Le chef de l’unité de contrebande du Hamas tué dans une frappe aérienne à Khan Younès, selon Tsahal et le Shin Bet

Le chef de l’unité de contrebande du groupe terroriste palestinien du Hamas a été éliminé mardi lors d’une frappe aérienne sur Khan Younès, dans le sud de Gaza, selon l’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet.
Yahya Fathi Abd al-Qader Abu Shaar travaillait ces dernières années à la contrebande d’armes et d’autres équipements militaires utilisés par le Hamas, notamment lors du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre 2023, d’après Tsahal.
L’armée a publié des images de la frappe.
La frappe contre le chef de l’unité de contrebande du Hamas à Khan Younès, dans le sud de Gaza, sur des images diffusées le 17 avril 2025. (Crédit : Armée israélienne)
De plus, l’armée affirme qu’une autre frappe sur Khan Younès la semaine dernière a éliminé un haut responsable du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien.
Mazen Ibraheem Mahfouz Farah était à la tête d’attaques terroristes « importantes » en Israël au cours des deux dernières années, et en particulier ces derniers mois, selon Tsahal.
Pour éviter de blesser des civils lors de ces deux frappes, l’armée affirme avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision, en faisant appel à la surveillance aérienne et à d’autres moyens de renseignement.
En outre, Tsahal affirme que l’armée de l’air a frappé quelque 110 cibles à Gaza au cours des deux derniers jours.
Selon l’armée, ces cibles comprenaient des cellules terroristes et des infrastructures utilisées par le Hamas et d’autres groupes terroristes.
Mercredi soir, un bâtiment appartenant à la force navale du Hamas à Nuseirat, dans le centre de Gaza, qui, selon Tsahal, servait à planifier des attaques contre Israël, a été frappé.
Tsahal a frappé un centre de commandement du Hamas au nord de Gaza ; les médias palestiniens font état d’une école touchée et de 6 morts

Un membre du Hamas présent dans l’un des centres de commandement du groupe terroriste palestinien a été visé par une frappe aérienne dans le nord de Jabaliya, à Gaza, il y a peu, ont indiqué l’armée israélienne et l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet.
Les médias palestiniens rapportent que la frappe a touché une école de Jabaliya qui servait de refuge aux Gazaouis déplacés. Six morts et plusieurs blessés seraient à déplorer.
Selon Tsahal, le centre de commandement était utilisé par le terroriste « pour planifier et mener des attaques terroristes contre des civils israéliens et des soldats de l’armée israélienne ».
Pour éviter de blesser des civils lors de la frappe, l’armée a indiqué avoir pris « de nombreuses mesures », notamment en utilisant des munitions de précision, en faisant appel à la surveillance aérienne et à d’autres moyens de renseignement.
« Le groupe terroriste du Hamas viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités terroristes », a ajouté Tsahal.
Tsahal détruit un camp d’entraînement du Hamas et saisit des armes à Gaza

Les troupes de la brigade Golani opérant dans la zone nouvellement créée du corridor de Morag, entre Rafah et Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont démoli un camp d’entraînement du Hamas, selon l’armée.
Selon des photos publiées par Tsahal, cette installation, qui appartenait au bataillon Shaboura du Hamas, comprenait une réplique de char israélien.
Tsahal a également déclaré que les soldats avaient saisi une cache d’armes et détruit d’autres infrastructures du Hamas dans la région.



Le Hamas signale 25 morts dans des frappes israéliennes sur Gaza ; aucune réaction de Tsahal
L’agence de défense civile contrôlée par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza affirme que des frappes aériennes israéliennes ont touché plusieurs camps de Palestiniens déplacés à travers l’enclave, faisant au moins vingt-cinq morts.
Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes.
Mahmoud Bassal, le porte-parole de l’agence, a déclaré qu’une frappe nocturne avait visé plusieurs tentes dans la région d’Al-Mawasi, dans la ville méridionale de Khan Younès, faisant seize morts.
« Au moins seize martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, et vingt-trois autres personnes ont été blessés à la suite d’une frappe directe de deux missiles israéliens sur plusieurs tentes abritant des familles déplacées dans la région d’Al-Mawasi, à Khan Younès », a-t-il déclaré à l’AFP.
Selon Bassal, deux autres frappes sur d’autres camps de déplacés ont fait neuf morts et plusieurs blessés. Sept personnes auraient été tuées dans une frappe sur des tentes dans la ville de Beit Lahiya, dans le nord, tandis qu’une autre attaque près du quartier d’Al-Mawasi aurait tué un père et son enfant qui vivaient dans une tente.
L’armée israélienne n’a pas encore réagi. Elle avait précédemment déclaré qu’elle ne visait que des cibles terroristes.
Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international. Le Hamas exploite ainsi les institutions civiles et la population en les utilisant comme autant de boucliers humains pour ses activités terroristes, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.
Tsahal a frappé des sites du Hezbollah, accusant le groupe terroriste d’utiliser des civils comme « boucliers humains »
L’armée israélienne déclare avoir frappé des infrastructures du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah dans le sud du Liban pendant la nuit, sans fournir plus de détails.
« Le Hezbollah exploite cyniquement les infrastructures civiles à des fins terroristes et utilise les habitants du Liban comme boucliers humains », explique Tsahal.
« L’armée israélienne agira contre les efforts du Hezbollah visant à restaurer ses infrastructures ou à renforcer ses positions armées. »
Le Hamas peine à payer ses terroristes à Gaza en raison d’une crise financière – WSJ

Le groupe terroriste palestinien du Hamas a du mal à payer ses membres à Gaza, et notamment ses hauts responsables terroristes, en raison d’une aggravation de la crise financière, rapporte le Wall Street Journal.
Citant des responsables arabes, israéliens et occidentaux, le journal américain souligne la décision d’Israël de bloquer l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza, dont une grande partie est détournée et revendue par le Hamas aux Gazaouis. Il cite également des responsables des services de renseignement arabes qui affirment que la nouvelle opération israélienne à Gaza a éliminé des membres du Hamas qui jouaient un rôle clé dans la distribution d’argent aux terroristes, tandis que d’autres ont été contraints de se cacher.
Les responsables des services de renseignement ajoutent que les employés du gouvernement dirigé par le Hamas à Gaza ont cessé de recevoir leur salaire, tandis que les hauts responsables et les figures politiques ont reçu la moitié de leur salaire pendant le ramadan et que les terroristes ordinaires reçoivent entre 200 et 300 dollars par mois.
Les responsables israéliens et occidentaux affirment que le Hamas était confronté à une crise de liquidités avant la conclusion de l’accord de cessez-le-feu et de libération des otages le 19 janvier, donnant l’occasion au groupe terroriste de générer des revenus en taxant les commerçants, en exigeant des paiements aux postes de contrôle et en saisissant des marchandises pour les revendre. Le Hamas utiliserait également des fonds qu’il détient à l’étranger pour acheter de l’aide humanitaire qu’il revend à Gaza, ce qui lui permet de générer des liquidités.
Boehler : l’offre faite lors des négociations directes avec le Hamas sur les otages a été « coordonnée avec Israël »

Adam Boehler, l’envoyé spécial de l’administration Trump pour les otages, a déclaré que l’offre qu’il avait faite plus tôt cette année lors de négociations directes avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour obtenir la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander avait été « coordonnée avec Israël ».
Un responsable israélien avait précédemment déclaré au Times of Israel que Jérusalem n’était pas au courant de l’offre faite par l’envoyé américain, ce qui avait provoqué la colère du ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer à l’égard de Boehler. Ce dernier avait en effet tenu plusieurs réunions sans précédent avec les dirigeants du Hamas plus tôt cette année sans en informer Israël.
L’offre prévoyait la libération de 100 des 300 prisonniers palestiniens purgeant des peines à perpétuité dans les prisons israéliennes en échange d’Alexander, a déclaré le responsable israélien, confirmant les informations du New York Times.
« J’ai fait une offre au Hamas. Il s’agissait d’une offre décidée aux États-Unis et coordonnée avec Israël », a déclaré Boehler à Al Jazeera.
« À ce moment-là, le Hamas n’était pas en mesure d’accepter. Puis [l’envoyé spécial américain au Moyen-Orient] Steve [Witkoff] est intervenu et a parlé d’autre chose, et ensuite [le Hamas] est revenu et a accepté mon offre », a-t-il ajouté, confirmant que le Hamas avait accepté le 14 mai sa proposition visant à obtenir la libération d’Alexander ainsi que les corps de quatre autres Américains.
Cependant, lorsque l’existence de ces pourparlers a été divulguée, les États-Unis sont passés à l’offre de Witkoff, qui a été transmise par l’intermédiaire de médiateurs qatariens et égyptiens.
« Le Hamas a agi trop lentement. Il n’a pas fait grand-chose, et il a réagi un peu tard », a déclaré Boehler.
Malgré le tollé suscité en Israël par ses discussions directes avec le Hamas, Boehler a déclaré à Al Jazeera qu’elles pourraient avoir lieu à nouveau.
« Je pense que c’est possible. »
Netanyahu a une réunion sur les négociations relatives aux otages ; le Hamas examine l’offre israélienne et rejette le désarmement

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu mercredi soir une réunion d’évaluation de la situation concernant les 59 otages toujours détenus à Gaza, en présence de son équipe de négociation et de hauts responsables de la Défense, annonce le cabinet du Premier ministre.
Le Premier ministre « a donné pour instruction de poursuivre les mesures visant à obtenir la libération des otages », indique le cabinet du Premier ministre dans un communiqué.
Les médias israéliens rapportent que la consultation s’est déroulée par téléphone et qu’elle a inclus le chef de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, Ronen Bar, malgré une querelle croissante entre ce dernier et le gouvernement, qui l’a limogé mais qui reste en fonction en vertu d’une décision provisoire de la Cour suprême.
Dans le même temps, un haut responsable du Hamas a déclaré à l’AFP que le groupe terroriste préparait toujours sa réponse à la proposition israélienne de cessez-le-feu en échange de la libération des otages.
« La réponse du mouvement est toujours en cours d’élaboration, et nous affirmons qu’il n’y a pas de place pour un accord partiel », a déclaré Mahmoud Mardawi, insistant sur le fait que « les armes du groupe [terroriste] ne feront l’objet d’aucune négociation ».
L’armée israélienne avait indiqué plus tôt dans la journée que la campagne en cours dans la bande de Gaza visait à continuer d’intensifier la pression sur le Hamas afin d’amener le groupe terroriste à accepter un accord de libération des otages, tout en préparant le terrain pour une éventuelle offensive majeure, bien qu’une telle opération n’ait pas encore commencé.
L’opération actuelle est menée lentement, à la fois pour assurer la sécurité des troupes et garantir la poursuite des pourparlers relatifs aux les otages, avait fait savoir Tsahal.
L’armée n’a fixé aucune date limite pour le début de cette offensive majeure, qui sera décidée par les instances politiques.
Gaza: la réponse du Hamas à la proposition israélienne est « encore en préparation » (responsable du Hamas)
Le Hamas est encore en train de préparer sa réponse à la proposition israélienne de trêve dans la bande de Gaza, a indiqué un responsable du groupe terroriste palestinien mercredi à l’AFP.
Ce responsable a aussi réaffirmé qu’il était hors de question pour le Hamas de négocier son désarmement, une condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre qui sévit depuis 18 mois dans le territoire palestinien.
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