Des officiels de 36 pays et d’agences de l’ONU discutent de l’accélération de l’aide à Gaza

Des représentants de 36 pays et d’agences des Nations unies se réunissent à Chypre pour discuter des moyens d’accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire aux Palestiniens de Gaza par la voie maritime mise en place la semaine dernière.
Sigrid Kaag, coordinatrice principale de l’aide humanitaire et de la reconstruction de l’ONU pour Gaza, ainsi que Curtis Ried, chef de cabinet du Conseil de sécurité nationale (NSC) des États-Unis, participent à cette réunion.
Alors que la famine menace Gaza, les organisations cherchent d’autres voies d’acheminement de l’aide dans l’enclave que les points de passage terrestres. L’organisation caritative World Central Kitchen (WCK), qui a envoyé de l’aide depuis Chypre la semaine dernière, a construit un débarcadère à partir de décombres, tandis que les États-Unis ont également annoncé leur intention de créer une jetée flottante.
En vertu d’un accord conclu avec Israël, les cargaisons sont inspectées par une équipe composée notamment de représentants israéliens, au depart de Chypre, ce qui permet d’éviter les contrôles au point de déchargement final et d’éliminer les risques d’interruption des livraisons d’aide.
Un navire a quitté Chypre la semaine dernière et a distribué de l’aide à Gaza, tandis que deux autres devraient partir dans les prochains jours, sous réserve des conditions météorologiques.
« Nous discutons de la manière dont nous pouvons maximiser la capacité opérationnelle, tant en termes de départ et de moyens de transport qu’en ce qui concerne la méthodologie de réception et de distribution », a déclaré Constantinos Kombos, ministre chypriote des Affaires étrangères.
Les délégués discuteront également de la création d’un fonds destiné à coordonner les activités opérationnelles de l’initiative, selon Kombos, qui précise toutefois qu’il ne s’agit pas d’une conférence de donateurs.
Interrogé sur le nombre de navires d’aide qui pourraient quitter Chypre une fois que l’initiative sera pleinement opérationnelle, Kombos a répondu « autant que possible ».
« Nous devons nous rappeler qu’il y a des limitations en termes de réception et de distribution et que le but n’est pas de stocker l’aide ici, mais de l’acheminer rapidement pour qu’elle soit aussi utile que possible. »