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L’officier ayant témoigné à l’audience de destitution de Trump quitte l’armée

Alexander Vindman, spécialiste de l'Ukraine, a été "intimidé" par le président et a estimé qu'il n'avait aucune perspective d'avancement dans l'armée américaine, selon son avocat

Jennifer Williams, assistante du vice-président Mike Pence (à gauche) et adjointe du Conseil de sécurité nationale, le lieutenant-colonel Alexander Vindman, ont prêté serment devant le Comité du renseignement de la Chambre des représentants du Capitole à Washington, le mardi 19 novembre 2019, pendant l'audience publique de destitution du président Donald Trump. (Crédit : AP / Andrew Harnik)
Jennifer Williams, assistante du vice-président Mike Pence (à gauche) et adjointe du Conseil de sécurité nationale, le lieutenant-colonel Alexander Vindman, ont prêté serment devant le Comité du renseignement de la Chambre des représentants du Capitole à Washington, le mardi 19 novembre 2019, pendant l'audience publique de destitution du président Donald Trump. (Crédit : AP / Andrew Harnik)

Le lieutenant-colonel Alexander Vindman, membre juif du Conseil national de sécurité, qui a été l’un des premiers à alerter sur les pressions exercées par le président américain Donald Trump sur l’Ukraine pour qu’elle enquête sur un rival politique, va prendre sa retraite de l’armée américaine sur la base d’allégations de son avocat selon lesquelles « il a été intimidé par le président et ses représentants ».

Alexander Vindman a fait cette annonce dans un tweet, qui ne mentionnait pas ces allégations.

La nouvelle de son départ à la retraite a d’abord été rapportée par CNN, qui a cité les allégations de son avocat, David Pressman.

Me Pressman a indiqué à CNN que son client se retirait après plus de 21 ans de service militaire parce qu’il ne pensait plus pouvoir progresser dans sa carrière en raison des représailles politiques du président et de ses partisans.

« Le président des États-Unis a tenté de forcer le lieutenant-colonel Vindman à choisir : entre respecter la loi ou plaire à un président », a commenté David Pressman dans une déclaration à CNN. « Entre honorer son serment ou protéger sa carrière. Entre protéger sa promotion ou la promotion de ses camarades. »

En février, M. Vindman a été démis de ses fonctions d’expert de la politique américaine en Ukraine au Conseil national de sécurité. Son frère jumeau, le lieutenant-colonel Yevgeny Vindman, a été prié de quitter son poste d’avocat à la Maison Blanche le même jour.

Les deux frères, qui ont immigré avec leur père d’Ukraine en 1979, ont été réaffectés dans l’armée. Leur départ est intervenu quelques jours seulement après l’acquittement de Trump par le Sénat américain à majorité républicaine lors d’une procédure de destitution.

Le lieutenant-colonel Vindman avait témoigné en novembre devant la commission des renseignements de la Chambre des représentants lors d’une audition sur la destitution de Trump, au sujet d’un appel téléphonique de juillet 2019 entre le président et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, au cours duquel Trump a fait pression à plusieurs reprises sur celui-ci pour qu’il lance des enquêtes à motivation politique qui aideraient sa campagne de réélection. L’officier de l’armée écoutait l’appel en sa qualité officielle d’expert au Conseil national de sécurité.

Au cours de son témoignage, ce dernier avait déclaré que son père, qui dans les années 1970 a fui l’ex-Union soviétique avec sa famille juive, « craignait que sa prise de parole n’entraîne des représailles ».

Il a indiqué lors de l’audition : « Ne vous inquiétez pas, ça va aller, j’ai dit la vérité. »

Ces dernières semaines, des allégations ont fait surface selon lesquelles Trump essayait d’empêcher la prochaine promotion du lieutenant-colonel au grade de colonel, selon CNN.

Une source anonyme a confié à la chaîne que de hauts responsables de l’armée avaient informé Alexander Vindman qu’il ne serait pas autorisé à travailler dans son domaine de compétence, qui inclut l’Ukraine. La source a également déclaré qu’un officier supérieur avait plaisanté et dit qu’il pourrait être envoyé « dans une station radar en Alaska ».

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