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Les victimes du 7 octobre

Maj. Amir Skoury, 31 ans : un soldat de Sayeret Matkal ne jurait que par la vie

Tué lors de l'invasion du kibboutz Beeri par le Hamas, le 7 octobre 2023

Maj. Amir Skoury, tué lors de l'invasion du kibboutz Beeri par le Hamas le 7 octobre 2023.  (Crédit : Armée israélienne)
Maj. Amir Skoury, tué lors de l'invasion du kibboutz Beeri par le Hamas le 7 octobre 2023. (Crédit : Armée israélienne)

Le major Amir (Meir) Skoury, 31 ans, soldat de Sayeret Matkal, originaire de Jérusalem, a été tué le 7 octobre 2023 lors de l’invasion du kibboutz Beeri par le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Amir et sa famille séjournaient chez ses parents pendant ce week-end de fêtes lorsque l’attaque a commencé, et il s’est immédiatement préparé à prendre part aux combats, même s’il était en permission de l’armée pour poursuivre ses études.

Il s’est dirigé vers le sud et s’est engagé dans une lutte acharnée avec les tireurs du Hamas à un carrefour juste à l’extérieur du kibboutz, et a été tué au cours de la bataille. Deux autres soldats de Sayeret Matkal ont été tués à Beeri ce jour-là : le lieutenant Nave Lax et le major David Meïr.

Amir a été enterré le 9 octobre à Netanya. Il laisse dans le deuil son épouse, Yona, leurs deux filles, Avigaïl et Naama, ses parents, Haya et Avi, et ses frères et sœurs aînés, Yitzhak, Shimri et Lior.

Deux mois après sa mort, un ami d’enfance d’Amir, le sergent-chef Daniel Ben Harosh, a été tué lors de combats à Gaza. Après la mort de Daniel, une vidéo a été diffusée dans laquelle on le voit parler d’Amir et de son héritage à ses camarades de réserve.

« Je pourrais beaucoup parler de lui. Nous avons grandi ensemble à Ramat HaSharon. Il y a tant de choses que je pourrais dire, mais il est difficile de définir avec des mots le lien avec un ami qui est comme un frère », avait dit Daniel à ses soldats.

« Il était dans l’armée depuis douze ans, d’abord à Givati, et je n’ai jamais compris comment il pouvait être à la fois à fond dans l’armée et à fond à la maison en tant que père, tout comme il était à fond dans ses loisirs. »

Daniel a déclaré qu’Amir était censé participer à un Iron Man un mois après sa mort. « Il a vraiment tout pris sur lui de A à Z et a réussi à le faire », y compris commencer des études universitaires à la trentaine, être un mari et un père pour deux jeunes filles et même trouver le temps de faire du bénévolat.

« Il m’a donné beaucoup de force au cours du dernier mois et demi. »

Né et élevé à Ramat HaSharon, Amir a fréquenté la yeshiva Bnei Akiva de Raanana avant de s’enrôler dans l’armée en 2011. Il a d’abord servi dans la brigade Givati avant d’être sélectionné pour rejoindre la prestigieuse unité de reconnaissance Sayeret Matkal.

Après douze ans de service dans l’armée, Amir a fait une pause pour obtenir un diplôme dans le cadre de sa carrière militaire, étudiant pendant l’année précédant sa mort au Collège Shalem à Jérusalem. Avec sa femme Yona et leurs deux jeunes filles, il venait de s’installer dans une nouvelle maison à Jérusalem.

Amir était également un athlète actif, participant à des triathlons et à des compétitions Iron Man. Il trouvait le temps de s’entraîner malgré son emploi du temps surchargé.

En sa mémoire, sa cousine Lital a lancé un projet visant à diffuser largement des informations sur les familles qui font shiva – la semaine de deuil rituelle – pour leurs proches, afin d’encourager les gens à leur rendre visite.

« Nous étions très proches en âge, il nous manque et nous sommes très tristes. Nous voulions faire quelque chose en sa mémoire, c’est ma petite façon de le commémorer pour qu’il ne soit pas oublié », a raconté Lital à Makor Rishon.

Elle a également ajouté qu’Amir « était un homme humble, il ne commençait jamais une phrase par le mot ‘je’, il était moins porté sur la parole que sur l’action. C’est ce qu’Amiri m’a appris : à faire les choses discrètement et humblement. Il me manque énormément. »

Onze mois après l’assassinat d’Amiri, sa mère, Haya, a écrit sur Facebook le message suivant : « Je souhaiterais remonter le temps. »

« Quand ? À n’importe quel moment avant le 7 octobre, et même à ce matin où tu t’es envolé de la maison. Pour pouvoir te serrer dans mes bras, t’embrasser et te voir encore plus, mon chéri, Amiri. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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