Michaeli: Un lien direct entre la série de violences et la victoire de l’extrême-droite
En plus d'Itamar Ben Gvir, Michaeli a dirigé ses reproches vers Bezalel Smotrich, leader du parti HaTzionout HaDatit et le chef du parti anti-LGBT Noam, Avi Maoz
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.
La cheffe du parti Avoda, Merav Michaeli, a affirmé lundi qu’il existe un lien direct entre la récente série d’incidents violents en Israël et en Cisjordanie et le fait que les partis d’extrême-droite arrivent au pouvoir.
« Une ligne droite relie la violence contre les Arabes et contre les militants des droits de l’homme à Hébron – et la violence que les citoyens israéliens subissent dans les rues », a déclaré Michaeli, faisant référence à une semaine tumultueuse dans la ville de Cisjordanie et à plusieurs épisodes de violence sur les routes israéliennes.
« Lorsque le pays est entre les mains d’extrémistes qui disent tous ‘nous sommes les patrons ici’ et ‘nous pouvons faire tout ce que nous voulons’, lorsque les Arabes, les gens de gauche, les militants des droits de l’homme sont qualifiés d’ennemis, lorsque tout justifie de brandir une arme – cela signifie que quiconque n’est pas comme nous, quiconque n’est pas ‘nous’, peut être battu, peut être frappé », a-t-elle expliqué.
Le chef d’Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, a fait campagne sur le slogan « nous sommes les propriétaires » d’Israël et qualifie les militants de gauche d’ « anarchistes ». Il a également sorti plusieurs fois son arme dans des zones résidentielles pour « protéger » les Juifs.
En plus de Ben Gvir, Michaeli a dirigé ses reproches vers Bezalel Smotrich, leader du parti HaTzionout HaDatit et le chef du parti anti-LGBT Noam, Avi Maoz.
Noam « est entièrement basé sur la haine et l’exclusion, la haine des gays et des lesbiennes, la haine des Arabes, l’exclusion des femmes », a-t-elle ajouté.