Otages et trêve : les négociations « proches de l’impasse » – Qatar
Tous les États et toutes les organisations devraient être "tenus pour responsables du meurtre de civils," a par ailleurs déclaré Doha
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a déclaré mardi que le cessez-le-feu à Gaza et les négociations sur la libération des otages entre Israël et le Hamas restent « proches de l’impasse ».
Interrogé sur la décision du procureur de la Cour pénale internationale de demander des mandats d’arrêt contre certains dirigeants d’Israël et du Hamas, Al-Ansari déclare qu’il est trop tôt pour que le Qatar fasse des commentaires directs à ce sujet, tout en précisant que tous les États et toutes les organisations devraient être « tenus pour responsables du meurtre de civils ».
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, s’était exprimé en ce sens lundi.
« Je ne peux malheureusement pas vous dire que nous sommes plus près du but qu’il y a une semaine ou deux. Mais cela ne signifie pas que nous allons cesser de travailler sur le sujet », a déclaré Kirby lors d’une conférence de presse.
On estime que 124 des 252 otages qui avaient été capturés par le Hamas, le 7 octobre, à Gaza – tous ne seraient plus en vie – après la libération de 105 civils des geôles du groupe terroriste pendant une trêve d’une semaine, fin novembre. Quatre captives avaient été remises en liberté précédemment. Trois otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 16 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui avaient été tués accidentellement par l’armée.
Tsahal a confirmé la mort de 37 otages du Hamas, sur la base de nouveaux de nouvelles informations et renseignements obtenus par les soldats sur le terrain, à Gaza.
Une personne est encore portée-disparue depuis le 7 octobre. Son sort reste indéterminé.
Le Hamas détient également les corps sans vie de deux soldats tombés au combat, Oron Shaul et Hadar Goldin, depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui seraient encore en vie après être entrés dans la bande de leur propre gré en 2014 et en 2015 respectivement.
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.