Israël en guerre - Jour 374

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Des ex-otages témoignent : la captivité, c’était « l’enfer », un « film d’horreur »

L'ex-otageYaffa Adar, 85 ans, plaide en faveur de la libération des otages dans un clip diffusé le 2 décembre 2023 (Capture d'écran vidéo)
L'ex-otageYaffa Adar, 85 ans, plaide en faveur de la libération des otages dans un clip diffusé le 2 décembre 2023 (Capture d'écran vidéo)

Un clip diffusé lors du rassemblement en faveur des otages de Gaza, à Tel Aviv, a permis de voir plusieurs femmes libérées par le Hamas ces derniers jours.

Yaffa Adar, 85 ans, dit que les otages ont vécu « l’enfer » en captivité.

« J’implore les décideurs, faites libérer les enfants, tout le monde… Je me fais la voix de plusieurs mères et grands-mères pour vous demander : ‘Libérez les enfants maintenant.’ Je veux les voir maintenant. Pas quand je serai dans un cercueil. »

Le petit-fils d’Adar, Tamir Adar, est toujours détenu à Gaza.

Danielle Aloni, 44 ans, libérée avec sa fille de 5 ans, raconte : « Nous avons été brutalement kidnappées chez nous. Nos filles ont vu des choses qu’elles n’auraient jamais dû voir. Je tremble rien qu’à en parler. C’était digne d’un film d’horreur. On n’avait aucune notion du temps. On dormait, on pleurait. Chaque jour durait une éternité. »

Après avoir rappelé qu’elle avait plusieurs de ses proches encore à Gaza, elle a dit : « Les gens peuvent mourir juste parce qu’ils en décident ainsi. »

Des manifestants brandissent des pancartes avec la photo d’Omer Shem Tov, 21 ans, lors d’une manifestation pour demander la libération des otages détenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre, à Tel Aviv, le 2 décembre 2023. (Crédit : AHMAD GHARABLI / AFP)

Ditza Heiman, 84 ans, a déclaré que quelques jours avant sa libération, « il y avait de moins en moins de nourriture. On n’était pas loin de la famine. C’est mortel… et les risques psychologiques. Il faut les libérer immédiatement. »

Yocheved Lifshitz, 85 ans, libérée par le Hamas en octobre, avant l’accord de trêve, dit « craindre qu’ils se vengent sur nos otages » des méfaits de la guerre.

« J’ai peur que les personnes âgées et les plus jeunes ne supportent pas la pression. Le gouvernement a l’obligation morale de les libérer », a-t-elle affirmé.

Son mari, Oded Lifshitz, 83 ans, est toujours otage à Gaza.

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