Israël en guerre - Jour 432

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Netanyahu fera face à des manifestations pendant sa visite d’Etat en Australie

Le Premier ministre est arrivé à Singapour pour la première partie de son voyage visant à renforcer les relations économiques et sécuritaires avec les 2 pays

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son épouse Sara embarquent vers Singapour et l'Australie, le 19 février 2017. (Crédit : Chaim Zach/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son épouse Sara embarquent vers Singapour et l'Australie, le 19 février 2017. (Crédit : Chaim Zach/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu devrait faire face à plusieurs manifestations pendant sa visite d’Etat en Australie cette semaine, après sa visite à Singapour. Il est le premier Premier ministre israélien en exercice à se rendre dans ces pays.

Netanyahu a atterri à Singapour dans la nuit de dimanche à lundi, et doit y rester deux jours avant de partir pour l’Australie.

« Nous renforcerons les relations sécuritaires, économiques et les autres avec ces pays », avait-il déclaré pendant la réunion du cabinet dimanche matin avant de partir du pays.

Plus de 60 Australiens célèbres ont signé une lettre ouverte s’opposant à la visite d’Etat de Netanyahu en raison des politiques du gouvernement israélien à l’égard des Palestiniens, et des manifestations sont prévues à Melbourne, Sidney et Canberra.

« Il est temps que la souffrance du peuple palestinien cesse et que l’Australie joue un rôle plus équilibré dans le soutien de l’application du droit international et ne soutienne pas M. Netanyahu et ses politiques », ont écrit les signataires, dont d’anciens politiciens, des professionnels du droit et des membres du clergé.

« Les politiques de M. Netanyahu visent sans cesse à provoquer, intimider et oppresser la population palestinienne, ce qui accroit le déséquilibre [des pouvoirs], et éloigne ainsi irrémédiablement Israël de la paix », ont-ils ajouté. Beaucoup des signataires semblent être des militants pro-palestiniens et la lettre a été publiée par Australia Palestine Advocacy Network.

Pendant sa visite de deux jours à Singapour, Netanyahu se rendra à Istana, la résidence présidentielle de la ville-état, pour rencontrer le Premier ministre Lee Hsien Loong et le président Tony Tan Keng Yam.

L’année dernière, Lee a été le premier Premier ministre singapourien à se rendre en Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, et son homologue singapourien Lee Hsien Loong dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 19 avril 2016. (Crédit : Haim Zach/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, et son homologue singapourien Lee Hsien Loong dans les bureaux du Premier ministre à Jérusalem, le 19 avril 2016. (Crédit : Haim Zach/GPO)

Après un déjeuner avec le Premier ministre et le ministre de la Sécurité intérieure de Singapour, Teo Chee Hean, Netanyahu doit visiter la synagogue Maghain Aboth, l’une des deux synagogues en fonctionnement du pays.

Les relations entre Israël et Singapour sont solides depuis longtemps, mais se sont encore développées récemment.

« Il existe une amitié profonde entre Israël et Singapour. Nous avons beaucoup en commun. Nous sommes de petits pays qui laissent une grande empreinte sur la scène mondiale », avait dit Netanyahu à Lee en avril, pendant sa visite à Jérusalem.

Lee avait précisé qu’Israël était le deuxième investisseur étranger du Moyen Orient à Singapour. « Nous admirons vos prouesses techniques et votre écosystème. Vous avez le plus grand nombre de scientifiques, techniciens, technologistes et ingénieurs par habitant au monde. Vous avez le troisième nombre de brevets par habitant, et je sais que beaucoup d’entreprises singapouriennes sont intéressés par du commerce avec vous, par l’investissement en Israël, comme certaines l’ont déjà fait. »

Mercredi, Netanyahu arrivera à Sidney, en Australie, où il rencontrera le gouverneur général Peter Cosgrove et le Premier ministre Malcolm Turnbull, avec qui il devrait tenir une conférence de presse conjointe.

« En Australie, je tiendrai une réunion, avec le Premier ministre Malcolm Turnbull, avec des hommes d’affaires des deux pays afin d’augmenter les échanges commerciaux entre Israël et l’Australie. Ce que nous faisons pour renforcer l’image d’Israël dans le monde est d’ouvrir de nouveaux marchés », a déclaré Netanyahu au cabinet dimanche.

Après sa rencontre avec les hommes d’affaires australiens et israéliens, le Premier ministre et sa délégation doivent visiter la Grande synagogue de Sidney.

Jeudi, Netanyahu rencontrera à nouveau Turnbull, qui sera rejoint par son gouvernement, dans les bureaux du Parlement du Commonwealth de Sidney, où le gouvernement se réunit quand il n’est pas dans la capitale. (Netanyahu n’ira pas à Canberra.)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, avec le Premier ministre australien Malcolm Turnbull à New York, le 21 septembre 2016. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à droite, avec le Premier ministre australien Malcolm Turnbull à New York, le 21 septembre 2016. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

Les deux Premiers ministres visiteront ensuite le collège Moriah, une école orthodoxe moderne fondée en 1942.

Vendredi, Netanyahu rencontrera la Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, Gladys Berejiklian. Il conclura sa visite par un rendez-vous avec Bill Shorten, le chef de l’opposition australienne.

L’Australie est probablement le meilleur ami d’Israël sur la scène internationale après les Etats-Unis. Ces dernières années, Canberra n’a pas eu peur de défier le consensus internationale pour protéger l’Etat juif des critiques sur sa politique d’implantation.

En décembre, l’Australie avait été le seul pays au monde en-dehors d’Israël à dénoncer la résolution 2334 du Conseil de sécurité des Nations unies. Julie Bishop, ministre des Affaires étrangères, avait déclaré que l’Australie se serait probablement opposée au texte, et Turnbull l’avait ensuite attaqué, le considérant « biaisé » et « profondément dérangeant ».

Canberra s’était distingué du reste du monde pour la première fois début 2014, quand Bishop, dans un entretien accordé au Times of Israël, avait refusé de dire que les implantations israéliennes étaient illégales au regard du droit international. « Je ne veux pas préjuger des sujets fondamentaux des négociations de paix », avait alors déclaré Bishop.

Quand il lui avait été demandé si elle était ou non d’accord avec l’opinion quasi universelle sur les implantations israéliennes situées à l’est des lignes de 1967, considérées comme illégales au regard du droit international, elle avait répondu que « je voudrais voir quelle loi internationale les a déclaré illégales. »

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