Israël en guerre - Jour 472

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L’ONU condamne avec fermeté les possibles évictions de familles palestiniennes

Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, a estimé que les expulsions à Jérusalem pourraient "s'apparenter à des crimes de guerre"

Rupert Colevile. (Crédit : Capture d'écran)
Rupert Colevile. (Crédit : Capture d'écran)

Les Nations unies ont exhorté vendredi Israël à mettre fin à toute expulsion forcée de Palestiniens à Jérusalem-Est, avertissant que ses actions pourraient constituer des « crimes de guerre ».

« Nous demandons à Israël de mettre immédiatement fin à toutes les expulsions forcées », a déclaré Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, lors d’un point de presse régulier à Genève.

Cet appel intervient alors que quinze Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit à la suite de heurts entre forces de sécurité israéliennes et manifestants contre l’éviction de familles palestiniennes à Jérusalem, selon la police.

Les heurts ont éclaté dans un quartier de Jérusalem-Est au cœur d’une vive bataille devant les tribunaux sur le sort de familles palestiniennes menacées d’éviction.

« Nous souhaitons souligner que Jérusalem-Est fait toujours partie du territoire palestinien occupé, sur lequel le droit humanitaire international s’applique », a déclaré M. Colville.

« La puissance occupante (…) ne peut pas confisquer la propriété privée sur un territoire occupé », a-t-il ajouté, en précisant qu’un tel transfert de civils était illégal au regard du droit international et « pouvait s’apparenter à des crimes de guerre ».

Les tensions actuelles s’articulent sur la question de la propriété foncière de terres sur lesquelles sont construites plusieurs maisons où vivent quatre familles palestiniennes.

Le tribunal de district de Jérusalem a rendu en début d’année une décision favorable aux familles juives qui revendiquent des droits de propriété dans ce quartier de Jérusalem-Est.

Selon la loi israélienne, si des Juifs peuvent prouver que leur famille vivait à Jérusalem-Est avant la guerre israélo-arabe de 1948, ils peuvent demander à ce que leur soit rendu leur « droit de propriété ». Une telle loi n’existe toutefois pas pour les Palestiniens ayant perdu leurs biens pendant la guerre.

La décision du tribunal avait provoqué la colère des Palestiniens qui la contestent et depuis des manifestations ont souvent mené à des affrontements avec les forces de l’ordre.

M. Colville a souligné « qu’Israël ne peut pas imposer son propre arsenal législatif dans un territoire occupé, y compris à Jérusalem-Est ».

« Nous appelons en outre à Israël à respecter la liberté d’expression et de réunion, y compris de ceux qui protestent contre les expulsions, et à faire preuve de la plus grande retenue dans l’utilisation de la force », a indiqué M. Colville aux médias.

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