Selon le contrôleur de l’État, le train Jérusalem-Tel Aviv ne sera pas prêt en avril 2018
Le rapport très critique indique que la construction pourrait durer jusqu'en décembre 2019, et met en garde contre des accélérations qui pourraient coûter cher aux projets
Un rapport du Contrôleur de l’État publié mercredi a établi que la ligne de train rapide qui relie Jérusalem à Tel Aviv, dont l’inauguration est prévue en avril 2018, ne serait pas prête avant un ou deux ans.
Très critique, ce rapport étudie le passage des trains et des chemins de fer du diesel à l’électrique. Ce projet a débuté il y a 20 ans, et ne sera pas achevé avant décembre 2018, voire décembre 2019, selon un rapport d’audit interne d’Israel Railways, cité par le contrôleur.
Le chemin de fer doit être aménagé pour pouvoir y faire circuler des trains électriques, principalement parce que fonctionner au diesel dans de longs tunnels serait dangereux. Il faut au moins quatre sous-stations, quelque 80 kilomètres de câblage électrique, et transformer les moteurs diesel en moteurs électriques.
Le contrôleur de l’État a critiqué l’Autorité des chemins de fer, indiquant qu’elle n’a pas su tenir les délais qu’elle s’était elle-même fixée, tout en affirmant que la ligne fonctionnerait au moment prévu. Le contrôleur a prévenu que rogner sur les dépenses pour finir les travaux d’ici avril impacterait la qualité du travail, compromettrait la sécurité, et pourrait, au final, coûter plus cher.
De plus, le rapport indique que le projet consistant à électrifier l’ensemble des chemins de fer israéliens, qui devait prendre fin en 2019, ne sera pas achevé avant 2021.
Le rapport précise également que la ligne Akko – Carmiel, qui devait être finie pour 2016, et qui aurait dû être la première ligne électrifiée du pays, ne sera pas finie avant décembre 2021.
Netivei Israel, la compagnie nationale des infrastructures du transport a réagi à ce rapport en indiquant que la plupart des problèmes étaient déjà pris en charge.
« La majorité des problèmes soulevés par le contrôleur de l’État dans son rapport ont été pris en charge et réparés, parce qu’il s’agit de problème remontant à 2014 et 2016. »