L’armée réfute qu’elle laisse les civils se promener dans le territoire syrien
Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Malgré ce qu’affirme The Guardian, l’armée israélienne n’a pas autorisé les civils à se rendre sur le territoire syrien récemment saisi pour qu’ils puissent y faire des randonnées pendant Pessah.
Le 3 avril, à la suite d’un article trompeur d’Ynet, l’armée israélienne a répondu à une question en disant que « les sentiers du plateau du Golan se trouvent en territoire israélien, et non en Syrie. Les sentiers qui sont ouverts sur le plateau du Golan l’étaient déjà par le passé, à l’exception d’un seul, celui de la rivière Ruqqad, qui est situé près de la voie ferrée du Hedjaz – un itinéraire qui était ouvert il y a des années. En préparation de Pessah, le Commandement du Nord, en collaboration avec l’Autorité israélienne de la nature et des parcs, le ministère de la Défense et les autorités locales, rouvrent ou ouvrent pour la première fois des sentiers de randonnée dans le nord d’Israël. L’ouverture de ces itinéraires est rendue possible grâce à la création d’une réalité sécuritaire dans le nord qui permet d’ouvrir les itinéraires au grand public ».
Le 6 avril, l’armée a indiqué dans un communiqué de presse que, lors d’une évaluation, son chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, « a réitéré ses instructions, qui sont que Tsahal n’autorisera pas les civils à faire des randonnées au-delà de la frontière internationale, mais uniquement en territoire israélien et dans les lieux où des randonnées ont eu lieu dans le passé, en fonction de la situation sécuritaire ».
Aujourd’hui, les militaires ont publié, dans un communiqué de presse, une carte montrant les nouveaux sentiers de randonnée ouverts, déclarant que « conformément à une évaluation de la situation opérationnelle, l’armée autorisera la réouverture des sentiers de randonnée dans le nord du pays qui, pendant la guerre, ont été définis comme des zones militaires fermées au grand public. L’accès aux sentiers qui traversent la barrière frontalière, en territoire israélien, est interdit ».