Nouvel an perse : Peres adresse ses vœux de paix aux Iraniens
Le président adresse ses vœux de bonne année à l’Iran et espère un avenir placé sous le sceau de la paix et de la coopération scientifique
Lazar Berman est le correspondant diplomatique du Times of Israël
Le président israélien Shimon Peres a adressé ses meilleurs vœux au peuple iranien, à l’occasion de la fête de Norouz, célébrant le nouvel an du calendrier perse.
En outre, Peres a accordé des entretiens à la radio israélienne en langue persane, à radio Farda et aux Radio Free Europe / Radio Liberty.
« Iraniane Gerami, Novruzetan Piruz Bad », a déclaré Peres, en invoquant les traditionnels vœux persans qui signifient : « Citoyens iraniens, où que vous soyez, ayez une Norouz bénie. »
« Le peuple juif et le peuple persan ont une très longue histoire et nous aurons un long avenir », a poursuivi Peres. « Nos cultures sont anciennes, nous apprenons l’histoire, nous faisons l’histoire et nous respectons l’histoire. Nous possédons un héritage de valeurs, nous ne sommes pas seulement des peuples affairistes, mais deux nations qui respectent la culture, qui respectent la dignité humaine. Nous appelons à vivre dans la paix et la compréhension. »
« Ayons une année placée sous le sceau de la science et de la paix, sans guerre ni menaces. Joyeux Norouz ! »
Peres s’est dit également optimiste quant à une reprise des relations entre Israël et l’Iran, rompues suite à la révolution de 1979 qui a amené le régime actuel au pouvoir.
« Je pense qu’Israël deviendra un membre actif au sein du Moyen-Orient. Je pense que nos enfants et les enfants arabes, druzes, chrétiens, iront tous dans les mêmes universités et que leurs défis majeurs seront les nouvelles idées et découvertes. Je crois que la jeune génération iranienne, à l’instar des jeunes générations du monde entier, va choisir de vivre en paix et dans la coopération. Au lieu de se battre, nous pourrions nous concurrencer dans l’activité scientifique. Dans les compétitions, tout le monde gagne, dans la guerre, tout le monde perd. »