Mahmoud Abbas accuse Israël de vouloir « vider » Gaza de sa population
Le dirigeant de l'AP, qui n'a toujours pas condamné le pogrom du 7 octobre, omet que le Hamas viole systématiquement le droit international et exploite les Gazaouis comme boucliers humains

Le dirigeant de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas a accusé jeudi Israël d’essayer de « vider » la bande de Gaza des Palestiniens, en particulier dans la partie nord où l’armée a lancé une nouvelle opération ce mois-ci.
« Une année entière s’est écoulée depuis la plus grande catastrophe que le peuple palestinien ait connue après la Nakba [« catastrophe », terme arabe désignant le déplacement des Arabes lors de la création de l’État d’Israël et de la Guerre d’Indépendance] de 1948, à savoir la guerre israélienne au cours de laquelle des crimes de génocide et de nettoyage ethnique sont commis dans la bande de Gaza », a déclaré Abbas lors d’un discours prononcé devant les membres du groupe BRICS.
« Cela fait partie d’un plan visant à vider le territoire de sa population, en particulier dans le nord de Gaza où les forces d’occupation [la présence israélienne] affament la population. »
La guerre a commencé le 7 octobre 2023 lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le groupe terroriste palestinien du Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges – commettant de nombreuses atrocités et perpétrant des violences sexuelles à grande échelle.
Dans le cadre de son opération visant à anéantir le Hamas et à restituer tous ses otages, Israël a appelé à maintes reprises les civils à évacuer les zones de combat vers une zone humanitaire située sur la côte.
On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre 2023 se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 34 otages dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne.
Le groupe terroriste palestinien détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.