Tal Bartik, 48 ans : maman de 4 enfants et joueuse de volley-ball talentueuse
Elle a été assassinée par des terroristes du Hamas en tentant de fuir le festival de musique Supernova, le 7 octobre
Tal Tatiana Bartik Klein, âgée de 48 ans et originaire de Beer Sheva, a été assassinée par des terroristes du Hamas en tenant de de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.
Elle était venue à la rave en compagnie de deux de ses amis, Limor Vaknin et Ronen Daichman. Au début de l’attaque, ils s’étaient enfuis pour se réfugier dans un abri anti-aérien situé le long de la route. C’est là que Tal avait été tuée, avec d’autres personnes, par les terroristes du Hamas qui avaient ouvert le feu en direction de l’abri et qui avaient lancé des grenades. Limor et Ronen avaient, eux aussi, perdu la vie ce jour-là.
Elle avait été portée disparue pendant une dizaine de jours, le temps que son corps soit identifié.
Elle a été inhumée à Beer Sheva le 17 octobre, laissant derrière elle ses quatre enfants.
Née dans l’ex-Union soviétique, Tal s’était installée en Israël avec sa famille lorsqu’elle avait 4 ans. Diplômée en commerce à l’Université Ben Gurion, elle travaillait pour ICL-Industrial Products (précédemment connu sous le nom d’Israel Chemicals Ltd.) dont elle était la responsable des expéditions. Elle aimait jouer au volley-ball dans un club de la ligue Mamanet et ses proches ont, en sa mémoire, organisé un tournoi de volley-ball.
Pour le premier anniversaire de sa mort, ses collègues d’ICL ont organisé un service commémoratif. L’un de ses collègues a déclaré que Tal « était toujours joyeuse, avide de faire la fête, amoureuse de la vie ». Il y avait tellement de choses à dire sur Tal, « mais ce qui la définissait le mieux, c’est sa nature hors du commun… Elle réussissait tout ce qu’elle entreprenait, c’était une vraie professionnelle : elle donnait beaucoup à ses proches et ses collègues étaient un peu sa deuxième famille. »
Son amie, Sandra Swissa, a écrit sur Facebook : » Tu vas me manquer. J’ai encore ta voix dans ma tête. Je n’ai pas le courage de relire nos messages WhatsApp ou de réécouter tes messages vocaux. Je ne t’oublierai jamais : cela a été pour moi un honneur d’être ton amie. Je t’aimerai toujours. »
Son amie Lili Hartman Kogan a écrit sur Facebook : « Tal chérie, j’ai le cœur brisé et je n’arrive pas à me faire à cette idée… Ce sourire et cette joie de vivre qui te caractérisaient me manquent déjà. Tu aimais la vie. Dieu reprend les meilleurs. Repose en paix et veille sur les enfants depuis là-haut. »
Un autre de ses amis, Adi Mazouz Raz, a écrit sur les réseaux sociaux que Tal avait une joie de vivre qui « était une vraie bénédiction ! J’ai eu la chance d’en profiter et de le vivre grâce à toi. Ton rire, ton sourire, les conseils que tu prodiguais – quand cela n’allait pas trop, tu me disais : « Adi, tout cela n’a aucun sens. »
Sur sa pierre tombale, ses proches ont écrit : « Ton grand sourire sera toujours avec nous. Tu riais constamment, tu as été une source de lumière pour nous tous. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.