’antisémitisme et nous devons garantir qu’il n’y a pas de place pour la haine en Amérique – ni contre les Juifs, ni contre les musulmans, ni contre les Arabes américains, ni contre les Palestiniens américains, ni contre qui que ce soit. »

Biden dit que l’aide à Gaza n’arrive pas assez vite

Alors qu’il lui était demandé à la sortie d’un événement à la Maison Blanche s’il pensait que l’aide humanitaire parvenait à Gaza de façon convenable, le président américain Joe Biden a répondu : « Pas assez rapidement »

Plus de 100 attaques contre des Palestiniens depuis le 7 octobre en Cisjordanie selon Yesh Din

Une image qui semble montrer des résidents d'implantations à proximité de la ville de Qusra, en Cisjordanie, le 11 octobre 2023. (Capture d'écran : X/  used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)
Une image qui semble montrer des résidents d'implantations à proximité de la ville de Qusra, en Cisjordanie, le 11 octobre 2023. (Capture d'écran : X/ used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

Les résidents d’implantations auraient commis plus de 100 agressions contre des Palestiniens depuis le début de la guerre, selon l’ONG de défense des droits humains Yesh Din.

Les attaques auraient eu lieu dans au moins 62 localités différentes de Cisjordanie et auraient causé la mort d’au moins six Palestiniens par balles réelles.

Quatre Palestiniens ont été tués lors d’affrontements avec des résidents d’implantations dans le village de Qusra, en Cisjordanie, près de Naplouse, le 11 octobre, et deux autres ont été abattus le lendemain lorsque des Israéliens extrémistes ont ouvert le feu sur un cortège funèbre.

En outre, les résidents d’implantations ont causé des dégâts aux propriétés palestiniennes, incendiant des maisons et des véhicules et déracinant des arbres. Ils sont accusés d’avoir déplacé des communautés de bergers bédouins.

L’ONG affirme qu’aucun résident d’implantation n’a été détenu, arrêté ou soumis à une enquête.

Au total, depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël, 96 Palestiniens de Cisjordanie auraient été tués, rapporte l’ONG.

Des affrontements ont eu lieu à plusieurs reprises entre les forces de Tsahal et les Palestiniens en Cisjordanie dans les jours qui ont suivi le 7 octobre, l’armée faisant état de plusieurs tentatives d’attentats terroristes.

Bahreïn envoie une cargaison d’aide destinée à Gaza

Bahreïn a expédié une première livraison d’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre.

« L’envoi d’aide du Bahreïn reflète la position ferme de Sa Majesté le roi Hamad bin Isa Al Khalifa en faveur de la juste cause palestinienne et de son soutien au peuple palestinien », a déclaré l’envoyé de Bahreïn pour les affaires humanitaires, Shaikh Nasser bin Hamad Al Khalifa.

L’envoi comprend 40 tonnes de fournitures médicales et alimentaires pour les Palestiniens de Gaza et est coordonné avec le Croissant-Rouge international, le Croissant-Rouge égyptien et le Croissant-Rouge palestinien, a déclaré Cheikh Nasser, ajoutant que Bahreïn fournirait une aide supplémentaire à l’avenir.

Abbas n’accepterait de gouverner Gaza que dans le cadre d’un accord sur la création d’un État – responsable palestinien

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontrant le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en Jordanie, le 13 octobre 2023. (Crédit : Département d'État américain)
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken rencontrant le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en Jordanie, le 13 octobre 2023. (Crédit : Département d'État américain)

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré aux responsables de l’administration Biden que l’AP n’envisagerait de revenir diriger la bande de Gaza que si l’idée faisait partie d’une initiative de paix plus large avec Israël, a déclaré un responsable palestinien au Times of Israël.

Alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme qu’Israël ne se concentre pas actuellement sur la question de savoir qui gouvernera Gaza une fois que Tsahal aura réussi à renverser le Hamas, les responsables américains ont commencé à réfléchir à des scénarios possibles et ont demandé à Abbas et à ses collaborateurs si l’AP serait disposée à diriger à nouveau l’enclave côtière.

Un tel scénario serait très difficile à mettre en œuvre, compte tenu de la faiblesse historique de l’Autorité palestinienne. L’instance dirigeante de Cisjordanie a été en proie à la corruption, a perdu sa crédibilité parmi les Palestiniens en raison de sa coopération avec Israël et a vu le soutien international diminuer après le rejet d’offres de paix et le maintien des allocations aux prisonniers terroristes palestiniens.

Les opposants à Netanyahu ont accusé celui-ci d’avoir renforcé le Hamas au cours des 15 dernières années afin de créer la division parmi les factions palestiniennes et d’affaiblir l’Autorité palestinienne, plus modérée, qui reconnaît Israël et soutient une solution à deux États.

Abbas a déclaré aux responsables de l’administration Biden qu’il ne retournerait pas à Gaza « sur un char israélien », a déclaré le responsable palestinien, confirmant une information du site d’information Ynet.

Au lieu de cela, le responsable affirme que le dirigeant de l’AP a insisté pour qu’Israël déclare publiquement son intention de permettre la création d’un État palestinien indépendant en Cisjordanie et à Gaza – ce qui serait sûrement vu comme un échec pour le gouvernement israélien actuel, qui suit une ligne radicale.

Le responsable palestinien a affirmé que l’administration Biden avait reconnu qu’un éventuel retour de l’Autorité palestinienne dans la bande de Gaza ne pourrait pas se faire du jour au lendemain, et a estimé qu’il n’existait pas de bonnes options pour le moment.

Les discussions sur la question en sont encore à leurs débuts, a indiqué le responsable.

Macron à Abbas: « L’avenir » des Palestiniens passe par une lutte « sans ambiguïté » contre le terrorisme

Le président français Emmanuel Macron a estimé mardi à Ramallah que l’avenir des Palestiniens passait par une lutte « sans merci et sans ambiguïté contre le terrorisme », insistant sur la reconnaissance mutuelle des droits d’Israël et des Palestiniens.

« Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas la reconnaissance du droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un territoire et d’un Etat. Il n’y aura pas de paix durable s’il n’y a pas la reconnaissance assumée de la part du peuple palestinien et de ses autorités d’un Etat d’Israël et de l’importance de son existence et de sa sécurité », a-t-il dit après une rencontre avec Mahmoud Abbas.

Des sirènes à la roquette retentissent sur le plateau du Golan

Des sirènes à la roquette ont retenti dans le sud du plateau du Golan, indiquant d’éventuels tirs de roquettes depuis la Syrie.

L’armée israélienne a affirmé qu’elle enquêtait sur la cause de ces alarmes.

Il y a deux semaines, plusieurs mortiers ont été lancés depuis la Syrie vers le nord d’Israël, sans causer de dégâts.

Les tirs de roquettes depuis Gaza semblent également avoir repris après une pause de plusieurs heures, des sirènes retentissant dans les communautés proches de la bande.

Des plongeurs du Hamas qui tentaient de s’infiltrer sur les côtes israéliennes ont été tués – Tsahal

Des soldats israéliens sur la plage de Zikim, près de la frontière avec Gaza, après qu'elle ait été fermée aux visiteurs, le 24 avril 2021. (Crédit : Flash90)
Des soldats israéliens sur la plage de Zikim, près de la frontière avec Gaza, après qu'elle ait été fermée aux visiteurs, le 24 avril 2021. (Crédit : Flash90)

Un certain nombre de terroristes du Hamas qui tentaient de s’infiltrer en Israël depuis la bande de Gaza via la mer ont été tués par les forces de la marine israélienne, a indiqué l’armée.

L’armée israélienne n’a pas précisé combien de plongeurs du Hamas avaient tenté de s’infiltrer en Israël, mais les médias ont affirmé qu’au moins quatre terroristes avaient été tués.

Un article évalue à 8 le nombre de terroristes du Hamas tués.

Au cours de l’incident, une alarme d’infiltration présumée a retenti dans les communautés frontalières de Zikim et de Karmia.

Des échanges de tirs ont ensuite pu être entendus.

L’armée israélienne a affirmé qu’un avion de combat avait également mené une frappe aérienne contre un complexe d’où les terroristes étaient partis.

Les forces continuent de scruter la zone, a ajouté l’armée israélienne.

Emmanuel Macron rencontre Mahmoud Abbas à Ramallah

Le président français Emmanuel Macron et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)
Le président français Emmanuel Macron et le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/POOL/AFP)

Le président français Emmanuel Macron a rencontré ce mardi soir à Ramallah, en Cisjordanie, le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Ils ont tenu une conférence de presse conjointe.

Abbas, réclamant un cessez-le-feu, a demandé à Macron de « mettre fin à ce génocide, à cette guerre, à l’occupation de notre terre, de notre peuple, de nos lieux saints, et de reconnaitre notre État de Palestine ».

Macron, exprimant ses condoléances à toutes les victimes civiles, lui a répondu que « rien, nulle part, ne justifie la violence terroriste ».

Il a affirmé que « l’attaque du 7 octobre [contre Israël] était une catastrophe humanitaire et politique pour les Palestiniens ».

« Nous partageons la même position : le rejet de toute violence », a-t-il dit, insistant sur le fait que le Hamas « ne représente pas le peuple palestinien ». « C’est pourquoi la France maintient son soutien à la société civile et à l’Autorité palestinienne. »

« Une vie palestinienne vaut une vie française, qui vaut une vie israélienne », a-t-il ajouté, rappelant l’importance de « protéger les civils, une obligation morale en tout lieu » et appelant à « ce que la guerre n’embrase pas toute la région ».

Emmanuel Macron a également évoqué l’idée d’une coopération d’alliés unis contre le terrorisme et le Hamas, vivement condamné, une « aide exceptionnelle » pour les populations civiles de Cisjordanie touchées par la situation, et la reprise d’un processus de paix incluant une solution à deux États.

L’UNRWA indique que ses opérations à Gaza seront interrompues à moins que du carburant soit apporté

L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a déclaré qu’elle serait contrainte d’arrêter mercredi ses activités dans la bande de Gaza à moins qu’il n’y ait des livraisons de carburant vers ce territoire déchiré par la guerre.

« Si nous ne recevons pas de carburant de toute urgence, nous serons contraints d’arrêter nos opérations dans la bande de Gaza dès demain soir », a déclaré l’UNRWA sur X.

Les camions du groupe ont été utilisés pour distribuer de l’aide dans l’enclave.

À Beyrouth, le responsable du Hamas, Osama Hamdan, a déclaré à l’agence de presse allemande DPA qu’aucun otage ne serait libéré à moins que du carburant ne commence à affluer dans la bande de Gaza.

Blinken dit que des pauses humanitaires à Gaza devraient être envisagées

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que des « pauses humanitaires » dans la guerre à Gaza devaient être envisagées afin de protéger les civils palestiniens.

Par cette remarque, prononcée lors de son discours à une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU sur la guerre, c’est la première fois qu’un responsable américain appelle publiquement à un quelconque arrêt des combats.

L’idée n’est cependant pas un cessez-le-feu, que les responsables américains ont rejeté ces derniers jours, la voyant comme une mesure qui équivaudrait à aider le Hamas, arguant qu’Israël avait toujours le droit de répondre par la force à l’attaque du 7 octobre afin de s’assurer qu’elle ne se reproduise jamais.

« Les civils palestiniens doivent être protégés. Cela signifie que le Hamas doit cesser de les utiliser comme boucliers humains. Il est difficile d’imaginer un acte d’un plus grand cynisme », a déclaré Blinken.

« Cela signifie qu’Israël doit prendre toutes les précautions possibles pour éviter de nuire aux civils. Cela signifie que la nourriture, l’eau, les médicaments et toute autre aide humanitaire essentielle doivent pouvoir parvenir à Gaza et aux personnes qui en ont besoin. Cela signifie que les civils doivent pouvoir se mettre à l’abri du danger. Cela signifie que des pauses humanitaires doivent être envisagées à ces fins », a ajouté le secrétaire d’État.

Netanyahu affirme que les frappes de lundi sur Gaza ont été les plus fortes à ce jour

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre des troupes dans le sud d’Israël, le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gidon/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu rencontre des troupes dans le sud d’Israël, le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gidon/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré aux soldats de la division d’élite Yohalam du Corps du génie que le pays allait bientôt entrer dans la prochaine étape de l’opération contre le Hamas, faisant vraisemblablement référence à une invasion terrestre, a indiqué le bureau du Premier ministre.

« Nous sommes confrontés à la prochaine étape [de l’opération], elle est en route. Vous le savez, vous en faites partie, vous en êtes le fer de lance. J’apprécie énormément ce que vous savez faire, votre esprit combatif et votre volonté de sauver notre pays de ces animaux, et je suis sûr que nous y parviendrons. Nous n’avons qu’une seule tâche : écraser le Hamas, l’annihiler. Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas réussi », a-t-il déclaré, selon le cabinet du Premier ministre.

Netanyahu s’est adressé aux soldats lors d’une visite dans une base militaire située à environ 20 kilomètres à l’extérieur de Gaza. Sur place, il a eu un aperçu des activités de l’unité depuis le début de la guerre le 7 octobre et a pu voir des armes importées en Israël depuis la bande de Gaza par le Hamas, qui ont été trouvées et saisies par l’unité.

« Nous frappons nos ennemis avec une force énorme », a-t-il déclaré aux soldats, selon son bureau. « Hier, lors de nos attaques à Gaza, nous avons porté à l’ennemi le coup le plus dur qu’il ait subi en une seule journée. Nous avons tué des dizaines de terroristes, peut-être même davantage, et nous sommes en train de déterminer l’étendue exacte des dégâts. »

Ashkelon ajoutée au plan d’avantages pour la communauté frontalière de Gaza

La Commission des Finances de la Knesset a désigné la ville d’Ashkelon comme ayant droit à une indemnisation complète pour les dommages subis pendant la guerre, dans le cadre d’un programme de prestations d’urgence que l’État accorde aux municipalités et aux villes proches de la frontière israélienne avec Gaza.

La politique précédente n’accordait le niveau d’indemnisation le plus élevé de l’État qu’aux communautés situées dans un rayon de sept kilomètres de la frontière avec Gaza, ce qui n’est pas le cas d’Ashkelon, bien qu’elle soit la ville d’Israël la plus visée par les roquettes.

La décision de la commission des Finances est suffisante pour étendre les bénéfices à Ashkelon, a déclaré un porte-parole de la commission.

Ce changement de politique sera valable un an.

Blinken au Conseil de sécurité : Où est la répulsion face aux attaques du Hamas

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a semblé critiquer une grande partie de la communauté internationale pour ne pas avoir condamné explicitement l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Blinken a déclaré dans son discours devant la réunion ministérielle du Conseil de sécurité des Nations unies que, lors de ses conversations avec les dirigeants à travers le monde depuis l’attaque, ils avaient été d’accord sur le fait que les pays avaient le droit et l’obligation de répondre aux attaques terroristes contre leurs civils, mais il a indiqué que tous ne l’avaient pas reconnu publiquement.

« Il faut se demander : où est l’indignation ? Où est la répulsion ? Où est le rejet ? Où est la condamnation explicite de ces horreurs ? », a déclaré Blinken.

Le secrétaire a appelé les pays à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour obtenir la libération des plus de 220 otages restants à Gaza.

Blinken a déclaré lors de la réunion ministérielle que, même si les États-Unis ne cherchaient pas à entrer en conflit avec l’Iran, ils réagiront si Téhéran ou ses mandataires attaquent le personnel américain. « Ne faites pas d’erreur. Nous défendrons notre peuple. Nous défendrons notre sécurité de manière rapide et décisive. »

Blinken a exhorté les membres du Conseil de sécurité à dénoncer l’Iran pour ses activités régionales néfastes et à l’avertir, comme l’ont fait les États-Unis, de ne pas ouvrir un autre front contre Israël.

« Agissez comme si la sécurité et la stabilité de toute la région et au-delà étaient en jeu, car c’est le cas », a déclaré Blinken aux pays membres.

Il a conclu en exhortant les membres à « redoubler d’efforts collectifs » pour œuvrer à une solution à deux États après le déclenchement de la guerre à Gaza.

« La seule voie vers une paix et une sécurité durables dans la région, la seule façon de sortir de cet horrible cycle de violence passe par deux États pour deux peuples », a déclaré Blinken, reconnaissant que cela serait difficile.

« Rien ne serait une plus grande victoire pour le Hamas que de laisser sa brutalité nous conduire sur la voie du terrorisme et du nihilisme. Nous ne devons pas le laisser faire. Le Hamas ne peut pas choisir à notre place », a dit Blinken, ajoutant que la voie que les États-Unis et le monde devraient choisir est celle où la région serait plus intégrée et « normalisée » – faisant allusion aux efforts visant à négocier un accord israélo-saoudien.

Le responsable du Jihad islamique en Iran affirme qu’Israël n’a rien à gagner à Gaza

Nasser Abu Sharif, le représentant du Jihad islamique palestinien en Iran, a affirmé qu’une invasion terrestre de Gaza « n’apporterait pas beaucoup de succès à Israël ».

Bien qu’Israël dispose d’équipements militaires sophistiqués, l’invasion terrestre sera « accompagnée de nombreux ‘si’ et de ‘mais’, tant à l’intérieur [de Gaza] qu’à l’extérieur », a déclaré le responsable du groupe terroriste dans une interview à l’agence de presse iranienne IRNA, faisant référence au déclenchement possible d’un front de guerre au nord du pays contre le Hezbollah.

Abu Sharif a affirmé que des groupes terroristes avaient pris pour cible un certain nombre de chars israéliens, « obligeant les soldats et les équipages des chars à fuir le champ de bataille ».

« La situation est désormais incertaine et il est très difficile de prédire les résultats finaux », a-t-il ajouté.

Au Conseil de sécurité, Cohen diffuse un enregistrement dans lequel un terroriste se vante d’avoir tué des Juifs

Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a diffusé ce mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU un enregistrement de ce qu’il a présenté comme une conversation d’un terroriste du Hamas dans laquelle il se vante auprès de ses parents d’être « fier d’avoir sur les mains le sang des 10 [Juifs] qu’il a assassinés ».

« M. le Secrétaire général, c’est le monde dans lequel nous vivons », a dit Cohen, critiquant Antonio Guterres qui avait affirmé que les attaques du Hamas ne s’étaient pas produites pour rien, mais en réponse notamment à « 56 ans d’occupation étouffante ».

Selon l’armée israélienne, qui a diffusé la cassette la veille dans le cadre d’une projection destinée aux journalistes étrangers sur les atrocités commises par le Hamas, l’appel a été passé à l’aide du téléphone d’une femme que le terroriste venait de tuer.

Dans ce document, le terroriste se vante d’être un « héros » pour avoir tué 10 Juifs de ses propres mains.

Cohen a tweeté qu’il avait annulé une réunion prévue avec Guterres.

« Après le 7 octobre, il n’y a plus de place pour une approche équilibrée », a-t-il écrit.

En Israël, le ministre Benny Gantz s’en est également pris à Guterres :

Tsahal affirme que ses frappes aériennes ont touché des cellules terroristes et un poste du Hezbollah

L’armée israélienne a affirmé avoir mené des frappes aériennes contre trois cellules terroristes et une position du Hezbollah dans le sud du Liban au cours des dernières heures.

Selon Tsahal, un drone militaire a frappé deux cellules terroristes dans le sud du Liban. Celles-ci avaient lancé des mortiers et des missiles guidés antichar sur des postes militaires et des villes voisines à la frontière.

Les tirs de mortier avaient déclenché des sirènes dans les communautés israéliennes d’Elkosh et de Netua, dans le nord du pays.

L’armée israélienne affirme avoir également bombardé la zone de lancement de mortiers et de missiles avec de l’artillerie.

Lors d’une troisième frappe, Tsahal affirme que ses forces ont frappé une cellule terroriste dans le sud du Liban qui se préparait à mener une attaque au missile près du kibboutz Yiftah.

L’armée israélienne a affirmé que, plus tôt, un hélicoptère de combat avait également frappé une position du Hezbollah en réponse aux récentes attaques de missiles.

L’hôpital déclare qu’il n’est pas responsable des propos de l’otage libérée

L’hôpital Ichilov de Tel Aviv tente de rejeter les critiques suite à la conférence de presse de l’otage libérée Yocheved Lifshitz, qui n’a pas vraiment dénoncé le Hamas, provoquant une polémique.

« Il a été demandé à Ichilov de permettre à l’otage, à sa famille et aux médias de s’exprimer de manière organisée et coordonnée. Coacher la famille sur le style et le contenu des messages à communiquer ne relève pas de notre responsabilité, mais de celle des responsables officiels de la sécurité et des relations publiques, qui ont été en contact direct avec la famille », a indiqué l’établissement.

La France fait marche arrière après que Macron ait suggéré que la coalition anti-EI pourrait combattre le Hamas

L’Elysée a semblé faire marche arrière après que le président français Emmanuel Macron a présenté l’idée d’élargir la coalition internationale anti-État islamique pour y inclure la lutte contre le Hamas.

« L’objectif est de s’inspirer de l’expérience de la coalition internationale contre l’EI et de vérifier quels aspects peuvent également être mis en œuvre contre le Hamas », indique le bureau du président dans un communiqué.

« Nous sommes prêts à réfléchir, avec nos partenaires et avec Israël, à des pistes d’action pertinentes contre le Hamas. »

La déclaration souligne également le rôle non combattant de la coalition.

« La coalition internationale contre l’EI ne se limite pas aux actions sur le terrain, mais inclut également la formation des forces irakiennes, le partage d’informations entre partenaires et la lutte contre le financement du terrorisme. »

Poutine s’inquiète auprès d’Erdogan d’une « détérioration catastrophique » de la situation humanitaire à Gaza

Le président russe Vladimir Poutine, à droite, et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Saadabad, à Téhéran, en Iran, le 19 juillet 2022. (Crédit : Sergei Savostyanov/Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)
Le président russe Vladimir Poutine, à droite, et le président turc Recep Tayyip Erdogan au palais de Saadabad, à Téhéran, en Iran, le 19 juillet 2022. (Crédit : Sergei Savostyanov/Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP)

Le président russe Vladimir Poutine s’est inquiété mardi lors d’une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan d’une « détérioration catastrophique » de la situation humanitaire dans la bande de Gaza.

Selon le Kremlin, les deux dirigeants ont « exprimé leur profonde inquiétude face au nombre croissant de victimes civiles et à la détérioration catastrophique de la situation humanitaire dans la bande de Gaza ».

Le chef de l’ONU affirme que les attaques du Hamas ne sont pas survenues pour rien

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, évoquant la situation en Israël et à Gaza lors d'une conférence de presse, à la suite de l'attaque terroriste du Hamas contre Israël au siège des Nations unies, le 13 octobre 2023. (Crédit : Craig Ruttle/AP Photo)
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, évoquant la situation en Israël et à Gaza lors d'une conférence de presse, à la suite de l'attaque terroriste du Hamas contre Israël au siège des Nations unies, le 13 octobre 2023. (Crédit : Craig Ruttle/AP Photo)

Israël proteste après que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ait semblé tenter d’expliquer la motivation derrière les attaques du groupe terroriste du Hamas contre Israël lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la guerre Israël-Hamas.

« Il est important de reconnaître également que les attaques du Hamas ne se sont pas produites pour rien », a déclaré António Guterres. « Le peuple palestinien est soumis à 56 ans d’occupation étouffante. Ils ont vu leurs terres en proie à la violence être progressivement dévorées par les colonies ; leur économie étouffée ; leurs habitants déplacés et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur sort se sont évanouis. »

Guterres a ajouté que « les griefs du peuple palestinien ne peuvent justifier les attaques effroyables du Hamas. Et ces attaques épouvantables ne peuvent justifier la punition collective du peuple palestinien ».

L’envoyé israélien auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a qualifié les propos de Guterres de « choquants », « horribles » et « totalement détachés de la réalité de notre région ».

« Ses commentaires… constituent une justification du terrorisme et du meurtre », a dit Erdan. « Il est triste qu’une personne ayant de telles opinions soit à la tête d’une organisation née après la Shoah. »

« Monsieur le secrétaire général, dans quel monde vivez-vous ? », a lancé le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen à l’adresse de Guterres devant le Conseil de sécurité de l’ONU. « Sans aucun doute, ce n’est pas le nôtre », a-t-il ajouté en montrant des photos des attaques du Hamas contre des civils.

Lors de la réunion, Guterres a aussi insisté pour un « cessez-le-feu humanitaire immédiat », au 18e jour de la guerre, « pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l’aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages ».

De son côté, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a dénoncé une inaction « inexcusable » du Conseil de sécurité de l’ONU, qui n’a pas réussi à parvenir à une position unie sur la guerre. Dénonçant les « massacres (…) perpétrés par Israël », il a estimé que « le Conseil de sécurité (avait) le devoir de les stopper ».

Deux blessés par des éclats de roquettes à Holon, Beer Yaakov

Deux personnes ont été légèrement blessées par des éclats de roquettes suite à un barrage visant la région de Tel Aviv, a indiqué le service d’urgence du Magen David Adom, et trois personnes ont été blessées alors qu’elles couraient vers des abris.

Les deux victimes d’éclats d’obus, des hommes d’une quarantaine d’années, se trouvent à Beer Yaakov et Holon.

Un homme âgé de 77 ans a été légèrement blessé en courant vers un refuge près de Kfar Saba, tout comme une femme de 80 ans à Yavné et une femme de 35 ans à Tel Aviv.

Le Hamas affirme que plus de 700 Gazaouis ont été tués la veille dans les frappes israéliennes

Les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza auraient tué au moins 704 personnes au cours de la dernière journée, a déclaré le ministère de la Santé dirigé par le Hamas à Gaza.

Ce chiffre représenterait une augmentation massive du nombre de morts, face à ce qui semble être une intensification des bombardements israéliens sur le territoire.

Le bilan de la guerre s’élèverait à 5 791 morts, dont 2 360 enfants, a indiqué le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qidra, dans un communiqué. Au moins 16 297 autres personnes auraient été blessées, a-t-il dit. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de manière indépendante.

Israël affirme que sa campagne vise à annihiler le groupe terroriste du Hamas, qui a envoyé des milliers de terroristes en Israël le 7 octobre, tuant quelque 1 400 personnes, pour la plupart des civils, et en kidnappant plus de 200 autres.

Des alarmes à la roquette dans le nord d’Israël

Des sirènes à la roquette ont retenti dans la ville d’Elkosh, dans le nord du pays, près de la frontière libanaise.

Ces alertes surviennent après des attaques répétées de roquettes et de missiles par le Hezbollah et les groupes terroristes palestiniens alliés dans le sud du Liban.

Le Hamas veut « gagner des points contre la libération des otages, rappelant Theresienstadt sous les nazis »

Un message envoyé aux journalistes israéliens au nom d’une « source diplomatique » accuse le Hamas d’avoir imité les nazis en essayant de gagner des points en matière de relations publiques avec la libération de deux otages israéliennes âgées.

« Tout comme les nazis ont organisé et mis en scène des visites guidées pour la Croix-Rouge dans un camp de concentration ‘propre’, pour tromper le monde et se présenter comme humain, le Hamas aussi, tout en massacrant des bébés, en violant des femmes et en tirant sur des enfants, essaie de se montrer humain en libérant certains otages qu’il semble avoir bien traités », peut-on lire dans le communiqué, faisant référence à Theresienstadt.

Une scène d’un film incomplet de propagande nazie, « Le Führer donne une ville aux Juifs », tourné à Theresienstadt au cours de l’été 1944. (Crédit : Centre national du film juif)

Ces commentaires surviennent alors qu’Israël s’efforce de limiter les dégâts après que l’otage libérée Yocheved Lifshitz ait semblé saluer le traitement qu’elle avait subi aux mains du Hamas lors d’une conférence de presse plus tôt dans la journée.

« Le monde ne peut pas croire à la propagande du Hamas. Le Hamas est pire que l’État islamique. Le Hamas est le nouveau nazi », peut-on lire dans le communiqué.

Un barrage massif de roquettes cible la région de Tel Aviv pour la troisième fois en quelques heures

Les sirènes à la roquette ont retenti dans toute la région de Tel Aviv, y compris dans la ville, dans les zones à l’est de la ville autour de l’aéroport Ben Gourion et dans les villes du nord et du sud.

Les roquettes semblent faire partie d’un barrage massif tiré depuis Gaza visant les zones les plus peuplées d’Israël, le troisième lancement de ce type en moins de deux heures, et celui-ci a semblé être le plus important.

Les lancements précédents avaient été revendiqués par le Hamas.

Tsahal affirme avoir frappé une cellule terroriste au Liban et la source du missile antichar tiré sur Manara

L’armée israélienne a indiqué qu’une frappe de missile antichar lancée depuis le Liban dans une zone proche du kibboutz frontalier de Manara n’avait fait aucun blessé.

Par ailleurs, elle indique que des avions militaires israéliens ont attaqué une « cellule terroriste » en territoire libanais près de la région de Har Dov et « détruit les armes utilisées par cette cellule ».

L’armée affirme avoir également bombardé la source des tirs antichar en direction de Manara.

Les déclarations de Lifshitz désastreuses pour Israël, victoire de communication pour le Hamas

L'otage israélienne libérée Yocheved Lifshitz s'adresse à la presse à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
L'otage israélienne libérée Yocheved Lifshitz s'adresse à la presse à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Les critiques et commentaires sont nombreux après que l’otage libérée Yocheved Lifshitz ait semblé remercier et féliciter ses ravisseurs du Hamas et critiquer Israël lors d’une conférence de presse plus tôt dans la journée.

La chaîne publique Kan a rapporté que les experts israéliens en relations publiques qualifiaient d’« erreur » la décision de laisser Lifshitz s’exprimer devant les caméras. La chaîne note que les médias internationaux font désormais état de la gentillesse et des bons traitements de membres du Hamas à l’égard de l’otage.

Dans Israel Hayom, le chroniqueur Eddie Rothstein a qualifié l’interview de « victoire de propagande pour le Hamas ».

« Quelle femme courageuse et éclairée, le genre de femme que l’on pensait qu’il n’existait plus en Israël, et quelle gestion maladroite de l’événement », a-t-il écrit. « La vérité, c’est que vous n’avez pas besoin d’être un expert en relations publiques pour savoir qu’il n’est pas possible d’organiser une conférence de presse comme telle en direct à la télévision. »

« Il ne fait aucun doute que la déclaration de Lifshitz aurait pu être mieux gérée », a tweeté la journaliste de la Douzième chaîne Daphna Liel, qui a ajouté que ses descriptions étaient assez choquantes. « Toute personne saine d’esprit devrait comprendre que les soins médicaux qui lui ont été prodigués étaient destinés à la maintenir en vie en tant que monnaie d’échange, et non par bonté de cœur. »

Dana Weiss, de la même chaîne, a qualifié la conférence de presse de « désastre », soulignant l’absence d’intervention de l’État dans la gestion de ses apparitions.

Tal Schnieder du ToI a ciblé le porte-parole de l’hôpital, qui a placé Lifshitz devant les caméras, plutôt que les membres de sa famille.

« D’un point de vue professionnel, c’est une gêne pour l’hôpital », a-elle écrit sur X.

Possibilité de coopération militaire contre le Hamas, selon des responsables français

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) serre la main du président français Emmanuel Macron (à gauche) alors qu'ils tiennent une conférence de presse conjointe à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (à droite) serre la main du président français Emmanuel Macron (à gauche) alors qu'ils tiennent une conférence de presse conjointe à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)

Alors que le président français Emmanuel Macron avance l’idée d’élargir la coalition contre État islamique (EI) pour lutter contre le Hamas, un responsable de l’Élysée déclare à Jérusalem que la France est prête à « renforcer ce que nous faisons actuellement au sein de la coalition contre l’Etat islamique (EI). En fonction de ce qu’Israël nous demande de livrer, nous sommes prêts à inclure le Hamas à l’État islamique (EI). »

« Tous les pays ne se battent pas sur le terrain », a poursuivi le responsable. « Cela dépendra donc en grande partie de nos discussions avec nos alliés. »

Par ailleurs, le responsable n’a pas exclu la possibilité d’une coopération militaire contre le Hamas ou d’une présence française sur le terrain.

Il a également insisté sur la nécessité de réfléchir à la relance d’un « processus de paix plus crucial et plus décisif ».

« Si vous voulez vous battre efficacement et si vous voulez avoir tout le monde avec vous, vous devez offrir une perspective politique », a insisté le responsable. « Nous devons savoir pourquoi nous nous battons ».

« La cause pour laquelle Israël se bat est aussi la nôtre. »

Le responsable a indiqué que Macron avait demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu « de la clarté sur la finalité, les modalités avec lesquelles vous opérez, les conditions que vous créez, vos motivations politiques. »

Il a ajouté que la France souhaitait « consolider la perspective d’un cessez-le-feu. Je sais que c’est très délicat d’en parler. Mais encore une fois, il faut savoir où l’on va si l’on veut avoir les instruments pour rétablir la paix et la stabilité ».

Après la discussion entre Macron et Netanyahu, le fonctionnaire a déclaré que « nous comprenons bien ce que veut le Premier ministre. Mais je pense qu’il faudra encore beaucoup de travail pour s’assurer que tout le monde est partant ».

« La priorité absolue pour nous reste la libération des otages », a déclaré le haut responsable. « Nous explorons toutes les options et nous pensons qu’il est très important de le faire avec Israël. »

La France a perdu 30 citoyens dans l’assaut du Hamas, et neuf sont otages ou portés disparus.

Une roquette aurait touché une implantation en Cisjordanie

Une roquette tirée depuis Gaza serait tombée dans ou près de l’implantation d’Alfei Menashe en Cisjordanie, au nord-est de Tel Aviv, d’après différentes informations.

Le service d’urgence Magen David Adom signale que la frappe n’aurait pas fait de blessés.

Les sirènes retentissent à nouveau à l’est de Tel Aviv

Les sirènes retentissent dans toutes les zones situées à l’est de Tel Aviv, y compris les villes proches de l’aéroport de Ben Gurion et les implantations de Cisjordanie, dans ce qui semble être un important barrage de roquettes gazaouies.

Il s’agit du deuxième tir de roquettes en direction de cette zone en moins de 15 minutes.

Entre les deux barrages, des sirènes de roquettes ont également retenti à Beer Sheva.

Important barrage de roquettes sur le centre d’Israël et le nord de la Cisjordanie

Un important barrage de roquettes est tiré depuis Gaza vers le centre d’Israël et le nord de la Cisjordanie.

Les sirènes retentissent à Lod, Rehovot, Nes Ziona et dans les communautés environnantes du centre d’Israël. Des sirènes retentissent également dans les implantations du nord de la Cisjordanie, notamment à Elkana.

Aucun impact direct ni blessé n’a été signalé pour le moment.

Macron ira à Amman pour voir « probablement » Abdallah II et « peut-être » d’autres dirigeants

Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023, lors de sa visite en Israël sur fond de guerre contre le Hamas. (Crédit : Christophe Ena / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023, lors de sa visite en Israël sur fond de guerre contre le Hamas. (Crédit : Christophe Ena / POOL / AFP)

Emmanuel Macron se rendra à Amman, après sa visite mardi en Israël et en Cisjordanie, pour rencontrer « probablement » le roi Abdallah II de Jordanie et « peut-être d’autres dirigeants de la région », a annoncé la présidence française.

M. Macron s’est entretenu mardi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et devait ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour y rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il doit regagner la France mercredi.

Tsahal : un missile antichar a été tiré à la frontière libanaise ; aucun blessé

L’armée israélienne indique qu’un missile guidé antichar a été tiré depuis le Liban vers la région de Shtula, dans le nord d’Israël.

Aucun blessé n’a été signalé.

Tnuva crée un fonds pour réparer les laiteries dans les communautés dévastées

Photo d'illustration : Du lait et d'autres produits laitiers exposés dans un supermarché Rami Levy, à Jérusalem, le 17 juillet 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90/Dossier)
Photo d'illustration : Du lait et d'autres produits laitiers exposés dans un supermarché Rami Levy, à Jérusalem, le 17 juillet 2022. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90/Dossier)

Le géant alimentaire israélien Tnuva a créé un fonds à hauteur de 15 millions de shekels destiné à financer les réparations des exploitations laitières qui, dans les communautés frontalières de Gaza, ont été dévastées lors de l’assaut mené, dans le sud d’Israël, par le groupe terroriste du Hamas.

Cet assaut meurtrier de l’organisation terroriste soutenue par l’Iran dans le pays – 2500 terroristes du Hamas s’étaient infiltrés en Israël, le 7 octobre, assassinant environ 1400 personnes, des civils en majorité, et détruisant des kibboutz, des villages et des villes en les incendiant ou en les faisant exploser – a entraîné d’immenses dégâts dans les champs et endommagé les infrastructures des laiteries, ce qui a placé sous pression la production de lait.

Tnuva a indiqué que le fonds aidera, entre autres, à reconstruire les structures, les salles de traite, les réservoirs de refroidissement et à réparer le réseau d’électricité et les équipements qui servent à alimenter les vaches.

« Nous travaillons avec des centaines d’exploitations laitières et autres agriculteurs sur tout le territoire israélien, ce qui nous permet de produire et de fournir des produits vitaux et de maintenir la sécurité alimentaire en Israël », a commenté Haim Gavrieli, le président du groupe Tnuva. « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les communautés de la région à se rétablir et pour aider les exploitations laitières à reprendre la production. »

L’argent sera versé à des exploitations laitières qui ont essuyé des dégâts directs dans la guerre contre le Hamas, dans des communautés qui comprennent notamment Nir Oz, Nir Am, Nir Yitzhak, Nahal Oz, Kissufim, Ein Hashlosha, Alumim, Yad Mordechai, Gevim, et le Moshav Yachini.

Le Kremlin admet ne pas progresser pour libérer les otages russes du Hamas

Dmitry Peskov, attaché de presse du Président de la Fédération de Russie. (Wikipedia / Kremlin Press Secretary)
Dmitry Peskov, attaché de presse du Président de la Fédération de Russie. (Wikipedia / Kremlin Press Secretary)

Le Kremlin a indiqué mardi qu’aucun progrès n’avait été réalisé à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre.

La Russie, qui entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme « terroriste » contrairement aux Etats-Unis, ne sait en outre pas exactement combien de ressortissants russes sont prisonniers de l’organisation palestinienne.

« Pour l’heure, nous n’avons pas réussi (à faire libérer d’otages), mais nous allons poursuivre ces efforts », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.

« Nous sommes inquiets pour nos compatriotes. Nous n’avons pas pour l’instant d’information précise sur quand et comment ils peuvent être libérés », a-t-il ajouté, précisant aussi ne pas savoir quel est « le nombre précis » d’otages russes et refusant d’évoquer « un ordre de grandeur ».

La diplomatie russe avait précédemment fait état d’au moins 20 binationaux russo-israéliens tués et deux pris en otage lors des attaques du Hamas.

Mélenchon critique l’idée d’une coalition contre le Hamas défendue par Macron

Jean-Luc Mélenchon, invité de l'émission "Bourdin Direct" diffusée sur BFMTV et la radio RMC, en juillet 2020. (Crédit : capture d’écran BFMTV)
Jean-Luc Mélenchon, invité de l'émission "Bourdin Direct" diffusée sur BFMTV et la radio RMC, en juillet 2020. (Crédit : capture d’écran BFMTV)

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a accueilli mardi avec scepticisme, et en dressant un parallèle avec les néoconservateurs américains, la proposition de « coalition internationale » contre le Hamas faite un peu plus tôt par Emmanuel Macron depuis Jérusalem.

« Attention les mots ont un sens précis en diplomatie. La ‘guerre au terrorisme’ par le retour de la coalition contre Daech cela veut dire la France participe à la guerre contre Hamas. Où ? Quand ? À Gaza ? Maintenant ? Alors où est le cessez-le-feu », a écrit sur X (anciennement Twitter) le triple candidat à la présidentielle.

« Ce point du discours de Macron est extrêmement questionnant. Le retour à la théorie de la ‘guerre au terrorisme’ de G.W Bush et les néoconservateurs c’est tout un monde que la diplomatie française récusait », a-t-il appuyé.

Le soutien à Israël n’affectera pas l’aide à l’Ukraine, assure Olaf Scholz

Le soutien apporté à Israël après l’attaque lancée par le Hamas ne viendra pas contrecarrer l’aide apportée à l’Ukraine, a assuré mardi le chancelier allemand Olaf Scholz.

« Nous soutenons l’Ukraine économiquement, financièrement, avec une aide humanitaire mais aussi avec des armes. Ce soutien ne sera en aucun cas affecté par le fait que, depuis les horribles heures du matin du 7 octobre, nous sommes tournés vers Israël et le Moyen-Orient avec la plus grande compassion et la plus grande inquiétude », a déclaré le chancelier allemand lors d’un forum économique germano-ukrainien à Berlin.

Guerre Israël-Hamas: Google et Waze suspendent leurs informations actualisées

L'application Waze. Illustration. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
L'application Waze. Illustration. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Google a temporairement suspendu ses informations actualisées sur le trafic routier pour Google Maps et Waze en réponse à la guerre qui oppose Israël et le Hamas.

« Comme nous l’avons précédemment fait lors de conflits et en réponse à l’évolution de la situation dans la région, nous avons temporairement désactivé la capacité d’obtenir des informations actualisées sur le trafic routier et sur les embouteillages au nom de la sécurité des communautés locales », a indiqué Google.

Google a ajouté que les usagers pourront encore obtenir des directions et l’heure présumée de leur arrivée au terme d’un déplacement.

Cette initiative – qui avait déjà été prise dans le cadre de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, l’année dernière – a pour objectif d’empêcher d’éventuels terroristes de repérer des secteurs où la population est très concentrée et qui, par conséquent, pourraient être pris pour cible lors d’un attentat, ou de pouvoir suivre les mouvements des militaires.

Un drone de Tsahal frappe un terroriste lançant un missile dans le sud du Liban

L’armée israélienne dit avoir mené une attaque de drone contre un terroriste dans le sud du Liban alors que celui-ci s’apprêtait à lancer des roquettes sur Israël, près de la communauté de Baram, dans le nord du pays.

Ces derniers jours, Tsahal a effectué plusieurs frappes préventives contre des cellules du Hezbollah, dans le sud du Liban, qui cherchaient à mener des attaques à la roquette et au missile.

Tsahal a publié des images de la dernière frappe.

Des tracts de l’armée israélienne réclament des informations sur les otages

L’armée israélienne a largué mardi des tracts dans la bande de Gaza appelant ses habitants à lui communiquer, en contrepartie d’une récompense financière, toute information dont ils disposeraient sur les otages israéliens détenus par le Hamas, a constaté l’AFP.

Des journalistes de l’AFP ont vu les tracts largués par des appareils israéliens ondoyer dans le ciel avant d’échoir sur le sol à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

« Si vous voulez un avenir meilleur pour vous et pour vos enfants, faites du bien et envoyez nous des informations sûres et utiles sur les personnes kidnappées qui se trouveraient dans votre zone », peut-on lire dans le tract rédigé en arabe.

« L’armée israélienne vous promet de tout faire pour préserver votre sécurité et celle de vos foyers, ainsi qu’une récompense financière », ajoute le tract. « Nous vous garantissons une discrétion totale ».

Le document fournit un numéro de téléphone et des messageries Telegram, Whatsapp, et Signal sur lesquels elle peut être jointe pour toute information en lien avec les otages.

L’armée israélienne a confirmé dans un communiqué avoir largué ces tracts « dans le cadre d’intenses efforts déployés pour libérer les otages israéliens et étrangers détenus par l’organisation terroriste du Hamas à Gaza ».

S’exprimant aux côtés de Macron, Netanyahu compare l’assaut du Hamas à la Shoah

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (R) salue le président français Emmanuel Macron avant une réunion à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (R) salue le président français Emmanuel Macron avant une réunion à Jérusalem, le 24 octobre 2023. (Crédit : Christophe Ena/AFP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, s’exprimant aux côtés du président français Emmanuel Macron, a comparé l’attaque du 7 octobre du Hamas à la Shoah, citant Babyn Yar et Anne Frank en énumérant les atrocités commises : « Le Hamas a massacré, le Hamas a décapité, le Hamas a brûlé des bébés vivants, le Hamas a violé, le Hamas a pris des otages ».

« Comme lors de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les Français ont soutenu la résistance antinazie, aujourd’hui la communauté internationale s’unit pour soutenir Israël », a-t-il poursuivi. « La barbarie du Hamas menace les Juifs, elle menace le Moyen-Orient, elle menace l’Europe, elle menace le monde. »

Netanyahu a décrit Gaza comme « une enclave de l’Etat islamique (EI) ».

« Nous faisons tout ce qu’il faut pour détruire le Hamas à Gaza. Nous allons démanteler sa machine terroriste, nous allons démanteler sa structure politique. Nous ferons tout notre possible pour libérer nos otages. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les civils palestiniens ne soient pas mis en danger. »

« Le Hamas doit être détruit », a insisté Netanyahu, pour qui c’est l’objectif principal de la guerre.

Macron appelle l’Iran et ses alliés à « ne pas prendre le risque d’ouvrir de nouveaux fronts »

Le président français, Emmanuel Macron, a appelé « le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yemen » à « ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts », alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban.

Après l’attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, Emmanuel Macron a dit redouter « une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant ».

Il a également appelé « l’attention de chacun sur les actes de quelques-uns à l’égard de civils palestiniens dont la violence menace de propager le feu à la Cisjordanie aussi ».

Le chef d’Etat français a appelé « à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens » et en discutera mardi à Ramallah avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et mercredi avec plusieurs dirigeants de la région.

« La cause palestinienne, elle doit être entendue avec raison (…). Je serai demain avec plusieurs dirigeants de la région pour aussi très concrètement avancer sur l’agenda que nous nous sommes donné », a déclaré Macron à l’issue d’une rencontre bilatérale avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Macron : la coalition contre l’Etat islamique doit « lutter aussi contre le Hamas »

Le président français, Emmanuel Macron, a proposé mardi à Jérusalem que la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l’Etat islamique « puisse aussi lutter contre le Hamas », après son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre.

A l’issue d’une rencontre bilatérale avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le chef de l’État français a assuré la population israélienne de « la solidarité » et « l’émotion » de la France, estimant qu’avec 30 morts français, l’attaque constituait « une page noire de notre propre histoire ».

EN DIRECT : Déclarations de Netanyahu et Macron

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président français Emmanuel Macron font des déclarations publiques après leur rencontre à Jérusalem.

Notre cœur est avec les plus de 200 otages encore à Gaza, dit la fille d’une otage libérée

Sharone Luton s'adresse aux médias après la libération de sa mère Yocheved Lifshitz de la captivité du Hamas, à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023 (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)
Sharone Luton s'adresse aux médias après la libération de sa mère Yocheved Lifshitz de la captivité du Hamas, à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023 (Crédit : Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

« Elle est un rayon de soleil », a déclaré Sharone Luton alors que sa mère, l’otage libérée Yocheved Lifshitz, âgée de 85 ans, terminait son entretien avec la presse à l’hôpital Ichilov.

Mais « nous sommes de tout cœur avec les plus de 200 otages qui se trouvent toujours sur place », a-t-elle déclaré.

« Nos pensées vont à mon père et à tous les captifs qui sont encore là-bas. »

Elle a ajouté qu’elle était heureuse de savoir que sa mère avait été bien traitée, mais a souligné qu’elle « ne savait pas » comment les autres otages étaient traités, car sa mère n’avait vu qu’environ 25 des autres captifs.

Un religieux islamiste arabe israélien appelle les deux camps à cesser la guerre

Le cheikh Raed Salah, l’un des islamistes arabes israéliens les plus influents, appelle les « fidèles de toutes les religions » à « arrêter la guerre » et à « répandre la paix ».

Dans une courte vidéo, Salah, qui a dirigé la branche nord radicale du Mouvement islamique jusqu’à ce qu’elle soit interdite par le gouvernement en 2015 pour des liens présumés avec le terrorisme, et qui a été condamné en 2017 à neuf mois de prison pour incitation à la terreur, a exhorté les gens à « dire non à la destruction des mosquées, des églises et des synagogues » et à « dire non au meurtre de fœtus dans le ventre de leur mère ».

Bien qu’elle ne mentionne pas explicitement le groupe terroriste du Hamas, cette dernière référence semble évoquer les brutalités commises lors de l’assaut du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Ne s’adressant pas uniquement à Israël, comme l’ont fait la plupart des chefs religieux du monde arabe et musulman, il a exhorté les deux parties à mettre fin à la violence.

Une otage libérée décrit avoir été menée à travers un dédale de tunnels sous Gaza

Yocheved Lifshitz, 85 ans, parle aux journalistes à l'hôpital Ichilov à Tel Aviv après avoir été libérée de la captivité du Hamas le 24 octobre 2023 (Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)
Yocheved Lifshitz, 85 ans, parle aux journalistes à l'hôpital Ichilov à Tel Aviv après avoir été libérée de la captivité du Hamas le 24 octobre 2023 (Carrie Keller-Lynn/Times of Israel)

Sa voix est à peine audible. Yocheved Lifschitz, 85 ans, ex-otage du Hamas, décrit comment elle a été emportée sur une moto dans la bande de Gaza par l’organisation terroriste, le 7 octobre, et puis dans un « dédale de tunnels ».

Assise sur un fauteuil roulant, elle raconte : « J’ai été emmenée, les jambes d’un côté et la tête de l’autre » sur la moto. Pendant qu’on la conduisait, elle a été frappée avec des bâtons.

Les terroristes lui ont enlevé sa montre et ses bijoux, puis l’ont forcée à marcher à travers des champs avant d’atteindre un réseau de tunnels, qu’elle décrit comme semblable à « une toile d’araignée », dit-elle.

Sa fille Sharone s’agenouille à côté d’elle pour l’aider à faire entendre sa voix.

Une fois en captivité, Lifschitz raconte qu’elle est passée par un tunnel et est arrivée dans une grande salle où environ 25 autres otages étaient rassemblés.

Au bout de 2 à 3 heures, elle a été emmenée avec 4 autres otages dans une pièce séparée. « Nous avons été bien traités », dit-elle, ajoutant qu’on lui a donné des médicaments et de la nourriture.

« Une nuée de gens sont venus à la barrière – elle a coûté 2 milliards de shekels et cela n’a pas aidé, même pas un peu », dit-elle en se référant à la barrière de sécurité israélienne franchie par les terroristes.

Le mari de Lifshitz est toujours aux mains du Hamas.

Sa fille Sharone dit que « c’est merveilleux » que sa mère soit de retour.

« Ma mère espère vraiment que tous les gens qui étaient avec elle reviendront », ajoute Sharone.

Un soldat modérément blessé pendant un raid en Cisjordanie

Des Palestiniens inspectent les dégâts après une frappe israélienne sur un complexe situé sous une mosquée dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie, le 22 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Majdi Mohammed)
Des Palestiniens inspectent les dégâts après une frappe israélienne sur un complexe situé sous une mosquée dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie, le 22 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Majdi Mohammed)

Un soldat israélien a été modérément blessé par un explosif pendant un raid qui a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi dans le village de Burqa, en Cisjordanie, a annoncé l’armée.

Tsahal a fait savoir que ce réserviste avait été pris en charge à l’hôpital et que les troupes ratissent actuellement la zone, à la recherche d’éventuels suspects.

Les militaires ont précisé que depuis le début de la guerre contre le Hamas, le 7 octobre, dans la bande de Gaza, plus de 860 Palestiniens ont été arrêtés dans toute la Cisjordanie et notamment 514 personnes qui étaient affiliées au groupe terroriste qui dirige l’enclave côtière.

18 membres du Hamas ont été arrêtés cette nuit, a noté l’armée.

Il y a eu de nombreux affrontements entre les soldats de Tsahal et les Palestiniens au cours des deux dernières semaines en Cisjordanie. Plusieurs attentats terroristes ont été déjoués, a dit l’armée.

Selon le ministère de la Santé palestinien, placé sous le contrôle de l’Autorité palestinienne, environ une centaine de Palestiniens de Cisjordanie ont été tués par les forces israéliennes et, dans certains cas, par des résidents d’implantation, depuis le 7 octobre.

Netanyahu rencontre Macron

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, rencontre le président français  Emanuel Macron à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, rencontre le président français Emanuel Macron à Jérusalem le 24 octobre 2023. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président français Emmanuel Macron ont commencé leur entretien en face à face à Jérusalem.

Après leur discussion à huis-clos, Netanyahu sera rejoint par Ron Dermer, le ministre des Affaires stratégiques ; par Boaz Bismuth, député du Likud ; par Tzachi Hanegbi, Conseiller à la sécurité nationale ; par Avi Gil, le secrétaire militaire et par le chef de cabinet de Netanyahu, Yossi Braverman.

Macron, de son côté, appellera à ses côtés l’ambassadeur de France, Frédéric Journès, son secrétaire militaire, son conseiller diplomatique et son conseiller sur les affaires du Moyen-Orient.

Les cours universitaires repoussés jusqu’à la fin de la mobilisation des réservistes

Des étudiants de l'Université hébraïque le premier jour de l'année universitaire, le 23 octobre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/FLASH90)
Des étudiants de l'Université hébraïque le premier jour de l'année universitaire, le 23 octobre 2022. (Crédit : Olivier Fitoussi/FLASH90)

Les universités israéliennes vont repousser le début des cours jusqu’à la fin de la mobilisation massive des soldats de réserve mais pas avant le 3 décembre, a annoncé la commission des présidents d’université.

Le semestre d’automne, qui devait commencer le 15 octobre, avait déjà été reporté au 5 novembre.

Le rappel d’environ 360 000 soldats de réserve – l’un des plus importants de toute l’Histoire d’Israël – concerne à la fois des enseignants et des étudiants, a fait savoir le Comité. Approximativement 30% de tous les étudiants d’université servent actuellement au sein de l’armée.

« Le semestre d’hiver débutera dans toutes les universités de recherche quand ceux qui ont été appelés pour leur devoir de réserve commenceront à être libérés mais pas avant le 3 décembre 2023. Une notice préalable sera donnée deux semaines avant le commencement du trimestre, de manière à préparer le retour à l’université et à la routine et, après cela, les études recommenceront », ont fait savoir les présidents d’université dans un communiqué.

Le système universitaire conservera encore son calendrier académique annuel – il s’étend sur deux semestres – et la commission prévoit que le second semestre débordera sur l’été. Toutefois, la mise en œuvre finale de ce calendrier et les arrangements nécessaires relèveront de la responsabilité des universités à titre individuel.

Les universités proposant des programmes aux étudiants étrangers ont eu le droit de commencer l’année plus tôt, sur la base de l’enseignement à distance. La décision, sur cette question, « est prise individuellement par chaque institution et en fonction de la situation », a indiqué le porte-parole du Comité.

L’école internationale Rothberg de l’Université hébraïque de Jérusalem a d’ores et déjà commencé son semestre habituel en distanciel, a confirmé l’éminent établissement universitaire de la capitale.

Le fils d’une otage libérée précise les conditions de détention de sa mère

L'otage libérée Yocheved Lifshitz avec sa famille et le personnel de l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Jenny Yerushalmi)
L'otage libérée Yocheved Lifshitz avec sa famille et le personnel de l'hôpital Ichilov de Tel Aviv, le 24 octobre 2023. (Crédit : Jenny Yerushalmi)

Arnon Lifshitz, le fils de Yocheved Lifshitz, 85 ans, qui avait été prise en otage par le Hamas et qui a été libérée hier dans la soirée, a indiqué que sa mère avait retenue en captivité dans une pièce en présence de 60 autres captifs.

« Elle était avec 55 ou 60 personnes, au même endroit. S’ils sont tous dans la même situation, alors on peut essayer d’être optimiste », a-t-il commenté auprès du site d’information Walla.

« Elle et mon père étaient séparés, il était ailleurs et nous espérons qu’il reviendra lui aussi, sain et sauf, dans les meilleurs délais », a-t-il ajouté.

Les groupes terroristes de Gaza détiennent actuellement plus de 200 otages.

Israël/Hamas: pour le Modem, il faut « commencer par l’arrêt de la colonisation »

Le président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée, Jean-Louis Bourlanges, a estimé mardi que la solution politique au Proche-Orient devait « commencer par l’arrêt de la colonisation » afin de faire baisser « la tension, la haine, la défiance » qui existent aujourd’hui entre Israéliens et Palestiniens.

« Dans le temps présent de violence, de haine qui règnent dans la zone, on ne peut pas effectivement faire naître comme ça deux États souverains », a-t-il expliqué sur RFI. « Mais on peut préparer le terrain (…), ça veut dire, envoyer des signaux clairs de respect des aspirations légitimes des Palestiniens et notamment l’arrêt de la colonisation », a-t-il ajouté.

« Quand la poussière sera retombée, quand la contre offensive aura été menée, quand on recommencera à dialoguer, l’un des premiers signes (…), ce sera d’arrêter cette politique très dangereuse de colonisation à outrance », a insisté M. Bourlanges, dont le parti appartient à la majorité présidentielle. Cela nécessitera selon lui une « réorganisation de la politique israélienne », pour en évacuer l’extrême-droite, aujourd’hui au pouvoir en coalition avec Benjamin Netanyahu.

Il a critiqué l' »alliance radicale » de ce dernier avec l’ancien président américain Donald Trump qui a « produit les résultats que l’on voit ».

« Il faut jouer moderato cantabile, il faut calmer, faire baisser la pression, reconnaître les autres, essayer de trouver une solution d’équilibre sans jamais rien sacrifier aux exigences de sécurité d’Israël », a défendu le député, espérant qu’au delà de la France, l’Europe porte ce « message ».

Les Israéliens invités à ne pas baisser la garde malgré la baisse des tirs de roquettes du Hamas

Des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)
Des roquettes tirées vers Israël depuis la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 23 octobre 2023. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)

Le porte-parole de Tsahal, le contre-amiral Daniel Hagari, a mis en garde la population contre la tentation de relâcher sa vigilance face à la baisse de cadence des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, ces derniers jours.

« Il ne faut pas faire preuve de complaisance sur le front intérieur. L’ennemi essaie de nous endormir », a déclaré Hagari, avertissant que le Hamas avait toujours des capacités de lancement de roquettes.

On pense que le Hamas a ralenti le rythme des tirs de roquettes afin de conserver ses stocks dans la perspective d’une guerre longue.

Les tirs de roquettes quotidiens depuis la bande de Gaza sont principalement dirigés vers des zones proches de Gaza.

Macron doit réclamer un « cessez-le-feu », selon LFI

La trêve humanitaire que va chercher à obtenir Emmanuel Macron en Israël mardi n’est « pas suffisante » pour LFI, qui souhaite que le président français réclame un « cessez-le-feu », a affirmé son coordinateur Manuel Bompard.

« Une trêve humanitaire, c’est mieux que rien  (…) mais ce n’est pas suffisant », a déclaré M. Bompard sur RTL.

M. Bompard, qui a écrit au président de la République dans ce sens, attend d’Emmanuel Macron qu’il « rétablisse la parole de la France », c’est-à-dire « qu’il demande et qu’il crée les conditions pour qu’on puisse obtenir un cessez-le-feu immédiat ».

« Un cessez-le-feu, ça veut dire demander à l’armée israélienne de cesser ses opérations de bombardement qui (…) sont des crimes de guerre », a-t-il affirmé, assumant qu’il faille négocier avec le groupe terroriste islamiste palestinien Hamas.

« Si vous voulez obtenir la libération de vos otages, vous êtes obligés malheureusement de négocier avec vos adversaires et vos ennemis. Il faut sortir de l’hypocrisie. Les États-Unis, la France ont confié à des intermédiaires en Egypte, en Turquie le fait de négocier avec le Hamas pour obtenir la libération de nos otages », a-t-il assuré.

Manuel Bompard s’en est pris une nouvelle fois à la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet qui « a déshonoré la parole de la France » par son déplacement en Israël dimanche où elle avait déclaré que « rien ne doit empêcher Israël de se défendre »

Rumeurs de pénuries à Gaza : Tsahal montre des réservoirs de carburant du Hamas

Une citerne livre du fioul dans le bande de Gaza, le 24 octobre 2018. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)
Une citerne livre du fioul dans le bande de Gaza, le 24 octobre 2018. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Le compte en arabe de Tsahal sur X, anciennement Twitter, a publié un message avec deux images aériennes montrant ce qui est présenté comme 12 réservoirs de carburant cachés dans le sol près du point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

« Voici à quoi ressemble un peu plus d’un demi-million de litres de diesel », a écrit le porte-parole arabe de Tsahal, Avichay Adraee, « alors que le Hamas continue d’affirmer qu’il n’a pas assez de carburant pour faire fonctionner les hôpitaux et pour la production alimentaire ».

« Le Hamas-Etat islamique vole le carburant aux civils et l’utilise pour faire fonctionner ses tunnels, ses lance-roquettes et ses dirigeants. Voici un aperçu de la liste des priorités du Hamas ».

« Habitants de Gaza, ce n’est pas à Israël qu’il faut adresser vos plaintes. Mais à Yahya Sinwar, Muhammad Deif et d’autres membres du Hamas et de l’EI qui ont poussé Gaza dans cet abîme ».

Israël proteste contre la position de la Russie dans la guerre contre le Hamas

L'ambassadeur de Russie en Israël Anatoly Viktorov s'adressant aux médias au consulat de Russie, à Tel Aviv, le 3 mars 2022. (Crédit: Avshalom Sassoni‎‏/Flash90)
L'ambassadeur de Russie en Israël Anatoly Viktorov s'adressant aux médias au consulat de Russie, à Tel Aviv, le 3 mars 2022. (Crédit: Avshalom Sassoni‎‏/Flash90)

Un diplomate israélien s’est entretenu cette semaine avec l’ambassadeur russe Anatoly Viktorov pour exprimer le « mécontentement de Jérusalem face au rôle joué par la Russie » dans la guerre contre le Hamas, et souligner l’espoir d’Israël que Moscou adopte des positions « plus équilibrées », a déclaré le ministère des Affaires étrangères au Times of Israel.

Entre autres positions, Moscou a soumis une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu ne mentionnant pas le Hamas, et a fustigé Israël pour avoir utilisé des « méthodes cruelles » dans sa guerre contre le Hamas.

Le Hamas a envoyé des milliers de terroristes à travers la barrière frontalière, le 7 octobre dernier, pour perpétrer un massacre dans le sud d’Israël, tuer quelque 1 400 personnes, pour la plupart des civils, et en enlever plus de 200.

La fille d’une otage libérée est toujours sans nouvelle de son père, encore captif

Oded et Yocheved Lifshitz. (Crédit : Autorisation)
Oded et Yocheved Lifshitz. (Crédit : Autorisation)

Sharone Lifschitz, la fille de Yocheved Lifshitz, 85 ans, libérée la nuit dernière, a fait savoir que sa famille était toujours sans nouvelles de son père Oded, 83 ans, également capturé.

« Il n’était pas avec ma mère, donc ma mère ignore où il peut être », a déclaré Sharone Lifschitz à la BBC.

« Mon père est quelqu’un de fragile. Ce sont tous les deux des personnes très affectueuses, proches de leur famille. Ils aiment être avec les leurs et mon père est très impliqué dans les affaires du kibboutz. »

« Il a toujours été très attentif aux droits des Palestiniens et travaillait à la paix avec nos voisins », ajoutant qu’il militait depuis toujours pour la coexistence avec les Palestiniens.

« J’espère qu’il est toujours là, qu’on s’occupe bien de lui et qu’il a la chance de pouvoir parler à quelqu’un. Il parle bien l’arabe, donc il peut très bien communiquer avec les gens là-bas. Il connaît beaucoup de gens à Gaza. Je veux croire qu’il va s’en sortir. »

« Ma mère a dit qu’ils ont été pris en charge et qu’il y avait un médecin là-bas, cela apporte un peu de réconfort à tout le monde de le savoir. »

Le ministère de la Santé recrute des professionnels de la santé mentale

Un officier spécialiste en santé mentale avec une soldate. Illustration. (Crédit : Branche Technologique et Logistique de l'armée israélienne)
Un officier spécialiste en santé mentale avec une soldate. Illustration. (Crédit : Branche Technologique et Logistique de l'armée israélienne)

Le ministère de la Santé va recruter des professionnels de la santé mentale supplémentaires pour faire face à ce qu’il qualifie d’« événement de santé mentale sans précédent qui a fait de nombreuses victimes ».

Les personnes recrutées seront rémunérées et travailleront avec les caisses d’assurance-santé, des centres de santé mentale, des centres de résilience et des organisations de santé mentale.

Le ministère a lancé un appel aux milliers de professionnels de la santé mentale qui se sont portés volontaires depuis le début de la guerre et aux autres pour qu’ils fassent acte de candidature.

Macron à Herzog: « ne pas élargir le conflit », libérer les otages « le premier objectif »

Le président français, Emmanuel Macron, a appelé mardi à ne pas « élargir le conflit » entre Israël et le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas, estimant que la libération des otages retenus à Gaza était « le premier objectif », lors d’une rencontre avec son homologue israélien, Isaac Herzog.

« Je pense qu’il est de notre devoir de combattre ces groupes terroristes, sans confusion, et je dirais, sans élargir le conflit », a déclaré M. Macron selon qui « le premier objectif que nous devrions avoir aujourd’hui est la libération des tous les otages, sans aucune distinction ».

AP: Macron, premier chef d’Etat à rencontrer Abbas depuis le début de la guerre

Le président français, Emmanuel Macron, qui effectue mardi une visite de solidarité avec Israël après l’attaque sanglante menée par le Hamas, se rendra également en Cisjordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, selon les services de ce dernier.

Ce sera le premier chef d’Etat à rencontrer le chef de l’AP depuis le début de la guerre

La rencontre entre les deux dirigeants au siège de l’Autorité palestinienne à Ramallah « doit commencer à 17H30 (1430 GMT) », selon des responsables au bureau de M. Abbas. Ce déplacement n’a pas été confirmé dans l’immédiat par l’Elysée.

Banque mondiale: ma guerre Israël-Hamas risque d’avoir de « graves » conséquences économiques

Le siège de la Banque mondiale à Washington, D.C. Illustration. (Crédit : Banque mondiale)
Le siège de la Banque mondiale à Washington, D.C. Illustration. (Crédit : Banque mondiale)

La guerre entre Israël et le Hamas risque d’avoir de « graves » conséquences économiques, a averti mardi le président de la Banque mondiale, lors d’une conférence d’investisseurs à Ryad en Arabie saoudite.

« Je pense que ce qui se passe en Israël et à Gaza (…) aura un grave impact sur le développement économique », a déclaré Ajay Banga, ajoutant: « Je pense que nous nous trouvons à un moment très dangereux ».

Macron: « Nous sommes liés à Israël par le deuil »

Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023, lors de sa visite en Israël sur fond de guerre contre le Hamas. (Crédit : Christophe Ena / POOL / AFP)
Le président français Emmanuel Macron arrive à l'aéroport Ben Gourion près de Tel Aviv, le 24 octobre 2023, lors de sa visite en Israël sur fond de guerre contre le Hamas. (Crédit : Christophe Ena / POOL / AFP)

Le président français, Emmanuel Macron, a exprimé mardi à Tel-Aviv la « solidarité » de la France à l’égard d’Israël, soulignant que les deux pays étaient « liés par le deuil » après l’attaque sanglante du groupe terroriste islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

« Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. A Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j’ai exprimé la solidarité de la Nation », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter).

« Tous les pays » ont le droit de se défendre, dit le chef de la diplomatie chinoise à Eli Cohen

Le ministre chinois des Affaires étrangères a dit lundi à son homologue israélien que « tous les pays » avaient le droit de se défendre, lors du premier appel entre les hauts diplomates des deux nations depuis l’éclatement du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre.

« Tous les pays ont le droit de se défendre », a déclaré Wang Yi au ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen, selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères, tout en soulignant qu' »ils devaient respecter le droit humanitaire international et protéger la sécurité des civils ».

278 personnes toujours hospitalisées en Israël depuis l’attaque du Hamas

Le ministère de la Santé a rapporté qu’à 8h du matin ce mardi, 278 personnes blessées lors du massacre du 7 octobre perpétré par les terroristes du Hamas et dans la guerre qui suit depuis se trouvaient dans les hôpitaux à travers le pays.

Parmi eux, 40 sont dans un état grave, 164 dans un état modéré et 74 dans un état sans gravité.

Le ministère de la Santé dispose d’une ligne d’assistance téléphonique afin de localiser les victimes de guerre hospitalisées : il faut appeler le *5400 ext. 3

L’actrice arabe israélienne Maisa Abd Elhadi arrêtée après avoir soutenu l’attaque du Hamas

Maisa Abd Elhadi dans « Tel Aviv on Fire ». (Autorisation du groupe Cohen Media)
Maisa Abd Elhadi dans « Tel Aviv on Fire ». (Autorisation du groupe Cohen Media)

L’éminente actrice arabe israélienne Maisa Abd Elhadi a été arrêtée par la police après avoir prétendument exprimé son soutien à l’attaque du Hamas contre Israël qui a tué quelque 1 400 personnes, a rapporté la presse.

Sans la nommer, la police a confirmé l’arrestation d’« une actrice et influenceuse, résidente de la ville de Nazareth, soupçonnée d’expressions d’éloges [du terrorisme] et de discours de haine ».

« La lutte policière contre l’incitation et le soutien au terrorisme se poursuit en permanence », indique le communiqué.

Abd Elhadi a partagé des images d’une femme âgée prise en otage par le Hamas avec des émojis rieurs et une autre image de terroristes du Hamas franchissant la barrière de sécurité israélienne avec la légende en anglais : « Allons-y, à la manière de Berlin. »

Ses publications sur les réseaux sociaux ont été critiquées par Ofer Shechter, qui a joué avec elle dans « Metim LeRega ». « J’ai honte de toi. Tu vis à Nazareth, tu joues dans nos émissions de télévision et nos films, et tu nous poignardes dans le dos », a-t-il écrit.

Abd Elhadi est apparue dans plusieurs émissions israéliennes, dans le film hollywoodien « World War Z » et plus récemment dans la série britannique « Baghdad Central ».

La Chine appelle à protéger les civils à Gaza et exprime sa sympathie pour les Palestiniens

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à une réunion avant la cérémonie d'ouverture d'un symposium diplomatique à la Diaoyutai State Guesthouse à Pékin, le 24 octobre 2023. (Crédit : Ken Ishii/Pool Photo via AP)
Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi à une réunion avant la cérémonie d'ouverture d'un symposium diplomatique à la Diaoyutai State Guesthouse à Pékin, le 24 octobre 2023. (Crédit : Ken Ishii/Pool Photo via AP)

Le ministre chinois des Affaires étrangères s’est adressé à ses homologues israélien et palestinien et appelle à protéger les civils à Gaza, a déclaré Pékin.

Wang Yi s’est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen, leur premier entretien depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, affirmant que « tous les pays ont le droit de se défendre, mais qu’ils doivent protéger les civils et respecter le droit international ».

Lors de son entretien avec Cohen, Wang a déclaré que la Chine était profondément préoccupée par « l’escalade continue du conflit », selon un communiqué de Pékin. « La tâche la plus urgente consiste désormais à empêcher que la situation ne dégénère davantage et ne conduise à une catastrophe humanitaire encore plus grave », a-t-il déclaré.

Wang s’est également entretenu avec son homologue de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Maliki, lui affirmant que Pékin « exprimait sa profonde sympathie à la partie palestinienne ». « Ce dont la population de Gaza a le plus besoin à l’heure actuelle, c’est de sécurité, de nourriture et de médicaments, et non de guerre, d’armes et de munitions », a déclaré Wang à Maliki.

Emmanuel Macron est arrivé en Israël pour marquer le soutien de la France

Le président français Emmanuel Macron participant à une vidéoconférence avec les familles des otages français détenus à Gaza après l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, au palais de l'Élysée, à Paris, le 20 octobre 2023. (Crédit : Benoit Tessier/Pool via AP)
Le président français Emmanuel Macron participant à une vidéoconférence avec les familles des otages français détenus à Gaza après l'attaque du Hamas dans le sud d'Israël le 7 octobre, au palais de l'Élysée, à Paris, le 20 octobre 2023. (Crédit : Benoit Tessier/Pool via AP)

Le président Emmanuel Macron est arrivé mardi matin à Tel Aviv pour exprimer la « pleine solidarité » de la France avec Israël après l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1 400 morts le 7 octobre, a constaté une journaliste de l’AFP. Le chef de l’État va aussi appeler à « préserver les populations civiles » à Gaza tandis qu’Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l’attaque avec l’objectif affiché de « détruire » le Hamas, a indiqué l’Elysée.

Il va notamment plaider pour une « trêve humanitaire » afin de permettre l’accès de l’aide à Gaza, sous blocus complet, et la sortie de ce territoire des otages pris par le Hamas lors de l’attaque, a indiqué l’Elysée. Il s’entretiendra avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Isaac Herzog ainsi que les chefs de l’opposition Benny Gantz et Yaïr Lapid, à Jérusalem. Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu feront une déclaration devant la presse à l’issue de leur entretien à 13h.

Le président rencontrera aussi à Tel Aviv des familles de Français ou de Franco-Israéliens tués dans l’attaque ou emmenés comme otages par le Hamas à Gaza. Au moins 30 ressortissants français ont été tués, le plus lourd bilan depuis l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice (86 morts) dans le sud de la France, et sept sont portés disparus, dont une otage sûre et plusieurs autres probablement détenus par le Hamas à Gaza.

Emmanuel Macron entend aussi « poursuivre la mobilisation pour éviter une escalade dangereuse dans la région », notamment entre le puissant groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran, et Israël. Il va également proposer de relancer un « véritable processus de paix » pour la création d’un État palestinien, avec en contrepartie l’engagement des pays de la région pour « la sécurité d’Israël ». Il aura pour cela « vraisemblablement des échanges » avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, le roi de Jordanie Abdallah II, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants du Golfe, a indiqué l’Elysée.

M. Macron se rend en Israël après le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la Première ministre italienne Giorgina Meloni. Il a martelé qu’il effectuerait un tel voyage s’il pouvait être « utile » à la région.

Tsahal affirme avoir mené des frappes contre 400 cibles du Hamas au cours de la dernière journée

L’armée israélienne affirme avoir mené des frappes contre quelque 400 cibles du Hamas dans la bande de Gaza au cours de la dernière journée et tué plusieurs commandants et d’autres terroristes.

Selon l’armée, les récentes frappes se sont concentrées sur les bases du Hamas dans la bande de Gaza – dont plusieurs dans des mosquées – et contre des terroristes préparant des tirs de roquettes vers Israël.

L’armée israélienne affirme avoir également frappé l’entrée d’un tunnel du Hamas sur la côte de Gaza ainsi que des centres de commandement dans la nuit.

Les récentes frappes ont fait plusieurs morts parmi les officiers du Hamas, notamment les commandants adjoints des bataillons Nuseirat, Shati et Furqan, selon l’armée israélienne.

Yocheved Lifshitz, récemment libérée, dit ne pas savoir où elle a été détenue à Gaza

Yocheved Lifshitz (assise) avec ses petits-enfants à l'hôpital Ichilov après sa libération de Gaza, le 23 octobre 2023. (Autorisation)
Yocheved Lifshitz (assise) avec ses petits-enfants à l'hôpital Ichilov après sa libération de Gaza, le 23 octobre 2023. (Autorisation)

Dans ses premiers commentaires publics depuis sa libération de Gaza, Yocheved Lifshitz, 85 ans, a déclaré au site d’information Ynet qu’elle ne savait pas où elle avait été détenue après avoir été capturée par les terroristes du Hamas.

« Ils nous ont donné une leçon », a-t-elle dit, semblant faire référence à l’attaque du Hamas du 7 octobre.

« Ils m’ont chargée sur une moto… avec un terroriste me tenant par devant et l’autre par derrière pour que je ne tombe pas. Nous avons traversé la barrière frontalière pour entrer dans la bande de Gaza et, au début, ils m’ont détenue dans la ville d’Abasan al-Kabira, proche du [kibboutz] Beeri. Après ça, je ne sais pas où on m’a emmenée », a-t-elle dit.

Biden salue la libération des deux otages lors de son dernier appel avec Netanyahu

Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, le 18 octobre 2023 (Crédit : Haïm Zach/GPO)
Le président américain Joe Biden et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Tel Aviv, le 18 octobre 2023 (Crédit : Haïm Zach/GPO)

Lors de son dernier appel avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu plus tôt, le président américain Joe Biden « s’est félicité de la libération de deux otages supplémentaires de Gaza et a réaffirmé son engagement en faveur des efforts en cours pour obtenir la libération de tous les otages restants capturés par le Hamas – y compris des Américains – et pour assurer un passage sûr aux citoyens américains et aux autres civils à Gaza », indique la Maison Blanche dans un communiqué.

« Le président a également souligné la nécessité de maintenir un flux continu d’aide humanitaire d’urgence à Gaza ; et a informé le Premier ministre du soutien américain à Israël et des efforts de dissuasion régionale en cours, y compris de nouveaux déploiements militaires américains », a déclaré la Maison Blanche.

Une infirmière d’Ichilov affirme que les otages israéliennes libérées semblent en bonne santé

Une infirmière de l’hôpital Ichilov de Tel Aviv a déclaré dans une déclaration vidéo que Nurit Cooper et Yocheved Lifshitz semblaient être en bonne santé après leur arrivée dans le centre médical israélien. Elles ont été libérées du Hamas à Gaza plus tôt dans la soirée.

Les deux femmes âgées ont toutes les deux parlé et ont retrouvé avec émotion leurs proches, a raconté l’infirmière.

Les deux femmes se reposent avant que les médecins n’effectuent des tests plus approfondis pour déterminer leur état de santé exact.

Toutes deux prenaient des médicaments qu’elles n’ont probablement pas pu recevoir pendant plus de deux semaines de captivité.

L’infirmière affirme que l’hôpital aura une meilleure compréhension de leur état de santé dans la matinée.

Gallant informe Austin des préparatifs avant l’incursion terrestre prévue à Gaza

Le chef du Pentagone américain Lloyd Austin et le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d'une conférence de presse, le 13 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran)
Le chef du Pentagone américain Lloyd Austin et le ministre de la Défense Yoav Gallant lors d'une conférence de presse, le 13 octobre 2023. (Crédit : Capture d'écran)

Le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a eu un nouvel appel téléphonique avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin pour qu’il l’informe des derniers efforts de Tsahal visant à rétablir la sécurité des citoyens israéliens après l’attaque du Hamas du 7 octobre.

Lors de l’appel, Austin a souligné l’importance pour Israël d’autoriser l’aide humanitaire à entrer à Gaza et à travailler à protéger les civils pendant les combats, selon le communiqué américain.

« Les deux dirigeants ont également discuté de la fourniture continue d’assistance en matière de sécurité par les États-Unis et ont examiné les mesures prises par le ministère de la Défense pour dissuader tout acteur étatique ou non étatique cherchant à intensifier cette guerre », ajoute le communiqué.

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