Joe Biden : « Il n’y aura pas de retour au statu quo d’avant-guerre »
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
« Il n’y aura pas de retour au statu quo tel qu’il existait le 6 octobre », a déclaré le président américain Joe Biden.
« Cela signifie qu’il faut veiller à ce que le Hamas ne puisse plus terroriser Israël et utiliser les civils palestiniens comme boucliers humains. Cela signifie également qu’une fois la crise terminée, il faut avoir une vision de l’avenir et, selon nous, il doit s’agir d’une solution à deux États », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre australien, Anthony Albanese.
Biden indique qu’il a suggéré de retarder l’incursion terrestre afin d’obtenir la libération d’autres otages, mais insiste sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une directive.
« Ce que j’ai dit, c’est que si c’est possible, pour faire sortir ces gens en toute sécurité, c’est ce qu’Israël doit faire. C’est sa décision. Je ne l’ai pas exigé. J’ai dit que si c’était possible, il fallait le faire », a déclaré Biden, ajoutant que les otages étaient « en danger ».
« Israël a le droit et j’ajouterais la responsabilité de répondre au massacre de notre peuple. Et nous veillerons à ce qu’Israël ait ce qu’il faut pour se défendre contre ces terroristes, c’est une certitude », a déclaré Biden.
Quant à la possibilité d’une escalade régionale plus large, Biden déclare : « Nous avons des troupes dans la région depuis le 11 septembre pour lutter contre l’État islamique (…) dans la région, ce qui n’a rien à voir avec Israël. J’ai prévenu l’ayatollah [Khamenei] que s’il continuait à s’en prendre à ces troupes, nous répondrions et qu’il devait se préparer. Cela n’a rien à voir avec Israël. »