Pompeo attendu en Israël pour discuter de nouvelles sanctions contre Téhéran
Washington, Jérusalem et les pays du Golfe sont favorables à des sanctions contre l'Iran avant le changement d'administration américaine

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo est attendu en Israël la semaine prochaine, alors que Jérusalem et Washington prévoient une série de sanctions de dernière minute contre Téhéran dans le but de contrecarrer les plans de l’administration entrante de Joe Biden, qui pourrait vouloir réintégrer l’accord sur le nucléaire iranien.
Pompeo arrivera en Israël le 18 novembre et se rendra probablement dans d’autres pays de la région, selon le site Walla. Une version en anglais de ce communiqué a été publiée sur le site Axios.
Les médias indiquent que l’administration Trump, en collaboration avec Israël et les pays arabes du golfe Persique, planifie une salve de sanctions contre l’Iran pour faire en sorte qu’il soit plus difficile pour la nouvelle administration de revenir sur l’accord nucléaire, qui a été négocié lorsque Biden était vice-président sous Obama.
Citant des sources israéliennes et arabes, Walla a indiqué que le représentant spécial américain pour l’Iran et le Venezuela Elliott Abrams avait l’intention d’annoncer de nouvelles sanctions contre Téhéran toutes les semaines jusqu’au 20 janvier. Ces sanctions viseront le programme balistique iranien et le soutien aux groupes terroristes et portera également sur la violation des droits humains, ce qui compliquera la tâche de Biden s’il souhaite revenir sur ces sanctions.

Abrams a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem dimanche et devrait s’entretenir avec d’autres responsables israéliens.
Selon l’article, les États du Golfe et Israël pensent que Biden lèvera rapidement les autres sanctions sur le programme nucléaire iranien et relancera la diplomatie avec Téhéran, ce qui supprimera le moyen de pression qu’avaient les États-Unis sur le pays, en proie à une crise financière d’envergure. Par conséquent, de nouvelles sanctions permettraient de maintenir la pression sur le pays pour qu’il fasse des compromis et laisseraient probablement Biden hors du pacte internationale, à moins qu’il ne lève ces sanctions.
« L’objectif est d’instaurer autant de sanctions que possible d’ici le 20 janvier », a confirmé un responsable israélien sous couvert d’anonymat.
Un responsable arabe impliqué dans les négociations a déclaré au site que « l’objectif de l’administration Trump est d’imposer des sanctions que Biden ne pourra pas révoquer ».