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Marche féministe « radicale » à la veille du 8-mars : des milliers de manifestants à Paris

Laurent Nuñez avait interdit cette manifestation, précisant qu'elle était "de nature à troubler l'ordre public", notamment dû aux appels de Samidoun et Urgence Palestine

Visuel d'appel à manifester du collectif « Urgence Palestine » et de l'organisation Samidoun, publié par « Urgence Palestine », le 25 février 2025. (Crédit : Instagram/Urgence Palestine ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Visuel d'appel à manifester du collectif « Urgence Palestine » et de l'organisation Samidoun, publié par « Urgence Palestine », le 25 février 2025. (Crédit : Instagram/Urgence Palestine ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Plusieurs milliers de personnes, des jeunes et des femmes en majorité, se sont rassemblées vendredi devant la gare de l’Est, à Paris, pour participer à une marche « féministe radicale de nuit », finalement autorisée par la justice après avoir été d’abord interdite par les autorités.

Cette interdiction était la « première » pour cette manifestation organisée depuis plusieurs années par l’Assemblée féministe Paris-Banlieue et d’autres collectifs, pour dénoncer les discours « anti-LGBTQI », « racistes » ou « colonialistes », selon les organisateurs, qui ont rassemblé 3.500 personnes, selon la préfecture de police.

« On est là, même si Nuñez (le préfet de police de Paris, NDLR) ne veut pas. On est là, contre le fascisme rampant au sein du gouvernement », ont notamment scandé des manifestants, a constaté une journaliste de l’AFP.

Cette « marche féministe radicale de nuit », selon les termes des organisateurs, « me permet de manifester pour la Palestine et la libération des peuples en lutte, en tant que femme, et en tant que queer », a expliqué à l’AFP Nejma, 21 ans, étudiante en école d’ingénieur.

« Nous sommes tous des enfants de Gaza », a scandé un groupe de manifestants portant des keffiehs. De nombreux slogans pro-palestiniens ont été repris.

Le cortège, dont les deux banderoles de tête clamaient « une autodétermination totale des corps, des identités, des peuples », pour la première, et « gloire aux résistantes palestiniennes » pour la seconde, a débuté sa marche vers 19h30 en direction de l’Hôtel de ville.

L’interdiction de ce rassemblement a été suspendue in extremis, peu avant l’heure de rendez-vous fixée à 18h30, par le tribunal administratif, qui a estimé que « les risques de troubles à l’ordre public invoqués ne sont pas suffisamment justifiés ».

La veille, le préfet de police Laurent Nuñez avait interdit cette manifestation en estimant qu’elle était « de nature à troubler l’ordre public », notamment en raison des appels à rejoindre la marche de la part de collectifs pro-palestiniens Samidoun et Urgence Palestine, qui veulent organiser un cortège « pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain ».

Ce slogan – « De la mer au Jourdain, la Palestine aux Palestiniens » – a d’ailleurs résonné dans le cortège.

Selon le tribunal administratif, cette marche a lieu chaque année depuis 2020 et ne s’est jamais accompagnée « de violences ou de la diffusion de messages incitant à la haine ou à la discrimination, y compris lorsque des collectifs de soutien à la Palestine y avaient participé ».

Samedi, une cinquantaine d’organisations, dont des associations et des syndicats (CGT, CFDT, CFE-CGC, FSU, Solidaires, Unsa), appellent à manifester dans plus d’une centaine de villes. A Paris, le cortège partira à 14H00 de la place de la République pour rejoindre Nation.

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