Un porte-avions américain intercepte un drone iranien au Moyen-Orient
L’armée américaine affirme avoir intercepté un drone iranien « opérant de manière dangereuse et non professionnelle » dans le golfe Persique.
Dans un tweet, le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) indique que des avions de l’escadre aérienne de porte-avions Dwight D. Eisenhower, dépêchée dans la région pour dissuader les adversaires d’Israël, ont intercepté le drone au cours d’opérations de vol sur porte-avions.
Aircraft from Dwight D Eisenhower Carrier Air Wing intercepts an Iranian UAV operating in an unsafe and unprofessional manner during aircraft carrier flight operations in the Arabian Gulf. The U.S. Navy will continue to fly and sail where international law allows. pic.twitter.com/66ojHTkrMS
— U.S. Central Command (@CENTCOM) December 2, 2023
« La marine américaine continuera à voler et à naviguer là où le droit international le permet », est-il précisé.
Un drone iranien avait volé mardi près d’un porte-avions américain dans le Golfe, avait affirmé mercredi Washington, qui avait dénoncé une action « dangereuse » et « irresponsable » dans le contexte de la guerre au Proche-Orient.
L’USS Eisenhower et ses navires d’escorte font partie, avec un autre groupe aéronaval placé en Méditerranée, des moyens déployés par les Etats-Unis après le début de la guerre entre le groupe terroriste palestinien du Hamas et Israël, dans le but de prévenir toute escalade militaire dans la région.
Le drone iranien s’était rapproché jusqu’à environ 1 300 mètres de l’immense porte-avions mardi, ignorant plusieurs alertes et violant l’instruction de ne pas s’approcher de l’USS Eisenhower, avait fait savoir le vice-amiral Brad Cooper, chef des forces navales américaines au Moyen-Orient.
« Cette conduite dangereuse, non-professionnelle et irresponsable de l’Iran met des vies américaines et de nations partenaires en danger, et doit cesser immédiatement », avait-il déclaré dans un communiqué.
« Les forces navales américaines demeurent vigilantes et vont continuer de voler, naviguer et opérer partout où le droit international le permet, tout en défendant la sécurité maritime dans la région », avait-il ajouté.