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Netanyahu va demander à Trump de laisser Jonathan Pollard immigrer en Israël

Cette requête ferait suite aux mesures économiques de bonne volonté accordées par l'Etat juif aux Palestiniens sur demande de la Maison Blanche, selon la Deuxième chaîne

Jonathan Pollard quitte un tribunal new-yorkais après sa libération de prison, le 30 novembre 2015. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)
Jonathan Pollard quitte un tribunal new-yorkais après sa libération de prison, le 30 novembre 2015. (Crédit : Spencer Platt/Getty Images/AFP)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu aurait demandé au président américain Donald Trump d’autoriser Jonathan Pollard, reconnu coupable d’espionnage, à immigrer en Israël.

Cette demande, qui a été rapportée mardi par la Deuxième chaîne, suit des mesures économiques de bonnes volonté qui ont été accordées par l’Etat juif aux Palestiniens sur insistance de la Maison Blanche, au mois de mai dernier. Parmi ces gestes, entre autres, l’augmentation des permis de construire octroyés aux Palestiniens qui vivent dans la zone C de Cisjordanie, contrôlée par Israël.

Cherchant à profiter de cette démonstration de conciliation récente, Netanyahu a soulevé la question de l’ancien spécialiste des renseignements américains, a indiqué le reportage. Pollard est resté presque 30 ans derrière les barreaux après avoir été reconnu coupable d’espionnage pour le compte d’Israël, et il lui a été interdit, depuis sa libération en 2015, de partir pour l’Etat juif.

Dans le cadre de cette requête, Netanyahu a promis à la Maison Blanche que si elle permettait à Pollard d’émigrer, les mêmes restrictions imposées par les magistrats américains lors de sa libération continueraient à être appliquées à son encontre.

Le président américain Donald Trump, à gauche, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu au musée d'Israël à Jérusalem avant le départ de Trump, le 23 mai 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Le président américain Donald Trump, à gauche, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu au musée d’Israël à Jérusalem avant le départ de Trump, le 23 mai 2017. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le bureau du Premier ministre n’a pas démenti les informations du reportage, mais a indiqué à la Deuxième chaîne que Netanyahu soulève presque systématiquement la question de l’émigration de Pollard en Israël lors de réunions avec des responsables américains.

L’emprisonnement de Pollard est depuis longtemps un point de friction des relations israélo-américaines, les dirigeants israéliens demandant depuis des années à leurs homologues américains de le laisser partir pour l’Etat juif. Après la rencontre au mois de février entre Netanyahu et le vice-président américain Mike Pence, ce dernier aurait accepté de réfléchir à la question, et il a été décidé que l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis s’en occuperait personnellement.

Au mois de mai, une cour d’appel fédérale américaine a rejeté la demande de Pollard, qui réclamait l’assouplissement de sa libération conditionnelle, décidée deux ans auparavant.

Cette conditionnelle exige qu’il reste dans son logement de New York de 7h00 à 19h00, qu’il soumette à inspection tout ordinateur qu’il est amené à utiliser, et qu’il porte en permanence un système de contrôle GPS.

Pollard, 62 ans, doit également rester aux Etats-Unis pour cinq ans, malgré son désir de partir en Israël.

Jonathan Pollard et son épouse Esther, photographiés durant une pause café lors d'une rencontre avec la CoP (Conference of the Presidents of Major American Jewish Organizations) le 24 janvier 2016 (Autorisation : Justice4JP)
Jonathan Pollard et son épouse Esther, photographiés durant une pause café lors d’une rencontre avec la CoP (Conference of the Presidents of Major American Jewish Organizations) le 24 janvier 2016 (Autorisation : Justice4JP)

L’avocat de Pollard avait estimé que les exigences imposées étaient particulièrement sévères, dans la mesure où Pollard ne peut se souvenir des informations classifiées qu’il a fourni à des responsables israéliens en 1984 et 1985, et qu’il n’y a pas de risque de fuite, a indiqué Reuters.

Mais la cour a souligné sa « propension » à livrer des renseignements classifiés, ainsi que le fait que les informations qu’il avait transmises sont toujours secrètes.

La libération conditionnelle « a minimisé le risque de nuisance qu’il continue à représenter pour les services de renseignements américains », ont dit les magistrats, selon Reuters.

Pollard avait plaidé coupable en 1986 de conspiration en vue d’espionnage, en lien avec la distribution à ses contacts israéliens de centaines de documents classifiés qu’il avait obtenu en tant que spécialiste civil des renseignements pour la marine américaine.

JTA a contribué à cet article.

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