Trump dirait à Netanyahu de mettre fin « rapidement » à la guerre et de ramener la paix
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
L’ancien président des États-Unis et candidat républicain en lice, Donald Trump, a déclaré qu’il dirait au Premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre fin à la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza « rapidement et de revenir dans le monde de la paix ».
Netanyahu insiste sur le fait qu’Israël n’est pas loin de terminer la guerre et qu’il ne serait qu’à quelques semaines de le faire lorsqu’il aura achevé son opération, qui n’a pas encore été lancée, visant à démanteler les derniers bataillons du groupe terroriste palestinien dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Trump n’est pas allé jusqu’à demander un cessez-le-feu, mais ses remarques lors d’une interview avec Fox News sont la deuxième fois ce mois-ci que l’ancien président a laissé entendre qu’il n’était pas à l’aise avec la guerre d’Israël contre le Hamas.
Interrogé sur le message qu’il adresserait à Netanyahu, Trump a répondu : « Je pense que vous devez en finir, et le faire rapidement, et revenir dans le monde de la paix. »
Trump affirme que s’il est réélu en novembre, il mettra fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, avant même de prêter serment le 20 janvier 2025, et qu’il apportera également « la paix au Moyen-Orient », rappelant son succès dans la négociation des Accords d’Abraham, qui ont vu les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Maroc et le Soudan accepter de normaliser leurs liens avec Israël.
Les relations entre Trump et Netanyahu ont été tumultueuses, le président indiquant souvent qu’il n’a jamais pardonné au Premier ministre israélien d’avoir félicité Joe Biden après sa défaite en 2020.
Dans une interview accordée à la chaîne Fox le 5 mars, Trump a déclaré que « l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, ainsi que la contre-attaque d’Israël, n’auraient jamais eu lieu si j’étais président ».
Bien que cette remarque indique des opinions douteuses quant à la poursuite de la guerre par Israël, il a ajouté qu’Israël devait « finir le problème ».