SodaStream sensibilise à la pollution avec une statue de la Liberté qui se noie
Le but de l'installation vise à sensibiliser aux conséquences de l'emploi de bouteilles à usage unique, et tant qu'à faire, faire de la pub à la firme israélienne

NEW YORK (JTA) — Les touristes et piétons qui se promènent autour du Flat Iron Plaza à Manhattan se sont retrouvés face à une vue inhabituelle : une réplique de la statue de la Liberté de 6 mètres de haut, dans une cage d’acier remplies de bouteilles en plastiques vides et de canettes en métal.
De l’autre côté de l’installation, intitulée « Drowning Liberty », on trouve des stands dans lesquels des gens distribuent des verres d’eau pétillante. L’installation, que l’on a pu voir de lundi à mercredi, a été organisée par SodaStream, la compagnie israélienne qui vend des machines à gazéifier, en collaboration avec l’Oceanic Society.
Son objectif est de sensibiliser aux conséquences de l’emploi de bouteilles à usage unique (et tant qu’à faire, de faire la publicité de leur produit). Les passants étaient encouragés à signer la promesse de durabilité de SodaStream, s’engageant à renoncer aux bouteilles à usage unique pour les bouteilles réutilisables.
La compagnie affirme que fabriquer de l’eau pétillante chez soi dans des bouteilles réutilisables génère « moins de déchets plastiques et moins de transport de boissons embouteillées ».
« Nous n’avons pas le choix », a déclaré Daniel Birnbaum, PDG de SodaStream. « Nous devons nous tourner vers le recyclable. La production annuelle de plastique atteint des sommets et les Etats-Unis sont l’un des pays les plus polluants du monde. »
Adrian Grenier, connu pour son rôle dans la série télévisée « Entourage », s’est arrêté pour signer cette promesse.
Mercredi, les passants qui se sont arrêtés pour se prendre en photo et boire un verre d’eau pétillante, ont confié au JTA que cette installation les avait marqués.

(Crédit : Sean Zanni/Getty Images for SodaStream and the Oceanic Society via JTA )
Henry Ortega, 24 ans, a déclaré que voir la statue de la Liberté avec des bouteilles en plastique jusqu’à la taille lui a rappelé l’importance de ne pas laisser traîner de déchets.
« Comme vous le savez, les rues de la ville de New York sont sales », a-t-il dit. « Cela peut réellement nous ouvrir l’esprit et nous devons nous réveiller. C’est un appel à la prise de conscience. »
Azinat Axorova, une touriste russe de 28 ans, a affirmé que la statue lui a confirmé ce qu’elle pensait des habitudes de consommation des Américains.
« Les Américains utilisent beaucoup de choses dont ils n’ont pas besoin », a-t-elle dit. « La consommation dans ce pays est tellement vaste, qu’il y a tant de déchets auxquels on ne pense même pas. »