L’élu David Amsalem ne soutiendra pas un accord de libération partielle des otages
Le ministre David Amsalem a déclaré qu’il ne soutiendrait pas un accord de trêve avec le groupe terroriste palestinien du Hamas qui ne libère pas tous les otages, estimant qu’un accord par étapes, comme le prévoient les propositions actuelles, aggraverait les chances des civils et des soldats restés sur place.
« Je voterai contre. Ce n’est ni moral, ni éthique, ni juste », a-t-il déclaré à la radio de l’armée, précisant qu’il avait clairement exprimé sa position lors d’une réunion du cabinet la nuit précédente.
« On ne peut pas diviser les accords. Il ne doit y avoir qu’un seul accord. Ceux qui ne seraient pas inclus dans un premier accord, peuvent être sûrs que [leur liberté] sera considérablement repoussée »,a-t-il ajouté.
« On ne peut pas ramener quarante personnes et laisser les autres dans cette situation », a-t-il poursuivi, affirmant que ceux qui ne sont pas inclus dans l’accord se trouveront dans une situation de crise encore plus grave.
Il a noté qu’Israël aura également plus de mal à négocier la libération de ses soldats, car il perdra une partie de son ascendant moral aux yeux d’autrui.
« Le monde ne les appellera plus des otages. Ce seront des prisonniers de guerre », a-t-il affirmé.
Amsalem a également accusé le porte-parole de l’armée israélienne de mentir au sujet du retrait des troupes de tout le territoire de Gaza, à l’exception d’un couloir traversant le centre de la bande de Gaza.
« C’est un mensonge », a-t-il déclaré. « Nous avons de nombreuses troupes à l’intérieur de Gaza qui se battent tous les jours. »