Israël en guerre - Jour 527

Rechercher
Les victimes du 7 octobre

Sergent-major Afik Rosenthal, 20 ans : ce commando était un pacifiste

Il a été tué lors de l'attaque du Hamas contre le kibboutz Nahal Oz le 7 octobre

Le sergent-major Afik Rosenthal (Autorisation)
Le sergent-major Afik Rosenthal (Autorisation)

Le sergent-major Afik Rosenthal, âgé de 20 ans, secouriste de combat du commando Maglan et originaire de Kfar Menahem, a été tué le 7 octobre 2023 en luttant contre l’invasion du sud d’Israël par le Hamas.

Afik était en permission, le week-end choisi par le Hamas pour perpétrer son pogrom en Israël : il a rapidement regagné sa base, près d’Ashdod, où il a retrouvé d’autres combattants du commando Maglan. En compagnie du major Chen Bochris, du capitaine Iftah Yavetz et de deux autres combattants, il a pris la direction du kibboutz Nahal Oz, près de la frontière de Gaza, particulièrement touché.

C’est lors de combats devant Nahal Oz que Chen et Iftah ont été blessés et Afik a alors chargé pour leur venir en aide, mais tous trois ont été tués, Afik avec un garrot à la main.

Afik a été inhumé à Kfar Menahem le 9 octobre. Il laisse derrière lui ses parents, Tom et Amir, et ses frères et sœurs Yam et Shahaf.

Un de ses amis proches du kibboutz, le sergent-major Yuval Ben Yakov, a lui aussi perdu la vie lors du pogrom du Hamas.

Selon la nécrologie du kibboutz, Afik était le cadet de la fratrie : natif de Gedera, c’est à l’âge de 4 ans qu’avec ses proches il s’était installé au kibboutz Kfar Menahem, près de Kiryat Malachi, dans le sud d’Israël.

En décembre 2021, il s’était engagé dans l’armée israélienne et avait été affecté dans la brigade parachutiste en plus d’une formation de secouriste de combat. Élément prometteur, il avait été affecté en juillet 2023 au sein de l’unité de reconnaissance d’élite Maglan, dans la brigade commando. Selon ses proches, des mois avant l’attaque du Hamas, Afik leur avait dit qu’une guerre de grande ampleur était imminente et qu’elle serait lourde de conséquences pour Israël.

« Il était toujours très entouré, il adorait aider les autres : il était drôle et il était le ciment de la famille », a déclaré sa sœur aînée, Shahaf, au site d’information Ynet. « Depuis son plus jeune âge, il disait vouloir faire quelque chose pour son pays », a-t-elle ajouté en revenant sur la carrière militaire qui l’avait mené jusqu’au commando Maglan.

« Il avait fait tellement d’efforts pour dépasser ses difficultés et devenir un combattant talentueux », a-t-elle ajouté. « Son supérieur nous a dit qu’il était fou de joie. Même le matin [du 7 octobre], il avait le sourire parce qu’il était heureux d’avoir l’honneur de partir défendre son pays. »

Shahaf a dit qu’on les avait assurés qu’« il s’était comporté en héros et qu’il avait sauvé de nombreux civils. La seule chose qui nous réconforte, c’est de savoir qu’il était vraiment heureux et qu’il est mort en ayant fait ce qui tenait à coeur. Nous sommes très peinés mais aussi pleins de fierté. Il a fait ce qu’il voulait, c’est-à-dire défendre son pays. »

Le père d’Afik, Amir, a déclaré à la radio militaire que la « façon de vivre de son fils pouvait être un exemple, que ce soit pour le pays comme pour ses habitants ».

« Depuis son plus jeune âge – c’était aussi vrai à l’adolescence -, Afik avait été très entouré : il avait des amis partout, dans tout le pays, pas seulement au sein de notre communauté », a-t-il expliqué. « Il n’a jamais eu de problèmes pour se lier à autrui, adultes ou enfants, et il acceptait la différence. »

« Il était plein de joie, il était le ciment de son groupe d’amis », a-t-il déclaré, en rappelant que c’est Afik qui avait aidé Yuval à s’intégrer au sein de leur communauté et à apprendre la langue lorsqu’il est arrivé de Russie.

« Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de la façon de faire d’Afik et de son acceptation d’autrui », a expliqué Amir. « Il n’avait pas son pareil pour conseiller et mettre les gens en relation, que ce soit à la maison ou avec ses amis. En cas de dispute ou de désaccord, il disait toujours qu’il n’y avait pas d’un côté quelqu’un qui avait tort et de l’autre, quelqu’un qui avait raison, mais que la vérité se situait à mi-chemin. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.