Israël en guerre - Jour 570

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LES VICTIMES DU 7 OCTOBRE

Sergent-chef Nehoray Amitay, 20 ans : le chef d’escouade « aux yeux bleus innocents »

Il a été tué alors qu'il se battait contre les terroristes du Hamas sur la base militaire de Nahal Oz, le 7 octobre

Le sergent-chef Nehoray Levi Amitay (Crédit : Armée israélienne)
Le sergent-chef Nehoray Levi Amitay (Crédit : Armée israélienne)

Le sergent-chef Nehoray Levi Amitay, 20 ans, qui était commandant d’escouade au sein de la brigade Golani et qui était originaire de Rinatya, avait été tué le 7 octobre lors de la prise d’assaut, par le Hamas, de la base militaire de Nahal Oz.

Nehoray était en service à la base lorsque les hommes du Hamas étaient arrivés. Sa famille a indiqué que le jeune soldat avait aidé à lutter contre les dizaines de terroristes qui tentaient d’envahir les lieux. Pendant les combats, il s’était rendu dans un abri antiaérien qui avait également été pris d’assaut par les hommes armés du Hamas.

Blessé à la main, il avait continué à combattre les terroristes. Il avait été touché par une balle une deuxième fois mais il avait continué la lutte.

Une dernière balle lui avait été fatale.

Il a été inhumé à Yehud, le 12 octobre. Il a laissé derrière lui ses parents, Hagit et Harel, ses frères et sœurs Matan, Itamar et Maya, ainsi que sa petite amie, Hagar.

Né à Rinatya, un petit moshav du centre d’Israël où il avait également grandi, il avait fréquenté le lycée de la ville voisine de Shoham. Là-bas, il concentrait ses efforts sur le sport et la biologie, selon un hommage qui a été posté sur internet.

Il aimait particulièrement le skateboard et le football – et c’était un ardent supporter du Beitar Jérusalem, a raconté sa famille.

Hagar Toledo, qui était sa petite amie depuis trois ans, a écrit un post, sur Instagram, qu’elle a dédié à « Nehoray, l’amour de ma vie ».

« Nous n’avions besoin de personne et de rien d’autre, nous n’avions besoin que de l’un et l’autre », a-t-elle écrit. « Notre amour est né d’une amitié véritable et réelle, et il était clair dès le début que c’était ça. Rien ne pouvait nous arrêter. Ni la différence de nos modes de vie, ni la distance qui nous séparait pendant notre service militaire ou le temps qui passait n’ont rien pu faire face à ce qui nous unissait ».

Leurs projets d’avenir se conjuguaient à deux, a-t-elle ajouté dans son post. « Nous ne pensions pas à faire un très grand voyage pour apprendre à nous découvrir – Tous les deux dans le sud de l’Italie et avec des pizzas, ça nous aurait suffi. Nous voulions trouver un studio dans le moshav, suffisamment proche de nos familles, pour l’appeler notre foyer, parce qu’une chambre n’est qu’une chambre et qu’une maison, ça aurait été le foyer que nos aurions bâti ensemble. »

« Je t’aime, mon beau visage, mon ange gardien, âme qui était trop belle pour ce monde, mon âme sœur, toi qui te disputais avec moi jusqu’au milieu de la nuit jusqu’à ce que je plie et jusqu’à ce que j’accepte que tu m’aimes davantage », a-t-elle ajouté. « Tu me manques de tout mon cœur ».

Sa mère, Hagit, a écrit sur internet un message qu’elle a adressé à « Nehoray, mon merveilleux garçon qui n’a jamais rien fait de mal à personne, avec un sourire constant sur son visage ».

« Mon beau garçon aux yeux bleus innocents, qui aimait l’armée et qui s’est battu au nom de ses troupes jusqu’au dernier moment – jusqu’à ce qu’il soit blessé et jusqu’à ce qu’il ne puisse plus leur venir en aide », a-t-elle écrit.

« Toute la famille ressent une telle nostalgie, tu as laissé un tel vide dans nos cœurs », a ajouté Hagit. « C’est encore difficile de croire que tu ne rentreras pas à la maison. J’attends toujours que tu entres, que tu me prennes dans tes bras et que tu me dises que c’était une erreur, que tu vas bien. J’attends que tu ouvres la fenêtre de ma chambre comme tu l’as fait la dernière fois que tu es rentré et que tu me dises ‘Maman’ en souriant. Alors, je te serrerais encore une fois dans mes bras, je te donnerais plein de baisers et je te sentirais encore une fois. Encore une fois. Encore une fois. »

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