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Renvoi de Ronen Bar : Netanyahu accuse Baharav-Miara « d’abuser » de son autorité

Le Premier ministre nie le fait que le renvoi du chef du Shin Bet viserait à éviter une enquête sur les liens entre ses conseillers et le Qatar ; le vote pour limoger Bar pourrait être reporté de plusieurs semaines

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (deuxième à gauche) pose pour une photo avec son gouvernement au Musée de la Terre biblique à Jérusalem, le 5 juin 2024. La procureure générale Gali Baharav-Miara apparaît à la deuxième rangée, en deuxième position à droite. (Yonatan Sindel/Flash90)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu (deuxième à gauche) pose pour une photo avec son gouvernement au Musée de la Terre biblique à Jérusalem, le 5 juin 2024. La procureure générale Gali Baharav-Miara apparaît à la deuxième rangée, en deuxième position à droite. (Yonatan Sindel/Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé lundi la procureure générale Gali Baharav-Miara d’abuser de son autorité après qu’elle lui a dit qu’il ne pouvait pas procéder au licenciement du chef du Shin Bet, Ronen Bar, à moins qu’une « base factuelle et juridique » ne puisse être établie.

On ne sait pas encore quand le gouvernement tiendra un vote sur le licenciement de Ronen Bar. Netanyahu souhaitait avancer la réunion du gouvernement de mercredi à mardi, mais les médias israéliens ont rapporté que dans la nuit de lundi à mardi, les ministres n’avaient pas encore reçu de directive pour se réunir sur la question.

Pendant ce temps, le quotidien Haaretz a rapporté que les cabinets du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de la procureure générale Gali Baharav-Miara examinaient si le gouvernement avait besoin de l’approbation d’une commission qui vérifie les candidats à certains postes clés de la fonction publique du pays avant de licencier Bar, ce qui pourrait retarder le processus de plusieurs semaines.

Une décision du cabinet de 2016 stipule que le Comité consultatif pour les nominations aux postes de direction doit approuver le licenciement de toute nomination qu’il a déjà approuvée. Cependant, la loi créant le Shin Bet — qui est antérieure à cette décision — donne au gouvernement le pouvoir de mettre fin au mandat du chef de l’agence avant que celui-ci n’expire. Les cabinets de Netanyahu et de Baharav-Miara seraient en train d’étudier la question de savoir ce qui prévaut.

Haaretz a cité des sources juridiques anonymes selon lesquelles qu’il n’est pas certain que le gouvernement soit en mesure de faire avancer le licenciement si la commission devait voter contre, ajoutant qu’une telle conclusion de la commission augmenterait encore les chances que la Cour suprême annule la décision.

Dans une lettre adressée à Baharav-Miara que Netanyahu a publiée sur X lundi soir, le Premier ministre a réaffirmé que le renvoi du chef du Shin Bet relevait de son « autorité exclusive », ajoutant qu’en suggérant le contraire, Baharav-Miara s’engageait dans une « dangereuse hérésie ».

Il a qualifié l’avertissement de Baharav-Miara, dimanche, selon lequel le processus de licenciement de Bar pourrait être « entaché d’illégalité et de conflit d’intérêts », « d’inversion complète de la justice ».

Netanyahu a également affirmé que la décision de la procureure générale d’ouvrir une enquête le mois dernier sur les liens illicites présumés entre ses assistants et le Qatar était politiquement motivée.

Un visuel, dans le cadre d’une manifestation contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu devant le tribunal où il est jugé pour corruption, montre Netanyahu et plusieurs de ses proches collaborateurs sont entourés d’argent liquide, avec une flèche pointant vers le mot « Hamas », dans une référence apparente aux paiements qataris versés à l’enclave au fil des ans, le 10 mars 2025. (Avshalom Sassoni/Flash90)

« Vos instructions d’ouvrir une série d’enquêtes contre le personnel du Premier ministre […] constituent un abus d’autorité et une pratique inappropriée qui est déjà devenue une méthode, dont le but est de priver l’échelon politique de son autorité », a déclaré le Premier ministre.

Netanyahu a écrit que « même la police israélienne ne comprend pas » pourquoi des membres importants de son cabinet font l’objet d’une enquête pour, entre autres, des liens présumés avec le Qatar.

« La décision de mettre fin au mandat du chef du Shin Bet n’a pas été prise sur fond d’enquête », a déclaré Netanyahu. Au contraire, « l’enquête » a vu le jour après que la possibilité de le démettre de ses fonctions a été évoquée et a fait l’objet de fuites dans les médias.

 

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