Noy Zafraani, 27 ans, une artiste qui « aimait chanter plus que tout »
Assassinée, avec son fiancé Yuval Rabia, au festival de musique trance Psyduck, à proximité du kibboutz Nirim, le 7 octobre 2023
Noy Tiferet Zafraani, 27 ans, a été assassinée durant l’attaque menée par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre lors du festival de musique trance Psyduck, à proximité du kibboutz Nirim (une fête différente et plus petite que celle du festival Supernova, aussi gravement attaquée, près du kibboutz Reim, organisée le même week-end, lors de la fête de Simhat Torah).
Elle a été tuée avec son fiancé Yuval Rabia et le frère de ce dernier, Noam.
Noy a été inhumée le 17 octobre dans l’implantation de Nokdim, en Cisjordanie. Elle laisse derrière elle ses parents et six frères et sœurs.
Ses amis et sa famille se souviennent d’elle comme d’une jeune femme joyeuse et drôle, qui aimait chanter plus que tout et voyait toujours le meilleur dans ceux qui l’entouraient. Noy était chanteuse, danseuse et actrice, et jouait également du ukulélé et de la guitare. Elle avait étudié à l’École Beit Zvi pour les arts du spectacle de Ramat Gan.
« Mon cœur quittait mon corps en t’entendant chanter. Nous avions une chanson que nous chantions toujours ensemble, de Cat Stevens, qui a maintenant une terrible signification, ‘It’s breaking my heart you’re leaving, baby I’m grieving’ [Ça me brise le cœur que tu partes, bébé je suis en deuil] », a déclaré son père Zeev Zafraani dans son éloge funèbre.
Sa mère, Hava, s’est exprimée au travers des larmes.
« Je me demandais quand tu trouverais ‘le bon’. Il y a six mois, tu nous as présenté Yuval et tu nous as dit : ‘Maman, il va devenir mon mari.’ Et du jour au lendemain, tu étais plus belle, plus calme et plus heureuse. J’étais si heureuse quand Yuval m’a demandé ma bénédiction. »
« Tu m’as dit que tous tes rêves s’étaient réalisés – une voiture, un iPhone, de beaux ongles et le mari parfait. Tu avais l’impression de t’être enfin trouvée. Et tu méritais tellement tout cela », a déclaré sa sœur Mor dans son éloge funèbre, en racontant les conversations qu’elle avait eues avec Noy pendant les grandes fêtes juives, quelques jours avant qu’elle ne soit assassinée.