Très unie, la communauté israélo-argentine est « soulagée » du retour des otages
La libération, mardi, de 10 otages israéliens séquestrés à Gaza a apporté un soulagement tout particulier à la communauté très unie des Juifs argentins en Israël, a déclaré leur représentant, rappelant que quatre ex-otages sont originaires de ce pays d’Amérique latine.
« Comme tout le reste d’Israël, nous poussons un timide soupir de soulagement suite à cette libération, mais demeurons inquiets pour les otages qui restent et le risque terroriste posé par les 30 prisonniers qu’Israël a libérés en échange des otages », a expliqué Mario Lev, président de l’association OLEI des immigrants hispanophones en Israël.
Les quatre Argentins libérés mardi, tous enlevés par des terroristes du Hamas à Nir Oz, le 7 octobre dernier, sont Ofelia Roitman, Clara Marman, Gabriela Leimberg et sa fille Mia, âgée de 17 ans.
Lundi, cinq ressortissants argentins au moins figuraient parmi les 11 Israéliens libérés.
Parmi les otages encore à Gaza, une trentaine sont originaires d’Amérique latine, a précisé Mario Lev au Times of Israël.
« Ce n’est pas une coïncidence : de nombreux kibboutzim du nord du Neguev ont été créés par des immigrants d’Argentine et d’Amérique latine ou représentent une part importante de la communauté ».
Pour les Argentins du baby-boom, « la communauté est incroyablement soudée parce que nous sommes tous allés en même temps dans les mouvements de jeunesse sionistes », explique Lev, 77 ans. « Nous nous connaissons tous très bien. C’est pourquoi la question des otages a particulièrement blessé notre communauté, et c’est pourquoi c’est un tel soulagement aujourd’hui. »