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Netanyahu : La réponse US à un assaut comme le 7 octobre serait « au moins aussi forte »

Peu avant de s'entretenir avec Biden, le Premier ministre a dit ne pas savoir ce que le président américain avait voulu dire en qualifiant l'action d'Israël à Gaza "d'excessive"

Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, rencontrant des soldats, à Latrun, le 5 février 2024. (Crédit : Haïm Zach/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au centre, rencontrant des soldats, à Latrun, le 5 février 2024. (Crédit : Haïm Zach/GPO)

La réponse américaine à une attaque comme le massacre du 7 octobre perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas serait « au moins aussi forte que celle d’Israël » et peut-être même plus forte, a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une série d’interviews accordées aux médias américains diffusées dimanche.

S’adressant à Fox News, Netanyahu a répondu à une question sur la réprimande la plus sévère jamais formulée par le président Joe Biden à l’encontre de la campagne israélienne à Gaza, la qualifiant « d’excessive« , et a déclaré qu’il ne « savait pas ce que [Biden] voulait dire par là ».

« Écoutez, nous avons subi la pire attaque contre le peuple Juif depuis la Shoah », a souligné Netanyahu. « Ce massacre du 7 octobre équivaut à 29 attentats du 11 septembre en un jour et à 50 000 Américains massacrés – brûlés, mutilés, violés, décapités – et 10 000 Américains pris en otage, dont des mères et des enfants. »

« Alors, quelle serait la réponse de l’Amérique ? Je dirais qu’elle serait au moins aussi forte que celle d’Israël et de nombreux Américains me disent : ‘Nous les aurions écrasés. Nous les aurions réduits en poussière.' »

Les deux dirigeants devaient s’entretenir au téléphone plus tard dans la journée de dimanche. Un responsable de l’administration américaine a indiqué que l’appel porterait sur les otages détenus par les groupes terroristes à Gaza depuis le 7 octobre, date à laquelle 3 000 terroristes du Hamas qui ont envahi le territoire israélien sous des tirs nourris de roquettes, tué 1 200 personnes et fait 253 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle. La plus jeune victime avait 10 mois tandis que le plus jeune otage a un an.

En réponse à cette attaque, la plus meurtrière de l’histoire du pays et la pire menée contre des Juifs depuis la Shoah, Israël a juré « d’anéantir » le Hamas et de mettre fin à son règne de seize ans, et a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Plus de 28 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes et hommes armés, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Tsahal dit avoir éliminé 10 000 terroristes palestiniens dans la bande de Gaza, en plus des quelque 1 000 terroristes qui ont pris d’assaut Israël le 7 octobre.

Après le déclenchement de la guerre, Biden a offert un soutien sans faille à Israël. Il s’est rendu dans le pays dix jours après le massacre en signe de solidarité et a envoyé deux porte-avions américains dans la région pour dissuader le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah de se joindre à la guerre contre Israël.

Dans les interviews diffusées dimanche, Netanyahu a également affirmé qu’un civil a été tué pour chaque terroriste du Hamas tué depuis le 7 octobre. Selon les évaluations des responsables militaires rendues début décembre, le ratio serait plus proche de deux civils tués par terroriste.

« Je pense que toute perte civile, toute victime civile, est une tragédie », a affirmé Netanyahu lors de l’émission « This Week » de la chaîne ABC.

« Et c’est une tragédie qui nous a été imposée par le Hamas. »

Netanyahu a également insisté, lors de l’interview accordée à Fox News, sur le fait que renverser le Hamas et ramener tous les otages à la maison – deux des objectifs déclarés de la campagne à Gaza – « ne sont pas antinomiques », et que le moyen de les ramener est de déployer un « effort militaire soutenu ».

Il a déclaré à ABC qu’il y avait « suffisamment » d’otages encore en vie parmi ceux qui sont toujours détenus à Gaza depuis le 7 octobre pour justifier la poursuite de l’incursion israélienne.

132 des otages enlevés par le Hamas et ses complices le 7 octobre sont encore à Gaza, mais certains ne sont plus en vie – après la libération de 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre.

Quatre otages avaient été libérées avant cela, et une soldate avait été secourue par l’armée israélienne. Les corps sans vie de huit otages ont également été retrouvés et trois otages ont été tués par erreur par l’armée le 15 décembre.

L’armée a confirmé le décès de 29 otages – notamment de deux captifs dont la mort a été annoncée mardi – qui se trouvaient encore à Gaza, citant de nouveaux renseignements et autres informations obtenues par les militaires en opération sur le terrain, au sein de l’enclave côtière. Une personne est encore considérée comme portée disparue depuis le 7 octobre et son sort reste indéterminé.

Outre les 132 otages, le Hamas détient aussi les dépouilles d’Oron Shaul et de Hadar Goldin, morts dans la bande en 2014. Il garde aussi en captivité deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient encore vivants après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et en 2015.

Interrogé sur le nombre d’otages encore en vie, Netanyahu a répondu « suffisamment pour justifier le type d’efforts que nous déployons ».

« Nous allons faire de notre mieux pour récupérer tous ceux qui sont en vie et, en toute franchise, les corps des personnes décédées aussi », a-t-il précisé à la chaîne ABC.

En ce qui concerne les plans d’après-guerre pour Gaza, le Premier ministre a déclaré : « Je pense que les Palestiniens devraient avoir le pouvoir de se gouverner eux-mêmes, mais pas celui de menacer Israël. »

« Le principal pouvoir qui doit rester entre les mains d’Israël est le contrôle prépondérant de la sécurité dans la zone située à l’ouest du Jourdain – ce qui inclut Gaza », a poursuivi le Premier ministre. « Sinon, l’histoire nous l’a montré, le terrorisme resurgit – et nous ne voulons pas que le terrorisme resurgisse. »

Récemment, Biden et d’autres responsables américains, tout en continuant à soutenir le droit d’Israël à se défendre contre le Hamas, ont exprimé leur inquiétude croissante face au nombre de morts civils, aux souffrances et à la crise humanitaire dans la bande de Gaza, ainsi qu’au manque de clarté d’Israël concernant le « jour d’après » à Gaza.

L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.

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