Paris prêt à travailler avec un gouvernement d’union palestinien
Le porte-parole du Quai d'Orsay a fait part des conditions sous lesquelles la collaboration pouvait être envisagée
La France est prête à travailler avec un gouvernement d’union des Palestiniens s’il refuse le recours à la violence et soutient le processus de paix avec Israël, a indiqué jeudi le ministère des Affaires étrangères.
« La France a toujours soutenu la réconciliation palestinienne sous l’autorité du président (Mahmoud) Abbas et l’organisation d’élections dans les Territoires palestiniens. Elle est prête à travailler avec un gouvernement de l’Autorité palestinienne dès lors qu’il refuse le recours à la violence, est engagé en faveur du processus de paix et accepte l’ensemble des accords conclus, notamment avec Israël, ainsi que les obligations qui en découlent », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay Romain Nadal, lors d’un point-presse.
M. Nadal réagissait à l’annonce de la formation prochaine d’un gouvernement palestinien dirigé par Abbas et composé de personnalités indépendantes, après la signature mercredi d’un accord de réconciliation entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), reconnue internationalement comme le seul représentant du peuple palestinien, et le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza.
Les deux organisations ont convenu de former un gouvernement de « consensus national » dans les prochaines semaines.
« Tous les efforts doivent être aujourd’hui déployés pour permettre la poursuite et le succès du processus de paix », a insisté le porte-parole du Quai d’Orsay, alors que les pourparlers de paix israélo-palestiniens, relancés en juillet par le chef de la diplomatie américaine John Kerry, sont dans l’impasse.