« Vivre une Shoah » : Un frère d’otage s’inquiète de la survie de son être cher
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Lors de la manifestation organisée sur la rue Begin à Tel-Aviv pour la libération de tous les otages de Gaza, Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, accueille à leur retour Sagui Dekel-Chen, Sasha Trufanov et Yaïr Horn, qui ont été libérés aujourd’hui, et présente ses excuses au nom de la nation pour le temps qu’il a fallu pour les ramener.
« Les otages subissent une véritable Shoah, ils ne tiendront pas longtemps », déclare Zangauker, répétant la nécessité pour le gouvernement de respecter la deuxième étape de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages.
Danny Elgarat, le frère d’Itzik Elgarat, note que son frère figure sur la liste initiale des 33 otages qui doivent être libérés dans le cadre de la première phase de l’accord en cours. Le Hamas a informé Israël que huit de ces otages sont morts. Dix-neuf otages ont été libérés vivants jusqu’à présent, ce qui signifie que seuls six des quatorze restants sont encore en vie.
« Les chances qu’il soit en vie diminuent », déclare Elgarat.
« Nous attendons un signe de vie et nous espérons qu’il est vivant. »
Zangauker appelle le Premier ministre Benjamin Netanyahu à ramener tous les otages et à ne pas reprendre la guerre à Gaza – une reprise qui, selon elle, serait motivée par des considérations politiques.
Elgarat se tourne vers le président américain Donald Trump et lui demande de faire pression sur Netanyahu pour qu’il garantisse d’abord le retour des otages, et pour qu’ils ne s’occupe qu’ensuite du groupe terroriste palestinien du Hamas.
