Rachel Azaria se présente aux élections municipales de Jérusalem
La députée de Koulanou devient la première femme en lice cette année, et rejoint une longue liste de candidats
Une élue du partie Koulanou a annoncé dimanche qu’elle briguerait la mairie de Jérusalem aux prochaines élections municipales, rejoignant la longue liste de candidats déjà en lice.
Rachel Azaria devient la première femme a entrer dans la course éléctorale cette année.
« Je suis entrée en politique pour Jérusalem, quand la situation dans la ville n’était pas simple et que la migration négative était à son comble », a déclaré Azaria dans un communiqué. « J’ai été appelée à la tâche, et j’ai répondu [présente]. »
Azaria, ancienne maire-adjointe de Jérusalem et membre du conseil municipal pour le parti Yerushalmim, a décrit sa candidature comme un retour après trois ans passés à la Knesset.
« Le désir grandissant du public de voir davantage de femmes se présenter et faire partie du leadership local et national, ainsi que les appels et le soutien de nombreux résidents de différents secteurs, et mon profond désir d’agir pour le bien de Jérusalem, m’ont conduit à la décision de revenir là où mon cœur est », a-t-elle déclaré.
Azaria, 40 ans et née à Jérusalem, a remercié le ministre des Finances Moshe Kahlon, chef du parti Koulanou, de l’avoir invitée à rejoindre son parti et à être l’une de ses députés après les élections de mars 2015.
« Maintenant, avec davantage d’expérience et de rôles publics, je retourne travailler pour Jérusalem, depuis Jérusalem », a-t-elle dit.

L’entrée d’Azaria dans la course fait d’elle le troisième député en fonction à se présenter à la mairie de Jérusalem, après le ministre des Affaires de Jérusalem Zeev Elkin et le député de l’Union sioniste Nachman Shai.
D’autres candidats, comme le maire-adjoint Moshe Lion, qui a perdu face à Nir Barkat lors des élections de 2015, et Ofer Berkovich, le chef de la faction Hitorerut, âgé de 34 ans, sont également en lice. Berkovich, membre du conseil municipal ancien adjoint au maire, jouit du soutien de l’électorat laïc et de certains résidents religieux plus libéraux.
Deux autres candidats moins connus ont annoncé qu’ils se présenteront sous l’étendard laïc, alors que des adjoints ultra-orthodoxes ont fait part de leur intention de se présenter, espérant capitaliser 32 % de la population de la ville qui s’identifient au courant haredi, et dont les votes représentent un pourcentage encore plus important, étant donné que les résidents arabes de la ville boycottent généralement le vote.
L’annonce intervient deux mois après que Barkat a déclaré qu’il ne briguera pas un troisième mandat et qu’il se présentera plutôt à la Knesset sous l’étiquette du Likud.
Il soutient Elkin, confrère du Likud et allié du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
L’équipe du Times of Israel a contribué à cet article.