Netanyahu après avoir accusé les chefs de la sécurité pour l’échec du 7 octobre : « J’ai eu tort, je m’excuse ».
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
Dans une rare volte-face, le Premier ministre Benjamin Netanyahu présente ses excuses pour une déclaration antérieure dans laquelle il semblait rejeter la responsabilité sur les services de sécurité et sur lui-même pour n’avoir pas réussi à empêcher l’attaque terroriste meurtrière du Hamas du 7 octobre, la plus importante contre Israël en 75 ans d’histoire.
« Je me suis trompé. Les choses que j’ai dites à la suite de la conférence de presse n’auraient pas dû être dites et je m’en excuse », écrit M. Netanyahu sur X, peu après avoir supprimé sa déclaration initiale sur la même plateforme.
« Je soutiens pleinement tous les chefs des services de sécurité. J’envoie de la force au chef d’état-major de Tsahal, aux commandants et aux soldats de Tsahal qui sont en première ligne et qui se battent pour notre maison », ajoute le Premier ministre.
Tard dans la nuit de samedi à dimanche, M. Netanyahu a publié un message sur X (anciennement Twitter), insistant sur le fait qu’il n’avait jamais reçu d’avertissements concernant les « intentions de guerre » du Hamas, et ajoutant que « tous les services de sécurité, y compris le chef du renseignement militaire et le chef du Shin Bet, étaient d’avis que le Hamas était dissuadé et souhaitait parvenir à un accord ».
Plus tôt dans la matinée, le bureau du Premier ministre a publié une déclaration pour expliquer le message de M. Netanyahu sur X, qui avait été supprimé depuis.
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A la suite d’une conférence de presse tenue samedi soir, « de graves accusations selon lesquelles le Premier ministre aurait reçu des avertissements spécifiques concernant la guerre, ce qui n’était pas le cas, ont été répétées et ont refait surface », peut-on lire dans le communiqué, qui précise que « le Premier ministre a répondu à ces accusations » et qu’il a « pleinement confiance » dans les forces de sécurité et de défense.